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Poésie en prose
Moun : Au rythme de l'inconscient
 Publié le 03/01/21  -  7 commentaires  -  2239 caractères  -  116 lectures    Autres textes du même auteur

Prose poétique, qui raconte un voyage profond dans l'âme.


Au rythme de l'inconscient



Justement parlant de ces rêves qui entre le sommeil et le réveil viennent chuchoter à notre âme quelques mots insensés, quelques images du passé mélangées avec une ombre écartée des lumières, d'une tiédeur d'un âtre éteint où s'est réfugié en silence un brasier endormi, écoutant parfois les refrains de quelques souvenirs qui dansent au rythme de nos inspirations profondes, soudoyées par le charme de l'apothéose descendue du ciel pour berner son ego, cette partie de nous si cruelle convoitant les prestiges virtuels qui président les désirs endormis, malmenant cet instinct sauvage tapi sous la broussaille où dansent les nocturnes bestioles leur rituel nuptial, à cette dimension-là, il arrive à l'âme de s'adresser à une fourmi pour lui demander conseil du comment retourner là-bas de ce monde étrange où le temps n'a pas de règles, dimension qui compte les siècles en minutes et les minutes en siècles où le voyage semble fini déjà à son début alors qu'il continue, où les couleurs semblent unies dans un seul décor changeant chaque fois de reflets comme au crépuscule et à l'aurore, où il n'y a pas de jour, où il n'y a pas de nuit, où tout semble pareil, où tout crie sans bruit, poussant l'insolite à se mettre à genoux, priant pardon devant la lâcheté, et les prétentieuses difformités chantent victoire devant le charme et la beauté, un labyrinthe qui cache, dans chacun de ses recoins, un souvenir, une joie, une peur ou une frustration, rappelant alors ainsi la force de cet inconscient qui derrière le rideau tire les ficelles de nos actions et que nul ne peut échapper à une fixation tant que le cœur est prisonnier de la conviction et ce fabuleux voyage du sommeil fondra comme fond la neige aux premiers rayons de soleil, non faux ! les yeux s'ouvrent puis se referment de nouveau soudainement, s'échappant au plus vite devant ce qu'ils voient, peut-être un monstre ou je ne sais quoi ?! oui bien sûr ! devant les habitudes, les incertitudes et les surprises du quotidien, fuyant ainsi cette réalité qui fait peur en la jetant sans soucis sous les pieds du rêve, oh ! pauvre réalité ! abandonnée sans scrupule tel un mendiant minable, réclamant les miettes pour continuer de survivre au rythme de sa quête injustifiable.


 
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   embellie   
18/12/2020
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Je pense que l'auteur(re) a voulu se distinguer en produisant un exercice de style. Une seule phrase, excessivement longue, à laquelle, pour ma part, je suis confuse de n'avoir pas compris grand-chose.
A-t-il(elle) voulu faire du surréalisme ? Si c'est le cas, c'est raté. Qu'on les apprécie ou non pour leurs idées, au moins les surréalistes écrivaient-ils correctement. Je relève des formulations choquantes : « pour lui demander conseil du comment retourner là-bas »-« et ce fabuleux voyage du sommeil fondera comme fonde la neige » sans relever, ailleurs, des fautes d'orthographe. Ce texte figure en « poésie en prose ». Je n'y vois rien de poétique. « cette réalité qui fait peur en la jetant sans soucis sous les pieds du rêve »- « soudoyées par le charme de l'apothéose descendue du ciel pour berner son ego ». Employer des mots comme rêve ou apothéose ne suffit pas pour qualifier un texte de poétique.
Je suis navrée de mon jugement entraînant l'appréciation la plus basse, mais je ne puis être que sincère.

   fugace   
19/12/2020
 a aimé ce texte 
Pas
Ce voyage profond dans l'âme m'a paru bien chaotique. Bien sûr le subconscient n'est pas affaire simple à aborder.
A la cinquième lecture je suis encore essoufflée par le manque de coupures de ce long récit de descriptions, de symboles, qui semblent empilés sans structuration.
Je reconnais qu'il y a là un bel exploit d'écrire plus de dix lignes sans un point pour reprendre souffle

   Robot   
22/12/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je sentais confusément que ce texte possédait des ressources poétiques mais il m'a fallu trois lectures pour enchaîner la longue phrase de cet écrit et découvrir le fond du propos . Une longue tirade bien faite pour justifier le titre, comme le déroulé des propos d'un patient sur le canapé du psychanalyste.
Un texte écrit pour être dit car il passe mieux à l'oral qu'à la lecture.

