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Poésie libre
Stephane : Pour que cessent les maux
 Publié le 14/11/22  -  11 commentaires  -  439 caractères  -  275 lectures    Autres textes du même auteur


Pour que cessent les maux



Toi la ville
qui pleure les noms
de ceux qui foulèrent tes veines
vois comme ma peine est grande
quand la nuit s’enracine
aux pieds de tes tourments
Ne peux-tu un instant
suspendre ta voilure
pour que cessent les maux
de nos vaines errances
Toi que le flou divise
en branches successives sur la scène mouvante
de l’infinie tristesse
offre-nous le regard d’un horizon nouveau


 
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   papipoete   
15/11/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Stephane
Je vois un texte d'apparence banale s'il évoque une ville, avec ses trépidations ordinaires ; mais ce texte paraissant le lendemain du 13 novembre, tel celui de 2015 mettant Paris à feu et à sang, le sens de vos lignes prendrait une autre tournure !
NB comme je ne suis pas certain du rapprochement, avec ce que j'écris plus haut, je ne puis noter.
Il peut s'agir de toute autre chose ; embouteillages dans les rues, manifestations incessantes, grève des transports...
Edit le 15 11 sur avis du 14...
Je suis passé bien trop vite sur les 3 premiers vers ( le téléphone m'a peut-être dérangé pour quelque " congé formation " )
Et cela change tout, et annule mes 2 lignes finales !
Et conforte mon impression sur le scénario, que j'imaginai plus haut ( Bataclan et les terrasses de café sous le sang ) cela n'engage que moi bien sûr, mais ceci est mon interprétation...

   Donaldo75   
14/11/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir Stéphane,

Etonnant, ce poème est nettement moins long que ceux auxquels je m’étais habitué issus de ta plume ; j’ai presque eu l’impression que le copier / coller avait été interrompu par une divinité malfaisante ou un orage dans le continuum spatio-temporel. Ceci étant dit, il va à l’essentiel dans le message qu’il véhicule et sa façon de l’exposer me fait penser à de la poésie en prose plus qu’à du libre, ne serait-ce que par le découpage mais qu’importe le tiroir tant qu’il y a l’ivresse disait le capitaine Haddock alors je ne vais pas bouder mon plaisir de lecture.

   Cristale   
14/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"Toi la ville
qui pleure les noms
de ceux qui foulèrent tes veines"

Trois vers qui sont tout un poème et suffisent à me faire entrer sur la pointes des pieds dans l'atmosphère étouffante des évènements douloureux qui s'y sont déroulés.

Un poème sans discours qui dit juste ce qu'il a à dire, sans nous en mettre plein la vue mais qui, surtout, nous en met plein le coeur avec, toujours, ce petit brin d'espoir au vers final.

La signature "Stéphane" est fidèle à son auteur.
Jolie veine de plume.
Bravo et merci.

Cristale

   Provencao   
14/11/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Stephane ,

" Toi que le flou divise
en branches successives sur la scène mouvante
de l’infinie tristesse
offre-nous le regard d’un horizon nouveau "


Un véritable coup de coeur pour moi. Bel émoi. Belle contenance, belle espérance

Belle prédiction en vos mots choisis, simples et nobles.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
14/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Stéphane,

J'aime beaucoup.

Je trouve qu'il y a un travail derrière chaque mot, impressionnant.
L'ensemble est à la fois poétique, clair et on sent derrière l'écriture une volonté de personnaliser un maximum la ville, et les choses auxquelles le locuteur se raccroche en voyant la ville.

Merci pour ce partage.

   Lotier   
15/11/2022
Tant de noms gravés sur les monuments aux morts avec la plupart du temps un soldat en bronze dans une allure glorieuse. Le roman national s'est tellement nourri de ces hommes qui ne demandaient rien.
Tous les massacres donnent lieu aux mêmes tentatives de récupération.
Ici, bien sûr, pas de récupération, juste un terrible constat « que le flou divise en branches successives ». Ce poème est une prière adressée à une ville personnifiée, comme pour conjurer l'impuissance des poètes…
Le poème est lui-même très flou et cela rajoute à la tristesse et à l'impuissance…

   StephTask   
15/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Stéphane,

Une fois de plus, quel talent ! Il est tellement difficile de convaincre avec ce type de poésie, car on ne peut se reposer sur les balises des règles de versification du classique.
Ici la personnification de la ville avec ses rues/veines fait face à la tristesse du poète qui suggère avec subtilité la disparition de ceux qui la peuplaient. La ville pleure, mais elle est également à l’origine de nos maux et de nos morts. En réfléchissant, on se dit que la ville c’est nous et que pour la changer, nous devons aussi changer, en portant notre regard sur un horizon nouveau. Merci !

   Eskisse   
16/11/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Stephane,

L'adresse à la ville rend touchante la complainte du narrateur.
De belles formules " la nuit s'enracine / aux pieds de tes tourments" et " sur la scène mouvante
de l’infinie tristesse"
Une ville-bateau ( " voilure") qui semble évoluer sur " l'infinie tristesse"
Et à la fin, ce souhait d'une métamorphose de la ville comme complice des désirs du narrateur..

   Atom   
18/11/2022
 a aimé ce texte 
Bien
La solitude urbaine joliment et efficacement contée ici en quelques vers.
Je trouve juste étrange cette majuscule pour le "Toi" accusateur qui désigne la ville mais qui sonne aussi comme une dévotion.
Autrement, le titre me semble assez mal inspiré.

   Stephane   
18/11/2022

   Raoul   
4/12/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
J'aime beaucoup cette harangue à la ville, ville effleurée de façon originale, tentaculaire. J'aime bien le jeu des vains et veines, assez habile pour ne pas être pesant.
J'aime beaucoup le "Toi que le flou divise" à la fois très évocateur et mystérieux, comme une vision alchimique d'initié.
Seul bémol : le titre.
Et peut-être aussi le "horizon nouveau" parce-que l'inversion clos l'expression alors qu'un "nouvel horizon" aurait été plus ouvert et donnant plus d'élan... Et, là, je pense au "Quand on aime il faut partir" de Cendrars.
Merci pour cette lecture.


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