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Poésie contemporaine
MFAYARD : Poème à un amour lointain [Sélection GL]
 Publié le 25/07/19  -  13 commentaires  -  610 caractères  -  252 lectures    Autres textes du même auteur

Tu es là, sur ma table...


Poème à un amour lointain [Sélection GL]



Je t’ai rejointe en ce poème,
Refait des liens avec mes mots.
Des liens qui ne sont plus les mêmes
Que le contact de nos peaux.

La peau de ta main dans la mienne.
Celle de ton corps contre le mien.
Peu de chances que ça revienne,
Même si j’en avais le dessein.

Quand je t’appelle avec mes rimes,
Que tu reviens entre mes mots,
Tous mes souvenirs se raniment
Et de nouveau le ciel est beau.

L’acte doux d’écrire ce poème
C’est conjuguer le verbe aimer,
Retrouver le bonheur suprême
De me perdre sous tes baisers.


 
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   Myndie   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

même si l’on relève parfois quelques naïvetés dans la formulation, quelle fraîcheur et quelle douceur dans ce poème !

Rien n’est suggéré, tout est clairement dit mais c’est par petites touches de tendresse, légères, sans dièse et sans heurt.
Le style est limpide, épuré , spontané mais il véhicule délicatement une émotion que l’on sent poignante chez l’auteur.

La dernière strophe est ma préférée, qui contrebalance le côté un peu trop « bateau » des trois autres.

une jolie lecture

   poldutor   
1/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Belle poésie sur la séparation, alors que l'amour est encore si fort.
Évocation des doux moments passés dans l'intimité et qui ne sont plus qu'un souvenir, que les vers adressés à l'être aimé permettent de faire revivre et embellissent le moment.
Très doux, très amoroso.
Bravo
E.L

   Provencao   
2/7/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
"Quand je t’appelle avec mes rimes,
Que tu reviens entre mes mots,
Tous mes souvenirs se raniment
Et de nouveau le ciel est beau."

J' ai bien aimé ces vers, où l'écriture et les rimes du beau se tiennent, dans le retrait, à l'écoute du bonheur là posé sur la table.

Dans" l'acte doux" résonne" le bonheur suprême " le langage purifié par le souvenir ne murmure plus que le dessein.

J'ai bien aimé l'ascèse du lien donnant l'offrande au souvenir. Dans le silence de l'écriture, votre amour vit caché en celle qui revient en vos mots. Avec pudeur et retenue, sans emphase.


Le Verbe aimer est le poème en paix qui habite votre intérieur .

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Robot   
5/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Elles sont si belles les amours passées quand elles remontent à notre mémoire et raniment les sensations. Le dire de cette manière simple est spontanée donne à la lecture une sentimentalité touchante. Les mots sont ici comme des notes bien accordées qui évoquent sans imposer.

   Anonyme   
25/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

J'aime bien ce joli poème de souvenirs dont la musicalité
est chantante.
De bien belles choses en peu de vers mais souvent les octo
se prêtent bien à ce genre de rythme.

Tous mes souvenirs se raniment
Et de nouveau le ciel est beau.

La catégorie contemporaine nous propose le pire comme le meilleur.
Ici nous sommes près des sommets de la poésie, il faut le souligner.

   Vincente   
25/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien
"Tu es là, sur ma table...". Ce sont ces quelques mots, s'adressant à un amour passé, qui m'ont le plus séduit. Très belle trouvaille.
J'ai aussi beaucoup aimé :"Que tu reviens entre mes mots,".

Pour l'ensemble, je trouve le regard touchant et sympathique, mais la forme très "carrée" en quatre quatrains d'octosyllabes est trop systématique (un empilement de multiples de quatre, en fait d'apparence et de perception, assez "scolaire"). D'autant que le registre est plutôt convenu, à part les deux occurrences citées plus hauts (exergue et v10). Le propos autour des sensations insaisissables de l'amour enfui aurait à mes yeux était plus adapté à une forme plus souple.

   Anonyme   
25/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
" Je t’ai rejointe en ce poème,
Refait des liens avec mes mots."
Un poème qui, avec ses mots, tente de redonner vie au souvenir d'un amour défait.
" L’acte doux d’écrire ce poème
C’est conjuguer le verbe aimer,
Retrouver le bonheur suprême
De me perdre sous tes baisers."

" Quand je t’appelle avec mes rimes,
Que tu reviens entre mes mots ".

