Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
MAXOREB : Quai de gare
 Publié le 25/10/16  -  18 commentaires  -  413 caractères  -  362 lectures    Autres textes du même auteur

J'aime l'automne, j'aime les gares (voyez ce qu'Antonio Muñoz Molina en fait !)


Quai de gare



Si ce n'est un au revoir ça y ressemble fort
Les quelques feuilles çà et là du cerisier
Rougies ocrées dorées s'agitent sous
une faible brise
Le train de l'été bourré de passagers solaires
s'ébranle d'où ces mouchoirs
Que l'on brandit au bout des branches
Tandis qu'impassible le reste du feuillage
D'un vert profond
Continue d'ignorer le temps qui passe


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Johannes   
9/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce poème mélancolique sur le temps qui passe représenté par le train nous offre une belle juxtaposition de l'été et de l'automne symbolisé par les feuilles du cerisier.
Les images ne sont pas neuves mais le tout se lit aisément et avec plaisir.
Je vous remercie.

   Proseuse   
10/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un beau poème court ( et le temps aussi!) c' est une bien bonne idée que de faire voyager les saisons ! ma lecture a été toutefois été gênée par le mot " bourré" que je ne trouve pas très élégant ( mais c' est un à priori peut-être personnel) il y a des mots qu' on aime et d' autres moins !
j' ai en tout les cas bien aimé ce voyage poétique , merci

   Lulu   
12/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

j'ai trouvé l'instant décrit délicat et chouette ; les images apparaissant dans leur belle simplicité.

Cependant, je regrette que le découpage des vers ne soit pas plus pertinent, car en définitive, à lire ce poème tel qu'il est présenté, où je trouve que le rythme est brisé à partir du troisième et du quatrième vers, c'est toute l'harmonie qui en pâtit.

J'aurais, de fait, bien vu :
- "Rougies ocrées dorées s'agitent sous une faible brise"
- "Le train de l'été empli de passagers solaires" ; plutôt que ce très familier "bourré"
- Et plus précisément : "Le train de l'été empli de passagers solaires s'ébranle"
-" D'où ces mouchoirs que l'on brandit au bout des branches"

Voilà, pour le rendre plus harmonieux. En tout cas, selon mon sentiment.

Bonne continuation.

   Lariviere   
13/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Je trouve ce texte plutôt bon. C'est court et moderne sur la construction ; j'aime bien ces ruptures (s'agitent sous/une faible brise/) et ces espèce d'enjambement : (/s'ébranle d'où ces mouchoirs/), en peu de mots, je trouve que ce texte à un pouvoir d'évocation assez fort : il flotte des ces quelques phrases comme un genre de spleen à la fois désabusé et sarcastique ; peut être que certaines images utilisées pour évoquer seraient améliorables, mais il s'imprime à la lecture de ce texte une atmosphère de "quai de gare" assez singulière, au delà des perceptions rationnelles, dans une façon de décrire assez profonde finalement... J'aime beaucoup les trois derniers vers (vert) qui donne tout le contraste...

En espérant que ce commentaire puisse aider l'auteur, je lui souhaite une bonne continuation.

   papipoete   
25/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour MAXOREB,
Le train à destination de l'automne va partir ...Tel un cerisier aux feuilles fanées, le feuillage agite ses coucous, ses larmes en mouchoirs emportés par le vent ; mais sur le quai des " au-revoir ", imperturbable la ramure insensible, ne fait que regarder ailleurs, simplement .
NB on devine où placer les intonations de voix, mais ce serait tellement plus facile, avec la farandole des points et virgules !

   Robot   
25/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une fin d'été et le temps qui passe évoqués avec une nostalgie que le texte fait ressentir avec une simplicité sans artifice. Le choix du libre donne à ce joli texte une rédaction bien de notre époque.

   Marite   
25/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Intéressant comme thème mais le découpage des vers libres ne m'a pas permis d'apprécier pleinement la poésie qui y est contenue.
Par exemple j'aurais mieux aimé ceci :
...
Les feuilles du cerisier
Rougies ocrées dorées
s'agitent sous une faible brise ...
Le mot "solaires" pour qualifier les passagers me gêne ainsi que mot "bourré" il doit bien être possible d'en trouver des synonymes plus agréables à l'oreille.

   Anonyme   
25/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai trouvé intéressante l'idée du train pour illustrer le temps qui passe, ainsi que les feuilles du cerisier, assimilées à des mouchoirs que l'on agite.
La forme par contre m'a moins séduit.

   widjet   
25/10/2016
 a aimé ce texte 
Pas
"bourré" et "d'où ces mouchoirs" abiment considérablement ce poème bien déjà court (c'est le risque lorsqu'on fait court : le moindre mot disgracieux et c'est le tout qui prend l'eau).

pas compris le "passagers solaires"

l'absence de ponctuation ne m'a pas trop gêné

bref, j'ai pas accroché

widjet

   MissNeko   
25/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Les images sont belles, l écriture plutôt agréable mais j'en ai pas accroché à votre découpage des vers. La lecture devient un peu pénible- pour moi en tout cas-

Le mot "bourré" n est pas très poétique. Bondé ou rempli à la place ?
Merci pour ce partage

   Ora   
25/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je n'ai pas vraiment accroché avec la forme de votre poème mais par contre le thème que vous y traitez et l'état d'esprit qui en émane m'ont plu avec cette intime cohabitation des passages, transitions et de l'immuable, éternel. Merci pour ce partage.

