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Poésie en prose
Mintaka : La force des mots
 Publié le 15/11/22  -  11 commentaires  -  767 caractères  -  232 lectures    Autres textes du même auteur

Dans tout ce qui nous fait.


La force des mots



Dans le mystère de nos solitudes enfantines ; dans le regard venant des siens, des autres comme de soi ; dans les souvenirs acquis, oubliés ou volés ; dans les longues attentes de rêves ou d’espoirs qui ne viennent jamais ; dans les jours heureux au milieu des tempêtes ou de mélancolie sous des soleils ardents ; dans les dénis ou les offrandes ; dans les amours qui suivent, fuient, fusionnent ou condamnent ; dans le rayonnement du doute ou l’enclos des certitudes ; dans chaque part d’humanité reçue ou d’indifférence subie ; dans tous ces temps qui viennent, qui passent, que l’on retient ou qui nous fâchent ; dans la magnificence, l’innommable ou la simplicité… naîtra alors, du plus profond de cette abondance, la force d’émotion des mots qui nous habitent.


 
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   Anonyme   
15/11/2022
Ce que j'ai aimé :
------------------
L’idée générale.

Ce que j'ai moins aimé :
-------------------------
L’énumération successive sillonnée de ces point-virgule pas très « esthétiques » et l’absence de fluidité.

Conclusion :
------------
Un texte bien écrit malgré son côté « ronron » mais qui ne m’a pas procuré d’émotions poétiques.

   senglar   
15/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Mintaka,


Panorama exhaustif de ce qui peut faire "la force d'émotion des mots qui nous habitent" où l'anaphore pointe les réservoirs à exploiter si l'émotion nous fait, éventuellement, défaut. Elle est ici au plus efficace et au plus brillant d'elle-même.
Cette anaphore, sous l'égide de la banale préposition "dans", donne vraiment toute sa force à l'étendue des possibles. Cette préposition vous doit des remerciements pour l'avoir ainsi sortie d'un relatif anonymat et d'une relative médiocrité.
Et vous vaut l'admiration du poète.

Elle et lui conséquemment vous en savent gré :)

   Pouet   
15/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Slt,

j'ai bien aimé ce résumé d'une "vie" propice à l'inspiration.
Il y a ici comme une respiration des mots, quelque chose à entrouvrir, mais rien à forcer, simplement à polir la clé.

J'ai trouvé ces vocables justes, simples, sans emphase, simplement porteurs de sens.
Il me semble qu'en peu de mots beaucoup de choses sont évoquées, ce qui n'est pas si évident à faire. La force est bien là.

   Eskisse   
16/11/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Mintaka,

Je trouve certaines énumérations au sein de l'anaphore très belles voire intrigantes : "dans les amours qui suivent, fuient, fusionnent ou condamnent ;" "dans tous ces temps qui viennent, qui passent, que l’on retient ou qui nous fâchent". Elles laissent une part d'imagination au lecteur. Certains mots ont une force qui me parle : " dénis ou les offrandes" ou encore "l'innommable" . Chacun peut mettre ce qu'il veut sous ces mots, c'est là une des forces de ce poème.
Mais j'ai trouvé la fin déceptive: j'aurais aimé que l'auteur insiste encore davantage sur cette force des mots, je ne sais pas trop comment...

Merci du partage.

   Lotier   
17/11/2022
Une quête quasi désespérée de cerner l'acte poétique, à travers un objet poétique s’apparentant à une liste, mais qui n'est pas mise en valeur dans cette mise en page et cette ponctuation.
Sur le fond, cette recherche des causes me semble réductrice quand il s'agit de convoquer un sentiment et les mots qui l'expriment. Je ressens comme un désir d'appropriation de la chose poétique, une objectivation qui vient à l'encontre de ma vision.
Cela me rappelle, quant à la quête désespérée, le grand œuvre de Mallarmé, le Livre, dont le manuscrit inachevé a été publié à titre posthume… mais Mallarmé inverse la logique : « ce n’est point avec des idées que l’on fait des vers. C’est avec des mots ».

   Cyrill   
20/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Que voilà une belle prose, à la fois sobre et toute entière au service de l’émotion.
Elle met en lien ce qui constitue peu ou prou chacun de nous. Ce qui fait que je me sens partie prenante et agissante, bien que seulement lecteur, de ces mots.
Tout ce qui est évoqué ici constitue ce qui fait la vie, et j’aime bien la cadence imprimée à cette suite de compléments de lieu qui enfle doucement jusqu’à n’être ( naîtra ! ) plus que points de suspension, comme une baudruche qui aurait éclaté.
Merci pour l'espoir insufflé, car c'est de l'espoir, n'est-ce pas ?!

   Queribus   
26/11/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

J'ai bien aimé l'idée générale de votre texte. par contre, j'ai moins aimé le côté"énumération avec, de plus, des points-virgules pas très esthétiques , selon moi bien-sûr. Le texte est court et dit beaucoup de choses mais il me semble que la forme soit à reprendre.

Bien à vous.

   Marite   
11/12/2022
 a aimé ce texte 
Bien
" ... la force d'émotion des mots qui nous habitent. "
Si vrai et dans cette énumération il me semble que presque tout a été évoqué et pour cela j'en ai apprécié la lecture. Cependant une présentation plus aérée aurait peut-être été mieux adaptée car l'ensemble ainsi présenté m'apparaît plutôt comme une sorte de réflexion en prose, la poésie qui s'y cache ne s'est pas révélée à ma sensibilité.

   TomAstral   
12/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Beaucoup de tournures de phrases m'ont parlé - "dans chaque part d'humanité reçue ou d'indifférence subie" - tout comme j'aime l'idée centrale du texte : l'écriture peut tout englober, le positif comme le négatif, tout peut devenir terreau pour l'expression. Une manière de dire que quel que soit ce que la vie nous réserve, on pourra toujours en faire œuvre de création et de partage.
Merci et à une prochaine.

   Lavekrep   
11/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonsoir Mintaka,
je lis que vous méditez beaucoup sur les pourquoi et comment de l’acte poétique et c’est encore une fois très intéressant.

“ Naîtra alors,…, la force d’émotion des mots (maux) qui nous habitent”.

Je me suis permis ce petit rajout car, il me semble que les plus grandes poésies s’écrivent souvent à l’encre d’une mélancolie, d’une peine, d’une colère, d’une fêlure ou de vagues d’espoirs qui viennent s’échouer sur une plage, emmenant au passage quelques châteaux de sable, réduisant à néant quelques rêves d’enfant.
Je vous remercie pour ce texte, j’ai pris grand plaisir à le lire.
Lavekrep Codaraque.

   Provencao   
19/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Mintaka,

Belle écoute en votre prose de l'insaisissable. J'ai beaucoup aimé ce fait d'être traversé(e) par cette melancolie accordée parfois d’une offrande, c’est aussi à mon sens , soutenir notre propre décentrement, notre propre manque…

Au plaisir de vous lire
Cordialement


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