Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie en prose
marmotte : Ma Flandre
 Publié le 04/10/13  -  10 commentaires  -  1903 caractères  -  213 lectures    Autres textes du même auteur

La beauté d'un coin du nord de la belle France souvent critiqué car mal connu.


Ma Flandre



Je me souviens d'une modeste maison aux briques rouges,
Où ma tendre enfance photographia ses premiers émois.

En toile de fond l'abbaye du "Mont des Cats"
"Le mont Noir" "Le mont Rouge"
"Le mont Kemmel" "Le mont Cassel".
Les Flandres, contre toute attente ont des rondeurs.

Je me souviens de ce vent capricieux,
Couchant sous ses bourrasques les grands peupliers échevelés.
Je me souviens d'un ciel clair-obscur traînant
Des nuages fougueux, tenaces, parfois menaçants.

Je me souviens d'églises,
Aux pierres grises, ornées de gargouilles,
Aux clochers de dentelles égratignant un ciel de traîne,
À la lumière éclatante, tremblante,
Envoyant une aura de mystère sur les vitraux prestigieux.

Je me souviens de sentiers où chantaient de minuscules ruisseaux.
De forêts aux arbres centenaires, aux élégantes fougères.
Je me souviens de plages immenses de sable blond
Où les chars à voile filaient ventre à terre,
Touchant du bout de leurs mâts, l'ineffable beauté de l'horizon.

Je me souviens d'une mer grise ou bleue
Aux vagues insolentes, vigoureuses, parfois caressantes,
Lorsque la bise se changeait en brise.

Je me souviens de villes flamandes aux toits de tuiles écarlates,
Aux ruelles marchandes, au beffroi flamboyant
Carillonnant les heures "bonheur".

Je me souviens de champs de blé
Voisinant ceux du houblon odorant
Crapahutant sur ses longues rames croisées
Annonçant des automnes doux et rougeoyants.

Je me souviens de mon pays, de ma province, de mon terroir,
De la beauté flamboyante de son horizon
Où il fait bon vivre quelle que soit la saison.
Je lui suis attachée
Comme l'étoile à son ciel immaculé.


CRIS


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
17/9/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Ah, mince : ça partait bien pour moi : le titre, l'introduction, les premières lignes, vos souvenirs, et les miens ! ... tout était prometteur.

Mais je reste sur ma faim.
J'attendais bien plus de figures de style ; j'attendais une écriture plus réfléchie. L'effet de liste est trop prégnant, dans un passage comme :

"Je me souviens de champs de blé
Voisinant ceux du houblon odorant
Crapahutant sur ses longues rames croisées
Annonçant des automnes doux et rougeoyants.

Je me souviens de mon pays,de ma province,de mon terroir
De la beauté flamboyante de son horizon
Où il fait bon vivre quelque soit la saison."


Retravaillé avec des rimes et une structure régulière, ce texte deviendrait pleinement chant d'amour à la terre natale.
A tenter, peut-être.

   Robot   
4/10/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Cet étalage de souvenirs accumulés m'a ennuyé. J'ai eu du mal a aller au bout de la lecture. Un texte qui mériterait quelques élagages et que ces vers soient sublimés par des images où la poésie des souvenirs l'emporterait sur des descriptions trop géographiques à mon goût. Appréciation "bien" pour un encouragement à l'apprenti(e) Onirien(ne) à travailler sur son texte.

   Anonyme   
4/10/2013
Je trouve également que ce texte ressemble plus à un dépliant touristique qu'à une ode au pays natal.
Et pourtant, il ne suffirait que de lui adjoindre une petite pointe de sentiments personnels pour en faire un poème attrayant sur une belle région.
Pour ma part, cette répétition systématique de " Je me souviens " est gênante.

   Anonyme   
4/10/2013
Bon réveil, Marmotte,

Vous avez fait tous les repérages, il ne reste plus qu’à écrire votre poème. Car en l’état, c’est l’exemple type de ce que la poésie ne doit pas être. On ne peut même pas parler de clichés, puisque vous n’exprimez aucun sentiment.

La poésie c’est l’art du rythme, de l’harmonie et des images. Il n’y a donc pas de poésie sans comparaison ni métaphore. Il n’y a pas de poésie sans figures de style. La poésie c’est ce qui est derrière les simples photos de votre album. Ce sont vos émotions. C’est votre cœur ou vos tripes qui doivent parler, et pas vos yeux. La poésie s’adresse aux aveugles.

