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Poésie néo-classique
morgane : Légende du divin
 Publié le 08/03/09  -  6 commentaires  -  1177 caractères  -  78 lectures    Autres textes du même auteur

Histoire d'un amour salutaire dont le couple est représenté par des loups, animaux parmi les plus fidèles et qui me semblent le mieux représenter l'amour éternel.


Légende du divin



En cette tanière de glace,
Une enfant de noir et de blanc
Chercha, chercha ventre longtemps.
Puis, se levant en toute grâce,

Sortit du nid givré, tremblante.
Nez au vent, elle respira
L'air glacial du Nord, puis marcha.
Droite ligne, point hésitante,

Triste louve aux tons contrastés,
Affronta ce décor d’ivoire.
Croisant le chemin des loups noirs,
Déviant du chemin, malmenée,

Elle hurla l’enfance envolée ;
Effondrée au sol, les yeux clos,
Éblouie par le soleil haut :
Son corps gît inerte, épuisé.

Quel’ belle lueur nacrée vint
À son nez poser un baiser ?
Le souffle éveille ses pensées,
Et son âme déjà bien loin.

En face se dresse le guide,
Éclairant son chemin de sa
Présence. Courageux forçat,
Son flair la sauvera du vide.

Loup d'argent ouvrit le pas puis,
Prit dans sa suite loup perdu,
Lorsqu'un vent fraîchi la fit nue
De sa peau de jour et de nuit.

Aux plaines enneigées voyez,
Deux semblables loups argentés
Sous la lune pleine briller
De leur seul amour, attachés.


 
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   FredericBruls   
9/3/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Tout d'abord, permets-moi de saluer ton entrée sur ce site et de te dire que les loups sont parmi mes animaux préférés (avec les chats et...les ânes (j'en suis un moi-même.))
Comme je suis le premier à te commenter, la tâche ne sera pas aisée.
J'avoue ne pas avoir tout saisi, loin de là, de ces amours canidés.
Il y a un ton intéressant malgré tout dans ton poème, une douleur certaine, mais difficilement perceptible à cause de la construction grammaticale par moments nébuleuse et des images un peu confuses.
Et ma perplexité me donne envie de hurler à la lune.
Bon, je remets mon bonnet...
Au plaisir de te lire.

   xuanvincent   
9/3/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C'est surtout l'ordre de certains mots - c'est comme s'ils avaient été placés à l'envers et donnant un rythme assez curieux * j'ai trouvé à ces vers - qui a retenu mon attention dans ce texte.

Sinon, l'histoire de cette enfant (métisse ?) et des loups m'a assez plu ; je me suis simplement demandé si la petite fille emboîtait bien le pas de la louve grise et l'autre loup gris était cette petite fille...

   Nongag   
10/3/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Pas convaincu... J'ai lu attentivement ton poème et je trouve qu'il y a beaucoup de points à améliorer.

Les deux premiers quatrains sont assez jolis même si la répétition chercha n'est pas utile.

Ainsi les deux « chemin » du 3ème enlèvent la beauté des deux premières lignes. Quand je lis un poème je cherche le sens, bien sur, mais aussi la musicalité et de telles répétitions gâchent la sauce.

Les deux quatrains (le 6 et le 7ème) contiennent des maladresses.

"Éclairant son chemin de sa
présence. courageux forçat": encore un problème de musicalité à mon oreille. Et le mot forçat me semble mal choisit.

Même chose pour le 7ème:
Puis suivi de prit...
"Lorsqu'un vent fraîchi la fit nue" j'aime plus ou moins.

Le dernier me plait bien.

Ne te décourage pas : c’est ton premier envoie. Ce n’est que l’avis d’un lecteur qui cherche à te montrer les faiblesses qu’il perçoit (et qui se trompe souvent lui aussi) pour t’aider à améliorer l’ensemble.

Bonne continuation.

   David   
11/3/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Morgane,

Il y a un jeu des couleurs des loups qui ne ressort pas bien, le premier est bicolore, métis ? aucun n'est blanc en tout cas. La couleur argentée qui habille les deux loups de la fin semblent un symbôle de l'âge, la sagesse... peut être une histoire trop à l'étroit dans un poème, ou alors il faudrait abandonner son côté chronologique et plus insister sur les ombres et les brillances qui rythment la vie du loup ; enfin, c'est juste une idée comme ça.

   brabant   
22/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne suis pas certain que ça marche comme ça chez les loups où fonctionne le système de la famille et puis des meutes. Cette louve perdue curieusement seule sort un peu de nulle part, il est vrai qu'en faisant profil bas elle pourrait éventuellement intégrer un groupe étranger, ici le poème sublimise une relation amoureuse entre deux loups. On joue sur la métaphore amoureuse. Bon pourquoi pas après tout, le texte est très beau et magnifie l'amour s'il me paraît zoologiquement inexact. La Fontaine déjà... Lol

   Anonyme   
28/7/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Une "légende du divin", bien contée, pourtant elle n'a pas provoqué d'émotion. Je suis désolé mais je suis resté de glace, car je trouve votre écrit "froid". Il est placide, il n'engendre pas vraiment de ressenti. Il se lit, sans plus.

La forme ne m'a pas déclenché de l'intérêt à ce poème, certaines tournures reflètent l'effet de style, cela manque de
simplicité, le langage courant aurait tout autant convenu et mieux
servi ce récit.

Pas toujours adroit, certains articles absents (chercha ventre,
droite ligne, triste louve) puis parfois élidé (qu'el belle).

Ni le fond, ni la forme, ont réussi à apprécier cette légende, je suis déçu par ma lecture.


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