Bonjour Marite. Je sais que ce poème n'a pas été bâti sur du sable mais bien sur une disparition soudaine et récente et je comprends la douleur qui t'habite sans maheureusement pouvoir y apporter remède... Tu rends ici un très bel hommage à cet homme parti dans la force de l'âge avant d'avoir accompli ce qui lui tenait à coeur, le bonheur de sa famille.

Les mots sonnent juste avec en plus ce côté un peu fataliste qui caractérise si bien l'Afrique...

Que ce poème lui apporte la paix de l'âme !

Un poème chargé d'émotions dont la construction peu conventionnelle est parfaitement adaptée au sujet.
4 vers, puis 3, puis 2, la lecture va s'épuisant comme un inexorable adieu et cette dernière phrase qui nous projette vers un "peut-être"... Une forme d'espoir dans le pire des désespoirs. Une certitude pour certains, un doute pour d'autres.

Beaucoup d'émotion à fleur de peau dans ce poème construit en compte à rebours, en fluides alexandrins.

Tout est dit avec des images simples, peut-être un peu trop convenues parfois (esprits éthérés, la douleur se fige, surgi de nulle part, mirage évanescent), mais cela n'en reste pas moins un texte harmonieux et 'humain' où se décline toute une palette d'émotions : douleur, révolte, apaisement.

Le dernier vers tombe avec beaucoup de grâce.

Un très bel hommage, un très beau poème.

Bonjour

Un souvenir qui semble faire mal resurgi l'instant d'un flash.
Et le poème se bâtit sur cette apparition qui monte vers
un sommet avant de redescendre inexorablement.

C'est bien écrit mais je trouve que la passion n'est pas
au rendez-vous.
L'ensemble, pour moi manque de chaleur et de ces regrets
qui font mal aux tripes.

Bien à vous.

Hananké

Bonsoir Marite
Votre poème m'a touché "à coeur" Il sonne juste C'est un bel hommage à cet homme qui disparait dans la force de l'âge avant d'avoir accompli l'essentiel de sa vie C'est sobre dans l'émotion
Votre dernier vers est superbe Merci Salut cordial Leni

Bonjour Marité,


Curieux ce "est passé", euphémisme pour signifier que l'ami est décédé, mais qui appartient à un autre niveau de langue, plus familier, que celui de cette poésie néo classique assez relevé ("solennité... éthérés... évanescent", ce qui a été la cause que j'ai dû revenir dessus pour vérifier la compréhension que j'ai eue du message de mort sur la fin... et qui l'a ainsi, en ce qui me concerne tout au moins, légèrement brouillé, car il est bien certain qu'il ne laisse ensuite aucun doute, aucune ambiguïté.

Mais on ne comprend cependant pas ce que l'ami a été, ce qu'il a fait de sa vie, hormis le fait et c'est bien sûr fort honorable qu'il a su forcer ton amitié et ton respect.
"Il allait bravement respectant le dessein" : A-t-il su qu'il mourrait condamné par un mal incurable ? Ou est-ce la ligne directrice de sa vie ?
"... Bâtissant l'avenir !" : Vie personnelle ou son métier, ou les deux ? Force de caractère certainement, mais qu'en est-il de son accomplissement vis-à-vis des autres, ou de son oeuvre ? On sait qu'il a été "solitaire"...

L'hommage est émouvant, mais m'a semblé une relation de toi à lui, restée floue pour le lecteur que je suis, avec une réflexion générale sur le passé et ses réminiscences qui prend plus de la moitié du poème ne laissant que la portion congrue à l'ami lui-même, à qui je pense qu'il aurait fallu accorder au moins les trois quarts de ce poème. Mais ça n'est bien entendu que mon avis.

Marite,
Il devait être important pour toi cet ami, et vice et versa, pour qu'il vienne te montrer le chemin qu'il prend pour aller là où on l'attend.
Ton poème est une larme déposée sur le papier qui étale les mots qui viennent de ton cœur. Je le trouve très émouvant même si j'aurais aimé en savoir plus sur cet ami, comprendre un peu mieux à la lecture ce que tu nous expliques dans ton forum. Les pleurs apaisent la peine mais seul le temps cicatrise les plaies du cœur. Courage.

Je viens de perdre un ami cher, j'en suis meurtri, j'avais besoin d'écrire un poème, eh bien marité vous l'avez écrit. Je n'ai qu'à le lire pour y trouver tout ce que mon coeur avait à exprimer. Et quelle beauté grave dans ces vers ! Je n'aurais pas rêvé d'écrire autre chose. Jean-Marc, toi que nous pleurons, toi qui me fis jadis découvrir la Prière de Marie Noël, aujourd'hui je te dis ce poème.