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Poésie libre
MissNode : Souffles
 Publié le 17/12/12  -  12 commentaires  -  1287 caractères  -  278 lectures    Autres textes du même auteur

Quand les torrents reflètent les bouillonnements intérieurs.


Souffles



Molle indolence
en apparence
sieste au rocher
à l'aplomb de l'eau

Ballottée d'inconstance
l'intérieur emballé
de chevaux de bataille
volcans toujours alertes

Vivace lessiveuse
de sons douloureux
Gourmande lavandière
attisant la soif
mes plus amples tendresses
les lumières sonores
le bruit des souffles
les interstices
de silence
oxygénant

Seul le ventre
colonne de manque
joue l'aspirateur goulu
dévore les nourritures
les méprise les pile
souffle sa mort
siffle son fiel
de croupissantes rengaines

---

La mer chuinte
de feulements
L'eau ou le vent

De l'air
de la rivière
lequel souffle…
bouillon des cascades
soupirs des frondaisons

Les collines s'époumonent
d'un râle qui pique
droit dans les gorges
du torrent

Les coulées capricieuses
s'échappent du lit
bondissent
sur les feuillées
mugissent
dans les tunnels
d'entre les branches

Le son lance
ses nuées d'échos
sur les cimes
un grand souffle
sur le versant

Comment savoir
le bruit de l'eau
du bruit du vent


 
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   Artexflow   
7/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte que j'ai lu trois fois de suite sans en détacher de sens réel. Ce n'est pas forcément un mauvais point, d'autant qu'ici l'émotion se ressent, pour ma part curieusement profondément, curieusement parce qu'en fait je n'ai rien compris, profondément parce qu'au delà du sens formel, il se dégage quelque chose de ce poème.

De manière générale je préfère quand, en poésie, il y a des rimes, ici c'est le cas au tout début et à la toute fin.

La rime des deux premiers vers a gêné ma lecture, puisque je m'attendais à ce que vous continuiez sur votre lancée par la suite. Notez bien que je n'aurais pas fait cette remarque s'il n'y avait tout simplement pas eu de rime.

En revanche celle de la fin me semble très bien amenée, par ailleurs c'est le moment de votre texte où le sens est le plus évident, mine de rien, et sans trop pouvoir expliquer pourquoi, je trouve que c'est un tour de force.

Je note B+ parce que je suis attiré par le mystère de ce texte, en revanche je ne note pas mieux pour la rime des deux premiers vers, ainsi que le manque (relatif) du champ lexical de l'eau, qu'on aurait pu s'attendre à retrouver plus présent dans ce texte, compte tenu de votre résumé (qui entre en contradiction directe avec votre titre d'ailleurs ?)

Comprenez-moi bien, je ne critique pas particulièrement le manque de champ lexical de l'eau pour lequel j'ai un intérêt tout à fait classique, simplement que je m'attendais à un poème aquatique, avec ce résumé.

Pour la même raison, donc, je ne comprends pas bien votre titre.
Je serais ravi d'obtenir plus d'explications sur ce texte !

On dirait pas comme ça mais globalement je l'ai beaucoup aimé votre poème :)
Bravo à vous !

   Anonyme   
17/12/2012
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Bonjour MissNode

Je lis et je relis mais je ne ressens rien.

Ce texte est froid, du moins à ce qu'il me semble.

L'absence de verbes m'incommode ainsi que les retours intempestifs à la lignes qui "hachent" la narration.

Pour moi cette écriture manque de poésie et c'est dommage.

Avec un peu de travail, peut-être gagnerait-elle une amplitude émotionnelle susceptible de me toucher...

A trop épurer c'est le vide qui prédomine.

   Marite   
17/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
La succession d'images : le rocher à l'aplomb de l'eau ... la mer ... l'air ... le vent ... les collines ... la rivière ... et la sensation de profusion et de confusion dans les sensations m'ont laissée à la porte de ce monde, égarée à la première lecture.
Puis, la seconde partie, lue séparément, à partir de : " La mer chuinte de feulements ... etc" m'a séduite.
Mais la première partie reste toujours assez mystérieuse pour moi.

Ces deux parties me semblent avoir été écrites séparément, avec un besoin d'expression différent. Je n'arrive pas à faire la liaison entre les deux.

   brabant   
17/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour MissNode,


Surprenant, le moins qu'on puise dire est que ça bouscule. ça décoiffe. L'impression que j'en ai est celle d'une sauce ravigote... qui ravigote !

Et que j'vous donne tout ça en vrac, emballé c'est pesé... et débrouillez-vous avec le reste, vous verrez c'est parfumé ! Archi ! et épicé, condimenté ! Archi aussi !

