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Poésie contemporaine
Melusine : Un été à pas comptés
 Publié le 01/07/15  -  6 commentaires  -  796 caractères  -  194 lectures    Autres textes du même auteur

Temps de plage, plage de temps.


Un été à pas comptés



Lorsque se déploie le crépuscule éventail
La plage et tout le ciel immense s’enversaillent
L’or des lueurs lèche les bords alvéolés
D’un bouquet de pas aux pétales étalés

La fin du jour dans une ultime inclination
Tente une dernière fouille des calissons
En survol au-dessus d’un clapotis de sable
D’une mer parcourue d’empreintes périssables

Négligemment alangui sur le ciel, le soir
Sirote, en de longs rayons obliques, l’histoire
L’émotion, l’intime de nos foulées ; dénoue
L’éphémère sillage qui sait tout de nous

Lentement les rougeoyantes chairs du couchant
S’unissent à la nuit, aux langueurs de son chant
Pas à pas nos vies se mêlent à la mémoire
Du temps, son infini, son insolent espoir


 
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   Vincent   
7/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Lorsque se déploie le crépuscule éventail
La plage et tout le ciel immense s’enversaillent
L’or des lueurs lèchent les bords alvéolés
D’un bouquet de pas aux pétales étalés

et puis

Lentement les rougeoyantes chairs du couchant
S’unissent à la nuit, aux langueurs de son chant
Pas à pas nos vies se mêlent à la mémoire
Du temps, son infini, son insolent espoir

vous nous offrez

un magnifique tableau vivant

de cette côte au crépuscule

merveilleusement bien dessiné

et peint de couleurs vives

ces magnifiques couleurs de coucher de soleil

j'ai beaucoup aimé votre texte

   Ioledane   
13/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
"S'enversaillent", j'adore !
Le bouquet de pas, aussi, avec ses pétales étalés.
De même pour le soir alangui sur le ciel.
Ou encore "sirote en de longs rayons obliques", "l'éphémère sillage qui sait tout de nous".

Voilà un coucher de soleil joliment transcrit, avec des images qui dépassent les clichés habituels du genre.

Je m'interroge sur "inclination", est-ce volontaire ce remplacement du plus attendu "inclinaison" ? Sans doute.
"En survol au-dessus d'un clapotis de sable d'une mer parcourue d'empreintes périssables" : ce passage est un peu lourd, notamment avec les "d'un" et "d'une" successifs.
"Langueurs" arrive un peu trop vite après "alangui".

Malgré ces quelques défauts, j'aime beaucoup ce coucher de soleil qui (se) décline en belles touches de questionnements et d'émotions.

   Anonyme   
1/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une jolie description de la plage au crépuscule.
" L’or des lueurs lèche les bords alvéolés
D’un bouquet de pas aux pétales étalés " original.

   Robot   
1/7/2015
Je suppose que s'enversailler rappelle une image à l'auteur, le coucher de soleil derrière le château ? La plage et le ciel se font courtisans à la vue du crépuscule.
C'est ainsi que je perçois cette métaphore intéressante.

Je suis allé vérifier si le mot calisson avait un autre sens que celui des friandises d'Aix. Le jour qui tente de fouiller des bonbons provençaux en survol au dessus d'un clapotis de sable ? (l'expression crée une image ridicule dans mon imagination)

"en survol au dessus d'un clapotis de sable d'une mer parcourue d'empreintes." C'est vraiment compliquer par une métaphore assez lourde. . Le soir sirote l'intime de nos foulées ? (tout en étant alangui sur le ciel)

A part le dernier quatrain j'ai beaucoup d'incompréhension sur ce texte probablement parce que l'absence de ponctuation empêche de savoir ou terminer les phrases et leur donner leur véritable logique.

Je préfère m'abstenir d'une appréciation car je suis peut être dans une tournure d'esprit un peu trop cartésienne pour goûter ce poème.

   lala   
1/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,
Après quelques lectures de ce poème, je manque de clés pour en savourer toutes les facettes.
Aucune ponctuation dans les deux premiers quatrains, toujours aucun point jusqu'à la fin, mais bon nombre de virgules tombées ici mais pas là par hasard.
Un côté "cadavre exquis" pour passer des calissons au clapotis.
Ces vers m'ont plu : "Négligemment alangui sur le ciel, le soir" et "Lentement les rougeoyantes chairs du couchant".

   Francis   
2/7/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le spectacle d'un coucher de soleil sur la mer m'a toujours fasciné. Chaque été, j'aime m'asseoir sur le muret du Roaliguen et contempler cette mer apaisée qui efface châteaux de sable, traces de pas tandis que les lumières de Saint Jacques clignotent et que l'horizon s'embrase. J'ai retrouvé dans ce poème les émotions que j'espère revivre cette année encore à Sarzeau.


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