   Sodapop   
26/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
L'image décrite est belle et du coup, donne envie de mieux. J'ai du mal avec le choix dont vous optez pour la versification. C'est un peu brouillon et pas très rythmique du coup. Dommage aussi qu'il n'y ait pas de ponctuation, ça aurait aidé à la lecture je pense. Mais je ne vous jette pas la pierre, j'ai aussi tendance à oublier la ponctuation dans la poésie. Mais pour ça, il est primordial que le rythme soit parfait. Ce n'est pas le cas ici, ça demande a être retravaillé, mais ça laisse de belle perspective pour le futur. Persévérez, écrivez encore et encore pour vous améliorez. J'ai aimé également le côté très court de votre poème. Rien ne sert de faire un roman dans la poésie pour ma part, si les sensations, l'essentiel est là. Courage et persévérance.

   hersen   
26/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je suis revenue plusieurs fois sur votre poème avant de pouvoir commenter, principalement parce que je pense que j'en dirais des âneries.

je crois que je suis incapable d'en parler correctement mais il me laisse quelque chose que j'apprécie beaucoup. Et c'est un peu cela que je tenais à vous faire savoir.

c'est un poème très court qui donne, donc, une résonance particulière à vos mots et à leur place. J'ai beaucoup apprécié "une faible brise" et "d"un vert profond" à la ligne.

Il y a le bruissement de la gare, de ces voyageurs et il y a un arbre qui nous dit tout.

Y a des fois, je suis super jalouse...

Merci beaucoup de cette lecture.

   Anonyme   
26/10/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Je vous ai lu et relu, je n'accroche pas à votre texte du tout, "Quai de gare", je n'ai pas trouvé de pertinence à cet écrit court, qui ressemble à du déjà lu " au revoir, ces mouchoirs, s'ébranle, le temps qui passe", et puis cette horrible phrase "le train de l'été bourré de passagers ...

J'aurais aimé lire un écrit court (cela n'est pas un obstacle) plus dense, percutant, m'apportant des émotions, m'emportant dans un voyage avec un regard nouveau, là, rien de tel, de plus la première phrase n'est pas très engageante, "Si ce n'est un au revoir ça y ressemble fort", le "si ce et le ça", à l'oreille ne sont pas plaisant, loin de là.

Il y a quand même des images, rien de remarquable comme :

"Les quelques feuilles çà et là du cerisier
Rouges ocrées dorées s'agitent sous
une faible brise "

Ainsi que

" Tandis qu'impassible le reste du feuillage
D'un vert profond
Continue d'ignorer le temps qui passe"

Mais cela ne suffit pas pour me rendre ce texte plaisant, car il vient s'ajouter ici, ce défaut qu'est le manque de ponctuation, souligné par l'irrégularité des majuscules et des minuscules, aléatoire.

   Curwwod   
29/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Belle métaphore pour exprimer cette idée romantique du temps qui passe, de la vie qui s'enfuit, tandis que la nature, le monde restent indifférents à cette fin annoncée.
"Tandis qu'impassible le reste du feuillage
D'un vert profond
Continue d'ignorer le temps qui passe"...
C'est simple dans sa brièveté et sa pudeur, c'est clair et efficace

   Anonyme   
31/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'adore les gares, les trains moins les feuilles qui bientôt vont tomber et là je dois dire que je n'ai pas eu ma ration.

C'est trop court, je trouve, comme texte: l'instant évoqué est beau, mais j'aurai aimé plus d'instants justement, comme un patchwork.
Dommage car la plume est vive et alerte, agréable.
Peut-être un souci de structure, qui casse le rythme.

   HadrienM   
21/11/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je suis décidément difficile à séduire. Ce poème est d'une jolie mélancolie, — je ne parle que du motif poétique, — mais il n'arrive pas à (me ?) désarmer.

Il existe une tendresse, une intéressante lucidité dans ces mots, mais ils me semblent insuffisants.

L'opposition entre l'humaine condition et l’imperturbable nature n'est pas idiote, elle est même séduisante. Le poème nous donne à voir l'absurdité philosophique (le temps malgré nous) et psychologique (l'éloignement de l'autre) de la vie humaine.

Ces atouts énoncés, je n'arrive pas à être convaincu : en réalité, je parle ici de ma subjectivité. Je parle de ma réception.

Formellement, — pour revenir à ce que l'on peut communément juger, — le poème est moyen. Il aurait été peut-être intéressant de travailler la spatialité de ton écriture : isoler par exemple le tercet qui désigne la nature "impassible". Ce n'est qu'une proposition. L'isolement d'une séquence poétique a un sens. Toujours.

J'entrevois (peut-être ?) un distique volontaire dans l'absence de majuscule : "une faible brise / s'ébranle d'où ces mouchoirs".

Attention à ne pas être trop trivial : "Le train de l'été bourré de passagers scolaires". C'est objectivement un mauvais vers. On perçoit le sens, mais la formulation n'est réellement pas maîtrisée.

Bref. On sent quelques mouvements séduisants, dans ce poème. Mais ce n'est pas suffisant.

Bien à toi.

   Alcyon   
3/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour

un poème comme je les aime
court, facile à lire dès la première lecture
et sous cette apparente simplicité
l'essentiel est dit avec des images fortes
j'aime aussi l'absence de ponctuation

dans l'attente de vous lire à nouveau


Oniris Copyright © 2007-2023