Par contre, j'ai trouvé un peu convenu : " ta main dans la mienne "
" ton corps contre le mien " " de nouveau le ciel est beau."

Une façon poétique de revivre un amour.

   papipoete   
25/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour MFAYARD
Je t'ai perdue, il ne me reste que le souvenir de nous, quand nous ne faisions qu'un. Mais quand j'écris pour toi un poème, je te retrouve en rêve, qu'en rêve...
NB délicate poésie qui nous donne envie d'écrire, d'écrire un mot pour une Colombine, que Pierrot nous aimions tant !
Les vers aux tendres assonances, vont et viennent au fil des mots, comme une chanson douce, que me chantait...

   Davide   
25/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour MFAYARD,

L'écriture d'un poème - comme une mise en abyme - devient pour le narrateur le moyen de "rejoindre" sa bien aimée, de ranimer ses souvenirs et de les rendre réels, au détour d'un baiser, l'espace d'un instant.

Je trouve "mignonne" la simplicité de cette évocation, mais le vocabulaire et l'expression me paraissent un peu trop... enfantins, trop premier degré. Déjà, la "tournure" de l'exergue interpelle : qui est là sur la table ?

De plus, je n'ai pas aimé cette deuxième strophe, notamment ce passage :
"Peu de chances que ça revienne,
Même si j’en avais le dessein."

Sans parler du "ça" plutôt disgracieux en poésie, l'imparfait ("avais") après "même si" suggère que le narrateur n'a plus envie que "ça revienne" (!) puisque l'ensemble est écrit au présent.
Ou peut-être laisse-t-il entendre le désespoir, le renoncement ? J'en doute.

Par ailleurs, je trouve laborieux les deux premiers vers de la quatrième strophe : "L’acte (...) d'écrire (...) c'est conjuguer"...

J'ai beaucoup aimé le positionnement du narrateur et l'expressivité de la troisième strophe. Pour le reste, je suis plus mitigé.

Merci pour la lecture,

Davide

   senglar   
25/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour MFAYARD,


Sur la table, sous la plume, dans la tête où un amour lointain se reconstruit, amour perdu que l'on recoud pour s'illusionner encore. Le souvenir est doux mais c'est un rêve. On est dans la nostalgie, le jeu et l'on se fait plaisir.

Pourquoi pas après tout, il n'y a pas de mal à se faire du bien et l'on fait ce que l'on veut avec ses souvenirs.

Idéal je suis ton vassal !

Du côté de chez Rimbaud il doit bien y avoir le mot "Féal"... beaucoup plus beau !


Senglar

   STEPHANIE90   
25/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour MFAYARD,

l'absence d'un être aimé, un beau sujet de poésie.
Je n'ai pas retrouvé (malheureusement) dans vos vers ni la passion, ni la mélancolie profonde de la perte de cet amour perdu. C'est bien dommage car, à la fin de ma lecture aucune image ne me reste.
Je n'ai pas su apprécier :
votre première strophe avec les verbes avoir, faire et être ainsi que la répétition du mot "liens" sur deux vers qui se suivent. Ceci dit c'était peut-être voulu ?
Deuxième strophe : vos rimes en ienne et ein > de même type d'assonances, avec de plus mienne et mien qui se suivent sur deux vers.
Votre troisième strophe est pour moi la plus jolie
"Quand je t’appelle avec mes rimes,
Que tu reviens entre mes mots,
Tous mes souvenirs se raniment..."
Peut-être quelques petites retouches pour faire vibrer de nostalgie ces moments d'amour enfouis. Un grand merci pour la lecture, cordialement,
Stéphanie

   cherbiacuespe   
25/7/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Une poésie simplissime d'une redoutable efficacité. Même les rimes un peu justes coulent doucement aux oreilles, et c'est un art raffiné que de parvenir à ce résultat. Malgré l'étalage des regrets, on sent toute la tendresse passionnée de cette relation aujourd'hui achevée.

Morbleu, mais comment peut-on se séparer d'une telle délicatesse ni lui donner une seconde chance - Peu de chances que ça revienne, Même si j’en avais le dessein -, pour aller où, vers qui?

Très belle déclaration d'amour perdu.

   Cristale   
28/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est un joli poème Mfayard, tout frais de simplicité,
mais qui parfume la page d'un amour nostalgique et délicieux.

L'alternance masculine-féminine des rimes alternées
est à souligner pour ce contemporain car cela donne
aux vers une douce musicalité en osmose avec
l'essence du texte.

Au plaisir de vous relire,
Cristale


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