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Poésie néo-classique
Melenea : Maître lettré
 Publié le 14/09/08  -  10 commentaires  -  1746 caractères  -  17 lectures    Autres textes du même auteur

Un peu d'humour, mais pas tant que cela :)


Maître lettré



Maître lettré, du haut de sa chaire perché,
Transmettait d’un ton docte les usages ;
Ponctuation et syntaxe dans la mêlée,
La rigueur d’un bon français en apprentissage.

Comprenez le style dans ses subtilités,
Pour trouver l’équilibre en bon dosage.
Vous ne pouvez, disait-il, prendre le congé
Des règles régissant notre langage.

Jour après jour la leçon était magistrale,
Ne permettant ni écarts, ni audaces.
Du verbe, tous devenaient le gardien moral,
Par l’écrit qui ne nous laisserait trace.

Mais faisant fi de l’enseignement délivré,
Certains voulaient du dictat s’affranchir.
La poésie, disaient-ils, vit de liberté,
Loin de tout carcan pour s’épanouir.

Leurs plumes rebelles initiaient l’évasion
Quand les mots prenaient un nouvel essor,
Écrasant les principes et les conventions
À l’encre des émotions en accord.

Mais sans la maîtrise des apports du passé,
Le libre envol est stoppé dans l’élan
D’un mur de néant aux fondations crevassées.
Par manque d’outils, c’est l’écrasement.

Vous voyez, dit l’enseignant, la difficulté
D’écrire un texte sans la connaissance.
Il n’est point aisé, sans tuteurs, d’émanciper
Les mots qu’hantent les muses en mouvance

Il est vrai, se dirent les indisciplinés,
Que l’aventure devient édifiante,
Quand à la tournure nous sommes confrontés,
La moindre virgule est importante.

Maître lettré, du haut de sa chaire perché,
Transmettait d’un ton docte les usages ;
Ponctuation et syntaxe dans la mêlée,
La rigueur d’un bon français en apprentissage...



©Mél


 
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   Anonyme   
14/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Que de fautes, de genre, de style, de conjugaison...
Et des changements de registres constants...
Vraiment je suis terriblement déçu... :-)

Sauf que j'ai adoré... Très drôle Melenea, joli pastiche

Heuuuu quand même: "se dire les indisciplinés": se dirent les indisciplinés... Non? (EDIT: faute corrigée à l'intervention express de Pattie en centrale!!! Ecroulé, je suis écroulé...)

Boudjou cela entravou ma lecture!!!!

Rires...

Très bien pour le rire provoqué...
+ pour le dire, une sacrée licence...

   Anonyme   
14/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
pastiche, il est vrai, mais qui semble rentrer dans le rang vers la fin; ou le feint-il ?
Allons, il faut émanciper les moquantes muses en mouvance sans faillir !

bravo, divertissant et salubre

   AMIDOU   
14/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pauvres de nous "maîtres-apprentis", sinon une leçon magistrale...de Maître, mais bien edifiante.

   Doumia   
14/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ah j'adore ! voilà qui est bien dit et tellement sain !! Bravo Mél , j'aime bien quand tu écris comme ça !

   Anonyme   
14/9/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
oui bon..

j'attendais que la faute soit corrigée pour commenter ("se dire les indisciplinés" oui j'avoue que ça a stoppé net mon élan)

Bon
On reprend.
ça coule pas, ça chante guète tout ça dommage !

une lourdeur de la prosodie, des pauses qui cassent le rythme sans qu'on sache pourquoi (c'est pas un tango je crois, ni une valse..)

des inversions un peu tordues et peu euphoniques

un fond certes intéressant car facétieux.. mais bon sans plus.

Voilà globalement l'impression que me laisse ce texte.

mais merci d'offrir à lire, Melenea


Euh oui, je précise encore que les licences poétiques, faut les mériter quelque part .. Non ?

   xuanvincent   
14/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Un clin d'oeil à la fable de la Fontaine (sans toutefois respecter la structure de la fable), qui m'a amusée.

   Anonyme   
15/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai bien ri en lisant ce pastiche, je me suis dit que le lettré devait être bien déconfit d'avoir perdu son camembert à trop vouloir se regarder briller les plumes dans les yeux des muses. Que non pas ! Il est toujours sur sa chère perçée ! Voilà les apprentis édifiés, y'a pas de quoi en faire un fromage !
Selon la formule consacrée, merci de ... et désolée d'être ... Mel, je vais devoir te gratifier d'un ...

   David   
17/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Mélénea,

En fait dans cette fable, le corbeau n'est pas perdant de son camenbert, ce sont plutôt les petits renardeaux qui reviennent lui demander la recette de son fromage une fois l'ivresse de la liberté retombée...

   marogne   
20/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'avais un peu peur au débur, apprèciant de Melenea d'autres thèmes dans ses poésies.... Mais la lecture de celle-ci a été jubilatoire, autant sur la forme que sur le fond. Que ce soit en poésie, en littérature, ou dans le travail de tous les jours, le travail, le vrai, est peut être trop méprisé à la faveur de la facilité et de la médiocrité. Ce n'est pas le cas ici!

   Anonyme   
22/6/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est un texte qui dans son ensemble est plaisant à lire malgré quelque petites erreurs de versification, et des tournures parfois un peu maladroites.

Je n'ai pas trop aimé la reprise de la première en strophe finale, une touche de fantaisie n'aurait pas été pour me déplaire, pour ainsi terminer au beauté, donnant encore plus teneur à l'écrit.

J'ai passé un moment agréable à vous lire et vous relire, parce que ce sujet traité ainsi n'a pas manqué de me faire sourire tout en me procurant une réflexion intéressante.


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