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Poésie contemporaine
Marineblqt : Dégâts de guerre
 Publié le 05/03/17  -  11 commentaires  -  684 caractères  -  215 lectures    Autres textes du même auteur

C'est un poème profond qui évoque la guerre.


Dégâts de guerre



Chaleur humaine déchue,
atmosphère sombre.
Heures de haine aiguës,
oubliées dans l’ombre.

Lueurs des regards effacées,
place océan de peur et de larmes.
Éclats de rires enterrés,
pathétique usage d’armes.

Dépourvue de lumière solaire,
elle ne veut que s’enfuir de sa propre peau.
Les flammes installent leur poussière
et la guerre hisse son drapeau.

Étrange planète obscure,
dans un état dantesque.
Souffrante de ses blessures,
elle les ignore presque.

Sentiment d’abandon,
sentiment d’impuissance.
Écœurée de tant d’abomination
elle s’éteint en silence.


 
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   Donaldo75   
8/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Je suis mitigé à la lecture de ce poème. Je trouve qu'il ne démarre pas très bien, avec deux premiers quatrains composés de vers sans verbes conjugués, comme des images juxtaposées dans un tableau erratique. Ensuite, heureusement, on sent le mouvement, la souffrance de la planète, sa mort.

Ce décalage entre les deux premiers quatrains et les trois derniers rend ce poème borgne.

Dommage.

Merci pour la lecture,

Donaldo

   lucilius   
13/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
1) le classement en poésie classique m'interpelle ou alors je ne connais rien des règles de la prosodie classique.
2) malheureusement, ce sujet maintes et maintes fois évoqué ne se démarque pas, peut-être par la "fadeur" générale des mots utilisés, peut-être aussi par manque d'audace de l'auteur qui privilégie les tournures emphatiques à l'escient discutable.
"heures de haine aiguës" : tel quel l'adjectif aiguës s'attribue à heures et n'a donc pas grand sens.
"pathétique usage des armes" : pathétique ne me semble pas approprié car je ne vois pas où est l'émotion dans l'usage des armes.
"Etrange planète obscur, dans un état dantesque" : je ne pense pas qu'un ou plusieurs conflits (si généralisé = guerre mondiale) puisse être considéré comme un spectacle grandiose (dantesque).
"elle s'éteint en silence" me fait juste penser à l'interrupteur qu'on actionne et donc dévalue le sens. "elle meurt (dépérit) en silence" apporte un autre relief émotionnel.

   Arielle   
15/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Dans ce sujet traitant de notre actualité il semble que le narrateur évoque l'ensemble de la planète en guerre. Le poème manque d'unité, à mon avis, autant dans sa construction ( style télégraphique des deux premiers quatrains) que dans son expression :
-les heures de haine peuvent-elles être à la fois aiguës et oubliées ? (premier quatrain)
-dans le troisième quatrain, est-ce la planète ou la guerre qui est "dépourvue de lumière solaire," la syntaxe permet de douter.
-comment peut on souffrir de ses blessures tout en les ignorant ? (quatrième quatrain)
- Enfin je ne comprends pas bien à quel moment se situe l'action, pendant ou après la guerre ?
"pathétique usage d’armes ...la guerre hisse son drapeau
elle s'éteint en silence".Si c'est la Terre qui s'éteint il serait bon de le rappeler
l'ensemble me paraît décousu et mériterait d'être retravaillé

   Anonyme   
5/3/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Selon moi, c'est maladroit en poésie, pour parler d'un sujet, de l'annoncer avec une telle transparence. En l'occurrence, je rencontre trois fois le mot "guerre" : dans le titre, dans le chapeau (où il est dit que le poème va parler de guerre), enfin dans le texte. Or, je pense qu'il est plus intéressant (surtout en poésie, donc), d'être amené au sujet de manière oblique, par des allusions. Ici, tout est frontal et trop direct à mon goût.

Les deux premiers quatrains, de ce point de vue, poursuivent cette déclinaison de l'évidence : l'atmosphère est sombre, ce sont des heures de haine, les regards sont éteints, on voit un océan de peur et de larmes, y a plus de rires, on use d'armes. Bédame, c'est la guerre !

Le troisième quatrain introduit pour moi une interrogation avec
elle ne veut que s’enfuir de sa propre peau
parce que je ne sais pas qui est ce "elle". La réponse est donnée au quatrain suivant, après une piqûre de rappel sur la guerre qui hisse son drapeau, au cas où le lecteur aurait perdu le fil ; apparemment, il s'agit de la planète blessée. Soit. Puis elle s'éteint. De mon côté, je ne crois pas que l'espèce humaine puisse réellement provoquer la fin de la planète, qui a déjà connu cinq extinctions de masse et ne s'en porte pas plus mal. Mais bon, en revanche nous, humains, sommes en mesure de nous éliminer tous, ce qui est déjà assez flippant. Pourquoi ne pas plutôt évoquer cette perspective bien plus immédiate que celle de la fin de la planète, et donc beaucoup plus angoissante à mon avis ?

