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Poésie néo-classique
TheKid : J'ai vu Demain pleurer
 Publié le 05/10/13  -  9 commentaires  -  1299 caractères  -  191 lectures    Autres textes du même auteur

Un rêve.


J'ai vu Demain pleurer



J’étais au bord d’un rêve, au seuil de l’insondable,
L’esprit cassé devant l’abîme formidable,
J’allais tomber sous peu où la mémoire sombre,
Et me voir vivre mort, appelé par une ombre.

Dans le mirage où se confondent nos désirs,
La nuit tendait sa main que je n’ai pu saisir,
Et j’ai vu dans le ciel que l’horizon portait,
L’avenir qui pleurait et que Dieu escortait.

Je compris à l’instant la teneur de ces pleurs,
Ils avaient l’âme en peine et la beauté des fleurs,
Ils coulaient de l’Amour, ce refrain à souffrances
Quand on sait l’Homme fou, et nous plein d’Espérance.

Que dirai-je aux présents, se disait le Futur,
Que dire aux champs, à l’eau, à l’air, à la nature ?
Et s’il restait un affligé, un misérable,
Comment lui dire : « Ami, tu n’es plus respirable ! » ?

Que dire à l’animal, aux oiseaux, à l’insecte,
À la Joie, au Pardon, à la Crainte, à l’Infect,
Comment dire à tout ce qui vivait, à l’atome :
« Vous n’êtes plus que des fantômes les symptômes… » ?

Et pendant que Demain contait ses larmes noires,
J’entrevis Dieu sourire et le ciel s’émouvoir
De l’aurore naissante aux mains du Créateur ;
L’aube enfant rayonnait d’avenir salvateur.


 
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   Anonyme   
15/9/2013
 a aimé ce texte 
Bien
C'est un beau rêve écologique qui se finit sur une note
optimiste.
J'aime bien :
Que dirai-je aux présents se disait le Futur,

L'auteur voit Dieu comme une réponse à ces problèmes
environnementaux. Personnellement, je pense qu'il nous faudrait
nous-mêmes prendre notre destin en main.

Au final un questionnement qui ne manque pas d'intérêts.

   senglar   
5/10/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour TheKid,


Il y a des accents hugoliens là-dedans, chaque strophe apporte ses vers qui font frémir d'aise, j'ai irrésistiblement pensé à "Booz endormi", j'eusse cependant aimé pour mieux dédramatiser le propos, en plus de la finale optimiste, un clin d'oeil du genre "Jérimadeh" pour montrer que vous survoliez vraiment le débat :)

Les strophes 4 et 5 ne m'ont pas semblé au niveau des autres comme si vous vouliez trop démontrer, convaincre en assenant.

Le reste m'a totalement emporté, j'ai marché en cadence au rythme de l'alexandrin bien balancé, altier. Du souffle ! Véritablement !
"J'aillais tomber sous peu où la mémoire sombre
...
L'avenir qui pleurait et que Dieu escortait
...
Quand on sait l'homme fou, et nous plein d'Espérance
...
J'entendis Dieu sourire [audacieux :))] et le ciel s'émouvoir
..."
itou itou...
Remarquable !

senglar alias brabant


N B : Euh... Etant profondément athée je ne vois ici en Dieu qu'une figure de rhétorique. lol :)))

   Miguel   
6/10/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Un peu de mysticisme de temps en temps ne fait pas de mal. Cette vision spiritualiste de la nature revêt à mon sens une charge poétique forte, indépendamment de la question de la foi. Il y a là quelques vers fort beaux, d'autres un peu plus maladroits. D'une façon générale, les vers optimistes me semblent plus réussis que les vers anxieux.