Or, pas une seule fois vous ne nous dites ce que cette prétendue « beauté » vous inspire :

« Je me souviens d'églises,
Aux pierres grises, ornées de gargouilles, »

OK je vois très bien la photo, mais quel est son intérêt ? Sans le prolongement d’une quelconque émotion, ça reste une église. Comparez avec « Le plat pays » de Brel :

« Avec des cathédrales pour uniques montagnes
Et de noirs clochers comme mats de cocagne »

Ce qui m’intéresse, ce ne sont ni les cathédrales ni les clochers ; c’est la vision du poète, c’est la métaphore qui suit (montagnes/mats de cocagnes) et qui traduit son sentiment de la religion, qui n’est pour lui qu’un mat de cocagne.

Idem pour :
« Je me souviens d'une mer grise ou bleue
Aux vagues insolentes, vigoureuses, parfois caressantes »
Et comparez avec « Le plat pays » :
« Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague
Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues »

Voyez comment vous retenez vos émotions, et comment Brel imagine la mer (un terrain vague). Comparaisons, métaphores… on n’en sort pas.

Reprenez chaque vers, transformez-le ou prolongez-le des sentiments qu’il vous inspire. On bataille tous pour tirer quelque chose de ce qui nous entoure. Courage.

Cordialement
Ludi

   troupi   
4/10/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour marmotte, je pense que vous avez eu deux coups de chance avec ce premier poème.
le premier qu'il apparaisse au catalogue d'Oniris ( ce n'est pas si facile).
Le deuxième que Ludi passe par là et prenne le temps de commenter (ça non plus ce n'est pas si facile).
Je ne rajouterai rien il a déjà tout dit et si j'ai mis ce commentaire c'est juste pour vous encourager à persévérer. Je reçois à peu près les mêmes critiques, si ça fait un petit pincement désagréable sur le coup ça permet en second temps d'avancer, donc bonne continuation.

   Arielle   
4/10/2013
Les conseils que vous donnent les autres commentateurs je les fais miens, Marmotte. J'ajouterai qu'à votre jolie carte postale, vous auriez pu ajouter quelques souvenirs personnels. Puisque le refrain est "je me souviens" pourquoi ne pas vous mettre en scène dans ces décors un peu vides que vous énumérez ?
Les images y gagneraient beaucoup en personnalité et en chaleur si on y voyait courir la silhouette de l'enfant qui les traverse, s'il s'écorchait un peu les genoux sur ces pierres grises ou sautait dans les flaques de ces plages immenses ...
Bon courage, vous avez le matériau, il vous reste à façonner l'objet de ces beaux souvenirs.

   Anonyme   
4/10/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour, marmotte,

Je pense que les commentateurs précédents ont dit ce qu'il fallait dire. Je ne ferai que le préciser à ma façon.
Votre poème est une carte postale. Personnellement, ça ne me suffit pas, mais pourquoi pas ?
Ce qui m'a énormément déçu, c'est la présence d'un mot de deux lettres, un adjectif possessif, dans le tite, qui promettait beaucoup. A cet égard, le contrat n'est pas du tout rempli. Ce que j'ai vu, dans votre poème, c'est une Flandre, dont je ne pourrais même pas distinguer si elle est belge ou française, mais certainement pas "votre" Flandre. En quoi est-elle vôtre ?
L'incipit annonce "La beauté du nord d'un coin de la belle France", mais, dans l'étalage de lieux que vous faites, je trouve des lieux français et belges. L'unification "des Flandres" que vous faite n'est certes pas sans intérêt, mais elle me semble rompre, une fois de plus, le contrat annoncé. Etant Belge et, moi aussi, attaché à la Flandre, à une Flandre, j'aurais aimé percevoir ce que la vôtre peut avoir de singulier par rapport à la mienne.
Je ne comprends pas non plus en quoi vos descriptions sont des souvenirs. La Flandre a-t-elle disparu pour que vous n'en gardiez que le souvenir ? Vous êtes-vous exilé pour que cette Flandre ne soit plus pour vous qu'une terre lointaine ? S'il s'agit de cela, rien dans le poème ne permet de le savoir.
Peut-être que ces souvenirs ne sont pas tant le souvenir de lieux que celui de ce que vous y avez vécu. Rien de cela dans votre poème. En réalité, je crois que je m'intéresse plus à vous qu'à la Flandre en tant que telle. J'aurais aimé savoir ce que vous avez laissé aux creux de ces vieilles pierres, de quoi elles vous ont enrichi.