En conclusion, je dirais que, selon moi, votre poème pâtit d'un manque de réflexion : pour parler de guerre, vous employez le mot "guerre", évoquez les armes, les blessures, la haine, la peur, les larmes, tout un champ lexical beaucoup trop évident à mon avis. Si j'ajoute que (toujours à mon avis) les vers ne brillent pas spécialement par leurs sonorités, leur rythme ou les images qu'ils convoient, vous comprendrez que je ne suis pas convaincue.

   silvieta   
5/3/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
L'atmosphère sombre du poème est véhiculée mais l'ensemble
( rimes parfois approximatives, inégalité du nombre de pieds, flou concernant la cible - on oscille sans raison apparente des objets à la personne, si tant est qu'il s'agisse d'une personne- style forcé, commentaires qui n'ajoutent rien tels que "écoeurée de tant d'abominations" ) n'est pas tellement convaincant.

L'incipit "c'est un poème profond..." est maladroit car il semble manquer de modestie dans l'appréciation du poème.

   Lulu   
5/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Marinebleqt,

J'ai personnellement bien apprécié de lire ce poème grave, puisqu'il y est question de la guerre dans son ensemble. J'ai notamment aimé le dépouillement du texte, le fait qu'il ne soit pas chargé de références explicites. Est évoquée ici la guerre dans ce qu'elle porte de plus sombre "atmosphère sombre" ou "Lueurs des regards effacés", ou encore le premier vers "Chaleur humaine déchue"...

Peut-être aurais-je évité l'expression suivante : "lumière solaire" pour n'écrire que "lumière", de manière à rester dans l'esprit du poème qui est assez épuré dans son ensemble.

Je n'ai cependant guère compris le second vers de la seconde strophe "place océan de peur et de larmes". Syntaxiquement, je ne m'y retrouve pas. Je vois bien l'image, mais la construction de la phrase m'échappe et me dérange.

J'ai bien aimé le rythme de la troisième strophe, lequel colle bien avec le ton grave de l'ensemble du poème.

En définitive, j'ai trouvé le poème intéressant et encourageant pour une première publication sur le site.

Tous mes encouragements, et bienvenue.

   Robot   
5/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Ce sont les mots bruts qui me paraissent ici intéressants et je les prends au premier degré sans chercher à leur trouver des intentions cachées.

   papipoete   
5/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Marineblqt,
( étrange pseudonyme ) La terre s'assombrit, courbe l'échine sous le joug de ses bourreaux, et finira par s'éteindre .
NB le vers final est fatidique, mais je doute qu'au dernier souffle, la planète ne s'éteigne " en silence " meurtrie de ses " dégâts de guerre " ! J'imagine même un vacarme résonnant jusqu'aux abords de la lune !
Les quatrains sonnent fort, comme autant de coups sans gong de pause pour respirer ; mais les 2 premiers sans verbe, boitent selon moi .

   hersen   
5/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
je regrette que l'on parle plus de la planète que des hommes qui la peuplent. ceci dit, même si peut-être je note certaines maladresses, comme par exemple "pathétique"usage d'armes", ce poème mériterait d'être retravaillé.
Personnellement, j'enlèverais toute la ponctuation, je trouve que la lecture en serait plus aérée

Je trouve que le vers
"elle ne veut que s'enfuir de sa propre peau"
ne fait pas un si bon effet.

j'ai par contre apprécié le vers
"place océan de peur et de larmes"
évoquant la foule. L'image est assez bonne selon moi.

Je vois que vous êtes nouvelle et que c'est votre premier texte publié sur Oniris. Tous mes encouragements.

A vous relire peut-être ?

hersen

   Proseuse   
5/3/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonsoir Marinblqt,

Le propos est louable, écoutable, mais, c' est vrai qu' a ce niveau les choses sont tellement dites et redites sans que cela empêche la menace du pire qu' il faudrait un poème-miracle pour éventuellement ne pas toujours prêcher dans le désert !
... on sent ici, la colère, la désolation la menace et la sanction ... mais en poésie comme dans la vie, j' ai peur que cela ne suffise pas ... il faudrait inventer autre chose !!
votre poème est méritant, mais, sa voi(e)x telle qu' elle est dans votre poème est sans issue !
Merci pour le partage et à bientôt de vous relire

   Anonyme   
5/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien
" Dégâts de guerre "; qui en sont victimes, la planète ou ses habitants ?
" Chaleur humaine déchue,
atmosphère sombre.
Heures de haine aiguës " ça c'est certain. Quand l'être humain prendra t-il conscience qu'il est en train de s'auto détruire.

La planète, elle, malgré tous les dégats qu'elle subit, n'est pas près de "séteindre en silence ".
Il y a de bonnes choses dans ce texte, mais rien de bien nouveau.


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