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Poésie libre
MissLady : Si la chimère
 Publié le 14/03/13  -  7 commentaires  -  755 caractères  -  193 lectures    Autres textes du même auteur

Malheureusement, à tout instant, la guerre est présente quelque part dans le monde, et l'enfant qui devrait sourire se voit contraint de pleurer.
Comment ne pas en être profondément atteint ?


Si la chimère



Si la chimère aboie
Si le dragon larmoie
Si battent les ailes des démons
Comme de grands éventails de palmes et puis de plumes
Si le souffle de l’antre à la gueule échauffée
Allume l’enfer des napalms et consume
Les chairs de tendre pêche
Alors pleure !
Pleure la rose abolie !


Pleure la paille de crèche
Abandonnée stérile au feu qui liquéfie
Les pierres et les arceaux
Et qui broie en sanglots les chants les plus ardents


Pleure, âme déchirée
Quand le son de la charge a pour écho les cris
Quand la chimère aboie
Quand le dragon larmoie
Quand les démons de fer battant des ailes
Déchirent de leurs clameurs cruelles
Tout ce qui vit !


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   brabant   
14/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne peux rester insensible à ce cri aux accents des âges obscurs et bibliques appliqué comme une supplique aux guerres d'aujourd'hui, révélateur de la faillite de l'ONU, du Conseil de Sécurité et du Tribunal Pénal International. Honte aux "Grands" de ce monde ! L'homme est resté un loup pour l'homme !

   Lunar-K   
14/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour MissLady,

Un poème qui tend à s'éparpiller un peu trop dans ses métaphores à mon goût. Cela n'en rend pas la compréhension aisée. Certes, on comprend que c'est antimilitariste, la description d'une quelconque apocalypse humaine, mais difficile d'entrer davantage dans le détail entre ces chimères et dragons, ces roses abolies, ces pailles de crèche, etc. Beaucoup trop d'images qui se succèdent sans lien véritable il me semble.

Il y a cependant un certain élan. Et clairement une imagination forte derrière tout ça. Dommage qu'elle ne soit pas un peu mieux concentrée, un peu plus cohérente. J'aime aussi assez bien le rythme et la construction du texte, avec cette reprise des premiers vers dans les derniers. Le problème étant peut-être qu'entre ces deux occurrences, il ne se passe pas grand-chose, de sorte qu'on a un peu l'impression de tourner en rond, voire de ne pas tourner du tout. Il aurait à mon avis fallu espacer davantage la reprise, et pour ce faire développer en conséquence le coeur du texte.

Pas du tout convaincu donc. Je salue cependant l'imagination, peut-être trop débridée encore, mais prometteuse néanmoins.

Bonne continuation !

   Anonyme   
14/3/2013
Bonjour,
Je pense que vous n'auriez pas dû mettre de préambule à votre poème.
Vous obligez le lecteur à une émotion avant même de vous avoir lue.
Qui va dire ici :
" oh moi, la souffrance des enfants...pfff "

Soit, vous nous dites dans votre écrit pourquoi vous pleurez la guerre, soit, vous laissez le lecteur s'approprier votre texte et vivre ainsi ses propres émotions.

Je suis passée complètement à côté de vos vers puisque j'ai cherché les enfants...

Je suis désolée mais cette lecture est un raté pour moi.

Je n'évalue donc pas.

   Rathur   
14/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je trouve aussi que l’incipit réduit la porté de ce qui peut être perçu dans cet écrit. Est –t-il indispensable d’en créer un ?

Vous amenez là une définition ouverte de la notion de chimère. D’après celle de la présentation donc, les mesquineries terribles des armes qui parlent. On peut l’entendre aussi et la ressentir grâce à vos belles images comme celle à propos de la condition humaine puis de l’existence du vivant.

La chute est en redondance avec ce qui a été mis en abîme plus haut. Elle reste à créer. « Tout ce qui vit » paraît bien insuffisant par rapport à ce que vous êtes capable d’animer. Vous avez du faire l’impasse.

L’impression d’ensemble, après plusieurs lectures, laisse la part belle à l’évocation. Vous ne vous contentez pas des formulations et vocables éculés. Il y a de l’air de la liberté qui plane, tout en faisant réfléchir.

   Pouet   
14/3/2013
"Pleure la rose abolie", je trouve cela bien trouvé, poétique.

Je suis moins fan de "la chimère aboie" , "le dragon larmoie" et donc de sa répétition.
Finalement peu de vers dans ce poème car la fin reprend un peu le début.

Le fond bien sûr nous ne pouvons qu'y être sensible, j'avoue être moins convaincu par la forme et ses métaphores.

Beaucoup de pleurs, de larmes et de cris pourtant je suis resté assez en dehors pour cette fois.

Bien sûr cela n'est qu'une question de goût et non un jugement de valeur.

Bonne continuation

   troupi   
14/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Miss Lady doit bien souffrir en écrivant ce texte, d'ailleurs qui pourrait être insensible devant un tel sujet.
Mais Miss Lady nous jette ses métaphores dans un désordre brutal qui ne parvient pas à convaincre vraiment.
Peut-être l'abondance des images qui nous éloigne du sujet par l'effort que nous devons déployer pour les comprendre ?

   Anonyme   
25/7/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'aime pas vraiment c'est "Si", et une fois encore cela se confirme.

J'ai été très déçu par votre texte, qui n'est pas à la hauteur de votre incipit, celui-ci étant bien plus proche d'un ressenti, pas pompeux pour un sou, alors que votre écrit n'est que cela, de "l’esbroufe";

Vous êtes dans l'excès, tout ce que vous exprimez ici, comme émotion, n'arrive nullement à me persuader de vous suivre dans votre réflexion, à ce bien fondé de votre discours.

Comme dans cette strophe-ci :

" Pleure la paille de crèche
Abandonnée stérile au feu qui liquéfie
Les pierres et les arceaux
Et qui broie en sanglots les chants les plus ardents "

Je n'arrive pas à adhérer à ce genre de phrasé, bien trop dans l'éloquence, ce "déclamé" m'a éloigné de l'intention qui me semblait être plus "vraie".

C'est en cela que ce texte m'a déplu.


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