   Corto   
3/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'exercice est audacieux. La phrase est compacte et plutôt difficile d'accès.
Pourtant de nombreuses évocations sont intéressantes et concentrées sur cet inconscient "Justement parlant de ces rêves qui entre le sommeil et le réveil viennent chuchoter à notre âme quelques mots insensés". Dès lors on entre de plain-pied dans ces chuchotements furtifs et si souvent agaçants voire répétitifs qui sont l'essence des rêves.

Des formules sont particulièrement bien trouvées"un labyrinthe qui cache, dans chacun de ses recoins, un souvenir, une joie, une peur ou une frustration".

J'ai bien aimé certaines images surprenantes "il arrive à l'âme de s'adresser à une fourmi pour lui demander conseil du comment retourner là-bas de ce monde étrange où le temps n'a pas de règles", formule pas vraiment incongrue dans cet état où le rationnel tente de se reconstruire selon des normes dont la structure surprend le rêveur lui-même.

Le thème du rêve et de l'inconscient est sans limite. Ce texte est une approche intéressante, comme une introduction à une exploration infinie où chacun a sa propre vérité...mais qui osera affirmer qu'il y a une vérité alors que l'inconscient est multiple autant que les individus et leur vécu sont innombrables.

Bravo pour ce travail, certes difficiles d'accès, mais brillant par son originalité.

   papipoete   
3/1/2021
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour Moun
Votre récit me fait penser aux délires d'une cartomancienne, qui les yeux grand-ouvert débite " je vois je vois je vois... "
Le héros semble dire plein de choses, comme craignant d'en oublier, alors ça défile de la bouche comme les troncs flottés sur un fleuve d'Amazonie !
NB il est déjà difficile de décoder un message de l'inconscient, lorsque celui-ci se présente en phrases, que ponctuent points et virgules, que rassemblent en paquet strophes ou citations ; aussi, ce texte m'apparait plus abscons que les " tables de la loi ! "
je ne retiens qu'un passage où l'auteur parle à une fourmi, pour lui demander un avis ; là, je vous suis car cela m'arrive de le faire, même à un rosier aimé, que l'arrachant je blesse involontairement !
Doué est celui qui lira cette phrase interminable, avec l'aisance de citer " le corbeau et le renard ! "

   dream   
3/1/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Moun, bonjour

Bien sûr, comme tous les lecteurs –ou presque-, j’ai dû relire ce texte. Mais une deuxième fois m’a suffi (prétentieux que je suis), pour m’apercevoir que dans ce subtil et troublant labyrinthe -où dès la première lecture il apparaît bien difficile de démêler l’écheveau-, on assiste à une prose poétique « aboutie »

« Au rythme de l’inconscient » s’interroge sur la dynamique de ce monde caché que l’on appelle « l’inconscient », univers parfois pervers que nous explorons chaque nuit.

C'est une analyse nocturne bien ficelée des sentiments vrais -et faux - qui bouleversent d’une manière fugace la monotonie du quotidien qui ronge. Grâce à l’inconscient, le rêveur mène en songe une double vie, mais la vraie vie, celle sans masque…

En outre, je tiens à préciser que je n’ai pas été gêné du tout par l’emploi –à bon escient, je trouve- de cette unique phrase. Fervent adepte de la plongée sous-marine, ma grande capacité pulmonaire me permet de plonger en apnée, et, sans prétention aucune, de faire l'économie des bouteilles.

Je n’ai plus qu’à m’incliner devant ce superbe travail de l’auteur qui a dû passer un temps fou à le réaliser. Un très grand Bravo donc pour ce début d’année très prometteur et pour votre premier passage sur cet auguste site.

Et (misère de moi), j’allais oublier cette sublime fin :

« Oh ! pauvre réalité ! abandonnée sans scrupule(s) tel un mendiant minable, réclamant les miettes pour continuer de survivre au rythme de sa quête injustifiable. »

Chapeau bas ! Bon Dimanche ! Et au plaisir de vous lire, encore et encore…
dream

   Lariviere   
3/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

J'ai aimé ce texte. C'est un beau voyage intérieur, qui sur le fond ne manque pas de pertinence.

La forme est fluide et l'écriture est maîtrisée, le ryhme fonctionne, la musicalité ici un peu en retrait reste présente.

C'est une belle poésie en prose pour moi.

"il arrive à l'âme de s'adresser à une fourmi pour lui demander conseil du comment retourner là-bas de ce monde étrange où le temps n'a pas de règles,"

Je trouve que ce passage résume bien l'esprit et la synesthésie toujours un peu folle et assez envoutante de ce texte.

Merci pour cette lecture !


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