C'est archi-soufflant, archi-pouffant/sans gêne, archi-ravigotant. Ballonné, percutant quoi. Triez. A vue d'nez c'est iodé-pétant !

La "Vivace lessiveuse" j'avais jamais vu ; détartrez, mettez du Calgon, donnez-moi un Alka-Seltzer et des Delir Haribo et des Tutti-Frutti. Je prends, j'explose, je gigote. Marché conclu.

Suis en capilotade moi !

:)D

Rassemblez les éclats ! Disciplinez-moi tout ça et je mets TB !

lol

:)))))

   Lautre   
17/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La gourmande lavandière se laisse aller à rêver aux chevaux emballés et aux volcans toujours en alerte. Par ses plus amples tendresses, elle attise la soif, mais son ventre dévore et donc méprise les nourritures qui s'offrent.

Pourtant, cela n'empêche. On entend des feulements chuintés, des bouillons de cascades se déversent, des soupirs... les collines se dressent, piquent droit dans les gorges...

Enfin des coulées capricieuses bondissent dans le tunnel entre les branches, s'échappent du lit, un cri ou un son d'un grand souffle va jusque sur les cimes (le septième ciel?).

Elle ne sait plus le bruit de l'eau, ni celui du vent.

Beau texte érotique, qui a le tort de ne pas s'assumer, ce qui lui donnerait plus de cohérence, avec de très légères modifications.

   Anonyme   
24/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème qui se défend. J'aurais fait l'économie de ces bruits de l'eau et du vent. J'aurais laissé sans, sur ce déchaînement des éléments, tout simplement parce que ça fait tout retomber d'un coup, un peu de façon abrupte.

J'ai aimé ce feu d'artifice, ce ventre vorace, j'ai dû m'habituer à l'écriture, accepter au départ qu'elle ne me parle pas, m'obstiner, réussir, lui laisser m'adresser la parole.

Un poème réussi.

   costic   
9/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J’ai bien aimé la balade et la relation très fusionnelle avec les éléments.
La nature et l’état d’esprit du promeneur semblent former un tout, on a presque le sentiment que l’un se déverse dans l’autre et vice-versa.
Un peu moins aimé ce passage :
De l'air
de la rivière
lequel souffle…
Je n’ai pas immédiatement compris à quoi « lequel » faisait référence, j’aurais sans doute préféré un « qui » plus direct et plus concis.
Le périple à la fois intérieur et ouvert m’a semblé très évocateur et rappelle avec beaucoup d’exactitude la symbiose avec la nature dans tout ce qu’elle peut avoir de commun avec nos émotions.

   Anonyme   
10/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
comment savoir
le bruit de l'eau
du bruit du vent.

çà a de la gueule : une vraie gueule...
Un sentiment d'isolement sur la grève

(écoutes...écoutes...il y a dans le silence de la mer comme un balancement maudit qui vous remet le coeur à l'heure...)

J'ai envie de partir écouter l'écume blanche se fracasser, écouter le cri tendu des mouettes.


J'ai envie de voyager : merci

   wancyrs   
10/1/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut MissNode !

Ce que je pense, mais je peux me tromper, c'est qu'a force de vouloir camoufler l’érotisme de la scène, on finit par aller dans tous les sens et le lecteur se perd. C'est dommage car il se dégage une certaine force du propos, mais on arrive pas à voir où converge la puissance. Néanmoins j'aime !

Wan

   MissNode   
21/1/2013

   tchouang   
11/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
bonjour. je trouve que ce texte commence plutôt bien, sur le thème de l'eau, et puis cela se perd et divague de façon incohérente, malheureusement ... ça part un peu dans tout les sens, comme quelqu'un qui jetterai des couleurs sur une toile sans vraiment se préoccuper du résultat. un passage en particulier me semble incongru :

Seul le ventre
colonne de manque
joue l'aspirateur goulu
dévore les nourritures
les méprise les pile
souffle sa mort
siffle son fiel
de croupissantes rengaines


je ne comprends pas vraiment ce que cela vient faire là. manque de cohérence, donc.

   Anonyme   
22/4/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai voulu relire au moins l'un de vos textes après mon commentaire sur votre texte "poème à écorcher...".
J'ai trouvé celui-ci d'une simple et superbe féminité.
Je ne pense pas que beaucoup d'hommes puissent écrire de la sorte. Vous nous faites gagner en sensibilité et en "façon" d'être sur cette terre, de percevoir les instants, de les ressentir et de les écrire, ici, maintenant.
Quelque part pour longtemps, à notre temps perçu, à défaut de toujours; merci vivement.


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