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Poésie libre
MissNode : Ferveur arrachée
 Publié le 23/03/13  -  10 commentaires  -  672 caractères  -  303 lectures    Autres textes du même auteur

Le vert nouveau attendrit la gravité des ombres hivernales.


Ferveur arrachée



L'ardeur sature parfois
charge d’âmes rendue au-delà
de ma stature à mon insu

À mon insu me minent
mes brisures à nouveau vives
restées tues et je lambine

Et je lambine berçant mes rêves
cherchant la trêve
au désert des rues
dans l’amer dans les nues

Dans les nues je me pâme
ignorant les mannes
hurlant aux labours
au labeur trop lourd

C'est une guirlande
en interrogations
balancée aux étoiles
d'une zélée gourmande

Vois-tu le soleil s'arracher des toits coulants ?
À la rivière il y a une libellule
Il y a un sablier qui jamais ne se vide


 
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   Anonyme   
7/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Voilà un poème "hermétique" qui me plaît ! Je ne vois pas trop de quoi on parle, sauf que c'est pénible, pesant. Une ambiance fort bien évoquée, pour moi, de lassitude, de résignation, et pourtant, en dessous, pas loin, je ressens une possibilité de renaissance exprimée dans la dernière strophe... Le jeu sur les sonorités, les reprises, est peut-être un peu voyant à mon goût, mais d'un autre côté sans doute participe-t-il de l'efficacité de ces vers. Superbe dernière strophe, à mon avis (ah, les toits coulants !).

   Labrisse   
11/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Après une première lecture on retrouve pour du libre une poésie qui rime assez pour l’oreille, par des parentés de la scansion et des bouts rimés de fin de vers.

Ce poème n’est pas inintéressant, il n’st pas mal écrit, mais il pêche a mon sens par un excès de lyrisme et je trouve cela un peu trop. Le sujet est fortement imprimé de spleen sans que l’on puisse dire exactement de quoi il retourne précisément, en tirer une exégèse exacte et simple… or mon gout personnel est à de la simplicité jusqu’au point de la lumière aveuglante. Je peux me tromper mais je trouve cette écriture féminine, une forme de gourmandise poétique tente d’y ouvrir les plus beaux palais et les meilleurs banquets mais l’amertume du fond fait retomber la magie qui semblait prendre et, déception, n’opère pas. Dommage.

Bien à vous,

Labrisse.

   Anonyme   
23/3/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai pas compris de quoi parle ce poème.
Je l'ai lu à haute voix plusieurs fois et non...je suis désolée mais à mon oreille, ce n'est pas joli.

   leni   
23/3/2013
Ce poème m'est tout à fait incompréhensible Les sonorités se bousculent Il y a certainement une clef comme pour la pierre de rosette Mais je n'ai pas le talent de Champolion Mon salut cordial Leni

   brabant   
23/3/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour MissNode,


Je vois ici le renouveau/la renaissance de la nature briser l'harmonie d'un endormissement (hibernation/hivernation) de l'être qui renâcle à se réveiller car il sait que se réveilleront les "brisures", aussi lambine-t-on la tête dans les nuages où il est possible de se pâmer encore un peu et d'ignorer le labour/les labeurs et leurs richesses. Ô les friches ! Aïe les épines !
Vivent la fête et ses guirlandes ! Que le ciel s'arrache des toits ! Et comme dirait le poète : "Ô temps suspends ton vol et vous heures propices suspendez votre cours !" (je cite de mémoire)

Il m'a fallu beaucoup de lectures pour apprivoiser ce poème. Je n'avais tout d'abord pas trop aimé les reprises "à mon insu/ A mon insu" etc... etc... que j'avais trouvées pâlottes et peu convaincantes, et le verbe "lambine" appartient à un autre registre de langue, trop familier pour accompagner l'intensité de la rêverie ou plutôt du spleen qui traverse ce texte.
"A la rivière il y a une libellule" me semble bien léger et contradictoire avec le sablier qui ne se vide pas.

Bon, ben voili voilou...

Faible en ce qui me concerne malgré ces superbes "toits coulants".

   MissNode   
25/3/2013

   tchouang   
26/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour. je trouve le premier tercet très faible. ça n'a pas vraiment de sens, on dirait preque de l'écriture automatique. dommage. après c'est un peu mieux. une tonalité mélancolique se dégage du poème et on a quelque chose à quoi se raccrocher.

   Anonyme   
11/5/2013
Je pourrais prendre le contre-pied de ce qui précède et vous faire des agaceries pour ces toits coulants qui pour ma part m'évoquent irrésistiblement un calendos en train de se barrer (je sais, je ne suis pas poète pour deux sous, hermétique à la beauté et à l'élégance de surcroît).
Mais ça ne ferait qu'un commentaire inutile de plus.
Je suis sûr que vous voyez très bien ce que je veux dire.

   yi-nkwel   
8/8/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ferveur arrachée est un beau texte. Il importe par l'effet poétique qu'il produit dans l'esprit du lecteur averti.Personnellement, je me plait et me plairai à le lire puisque les images qui défilent convainquent de son intérêt:"mes brisures à nouveau vives";"guirlande en interrogations"...

   Anonyme   
22/4/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Lecture de plus et découverte qui s'auto-persuade que ... j'apprécie avec exagération ce genre de texte, reflet parfait de ce que je ressents être le regard d'une femme, jamais agressif, jamais "reprocheur", toujours attentif aux toutes petites choses comme ces affreux insectes qui portent le joli nom de libellules.
Et tout est tellement "clair" dans vos expressions de "sentis"...zélée gourmande, vous êtes et, quelque part le monde compte sur votre gourmandise.

Superbe, continuez. Ne fût-ce que pour ceux qui aiment cette poésie des femmes de nos jours...


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