   Anonyme   
5/10/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup cette façon de décrire le sujet.
" Au bord d'un rêve " oh combien réalité sur laquelle il serait temps de se pencher vraiment, sans attendre l'intervention divine...
" Le Futur ne saura plus que dire". Bien sûr, puisqu'il ne saura plus que faire !
Un rythme omniprésent avec ces alexandrins qui savent, à mon sens, appuyer le côté sombre de la situation.
Joli poème .

   leni   
5/10/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
TheKid
Vous avez choisi de dire à Dieu ce que vous aviez à dire en le regardant dans les yeux cette démarche est fréquente La votre est réussie sans excès sans pathos

Et j’ai vu dans le ciel que l’horizon portait,
L’avenir qui pleurait et que Dieu escortait.
mais un peu loin
Quand on sait l’Homme fou, et nous plein d’Espérance.

Que dirai-je aux présents, se disait le Futur,

Dieu est le bouc émissaire de l'homme!!!
Et certains hommes croient en l'homme certains jours!!!
Vous terminez par une note d'espoir J'aurais aimé que vous parliez un peu plus de l'homme... Bravo Leni

   Robot   
5/10/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Même si j'ai apprécié ce poème, contrairement à d'autres commentateurs, j'y vois énormément de pessimisme.
S'en remettre à Dieu, c'est douter que l'homme possède la sagesse suffisante pour résoudre le problème.
Peut-être avez vous raison, mais Dieu est vraiment trop bon de venir à chaque fois pour dépatouiller nos petites affaires et régler nos incuries. En agissant ainsi j'ai l'impression qu'il se conduit comme une mère qui excuse tout à ses enfants et répare les fautes à leur place. C'est de la déresponsabilisation.
Bravo pour les belles émeraudes poétiques relevées dans les com. précédents.

   LeopoldPartisan   
7/10/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
partant de l'adage que dieu créa l'homme à son image, nous n'avons que ce que nous méritons d'invoquer d'aussi tristes sires...
Dès le départ la cause était entendue, si l'homme voulait la connaissance, "get out of paradise" ou "Adam & Eve go home".

S'il vous plait n'évoquer pas le tout puissant pour des questions d'écologie, sinon on risque bien d'avoir pour réponse de sacrées catastrophe, remenber the flood, the tsunami et dans le désordre Sodome, Ghomore, Hiroshima, Nagasaki et tout le régime Nazi.

Je sais que je mélange tout mais l'évocation du vieux barbu, m'en rappelle d'autres tout aussi belliqueux si l'on se montre infidèle...

En regard de vos autres textes et en particulier de celui où "elle lisait Nerval", celui-ci est nettement plus convenu et je fatique un peu d'une ceratine propension à une écriture poétiquement correcte.

   Mona79   
10/10/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ah oui, The Kid, le rêve encore et toujours... Il nous porte et nous fait vivre, même quand il meurt. J'ai aimé le tien, son mirage et cet avenir si sombre qui pleurait. Mais tout finit par une note d'espoir, et là de toutes mes forces je veux y croire... Merci à toi.

   Anonyme   
10/10/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Thekid

Ce n'est pas souvent que j'ai envie d'apprendre un poème par coeur.
Le premier quatrain est fantastique, rien que l'image d'être au bord d'un rêve, frisson esthétique garanti.
Il y a un détail qui me chiffonne : "et nous plein d'Espérance" pleins je le verrais bien avec un "s"
Un vers que je n'aime pas, deux en fait dont une façon de dire ; "Ami tu n'es plus respirable", je comprends bien le sens mais ça me fait penser à je ne peux plus te sentir ; et le second pour l'interversion : Vous n'êtes plus que des fantômes les symptômes,
que moi je conçois mieux comme : Vous n'êtes plus que les symptômes de fantômes, j'en conclus que c'est une question de rime, riches ou pauvres - triste de penser qu'il y a une classe sociale même chez les mots - et perso, j'insiste, tant pis, je préfère mon changement et vous prie de me pardonner si j'en altère le sens.
Quoi qu'il en soit, le premier quatrain est un pur plaisir. Et d'autres choses aussi comme" que dirai-je au présent, se disait le Futur" qui vaut son pesant d'or.
Merci pour cette belle lecture.


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