Ce n'est pas mal écrit, le problème n'est pas là. Le problème, c'est qu'il ne s'agit pas de votre Flandre, mais d'une région sans âme, dont l'évocation de quelques lieux permettent de la situer géographiquement, mais sans qu'elle fasse partie de la vie des hommes, ni de la vôtre ni d'aucune autre.

Prenons un simple exemple : le mont Kemmel.
Suffit-il de citer ce lieu ? Ceux qui le connaissent ne trouveront rien de personnel leur permettant de s'y identifier. Ceux qui ne le connaissent pas, s'ils sont curieux, saisiront peut-être son nom dans Google. Ce pourrait être un objectif pour un organisme de promotion du tourisme local, mais est-ce l'objectif de votre poème ?
Ceux qui ne le connaissent pas et qui ne sont pas curieux auront retenu que le mont Kemmel est un lieu du nord de la France et n'auront finalement reçu qu'une mauvaise leçon de géographie.

Ma note peut vous paraître sévère. Soyez du moins assuré qu'elle ne reflète aucunement votre capacité à bien écrire ni le moindre mépris à l'égard de la région que vous évoquez, mais seulement votre échec, selon mon point de vue personnel, à exprimer la promesse du titre.

   Pouet   
4/10/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Ben moi je le trouve joli ce poème, émouvant.

J'y sens une belle sincérité et c'est déjà beaucoup tant on voit des poèmes engoncés par les artifices de la forme.

Je ne connais pas cette région et je la trouve bien décrite, surtout je ressens que l'auteur l'aime sa région et qu'il a envie de nous faire partager ses souvenirs.

Je n'ai pas de "conseils" à vous donner pour ma part, si ce n'est de continuer d'écrire avec votre cœur et votre personnalité.

Bonne continuation.

   senglar   
4/10/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Hé ! Quand il est question de la Flandre où la rondeur des filles se lit dans la rondeur des monts (ou est à l’avenant des Monts ;) ) « Les Flandres, contre toute attente, ont des rondeurs. » [J’ai savouré la poésie de ce vers] il faut que je mette les pieds dans le plat aux reliefs de « peupliers échevelés » qui frisent l’alliance de mots rares, mets qui équivaut aux nids d’hirondelles que nous avons l’élégance de laisser à leurs hôtes de passage, le Flamand ne chinoise pas comme le montre ce poème qui exalte la sève d’un terroir.

Bonjour donc Marmotte,


Poésie aux odeurs de soc et de terre remués où le sillon est soigneusement tiré sous le sabot imposant de deux traits du Nord.

Ce poème ‘’s’applique’’ sans doute excessivement par l’excès de pudeur bien représentatif de la Gent des Flamands.

Si son âme semble vouloir contenir son envol – quand notre région pleure elle ne communie que sous le crêpe – elle n’en est pas moins vibrante au moins d’en devenir partisane quant à la lumière, quant à sa lumière.

Il y a donc ici de la particularité car pour être vive parfois, notre lumière à nous les gens du nord n’est pas celle du Sud, le bleu de notre ciel n’est pas le bleu du ciel de Marseille, Ce bleu et cette lumière vous les surévaluez par excès d’amour Marmotte, mais on vous pardonnera volontiers, notre lumière il faut la chercher et vous le dites aussi, du côté de Vermeer, elle est de l’immobilité du temps et de l’âme ; et pour être heureux, optimistes, confiants, peu nous chaut le soleil, pour être tristes de temps à autre point besoin de pleureuses, qu’elles chaulent là-bas pour s’évaporer très vite des murs trop lumineux des mas de leurs larmes factices !

Cet ouvrage-ci ne l’est pas, son supplément de cœur est dans son sillon impeccablement fouillé, son enthousiasme serein, sa mélancolie gaie, son amour indéfectible, son ultime morale de noblesse parée.

Merci pour ce poème !

Merci pour ma région ! Belle âme, merci !

Senglar alias Brabant


N B : Ceci dit, le com de Ludi me paraît des plus judicieux ;) Au boulot Marmotte :))) )))

Ben oui quoi :D

   Anonyme   
18/5/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Je n'ai pas vraiment aimé la répétition à chaque strophe de ce "je me souviens" (10 fois), cela appelle le côté personnel insistant, martelé, que je n'ai d'ailleurs pas retrouvé.

C'est un écrit descriptif n'a pas su déclencher mes émotions, ce sont de belles images mais elles restent bien trop statiques.

J'ai pourtant pris le temps de vous lire et de vous relire, connaissant votre plume, qui d'ordinaire laisse partager des impressions émouvantes, là, je reconnais être un peu déçu, ce texte à mon avis manque de caractère.


Oniris Copyright © 2007-2023