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Poésie contemporaine
Mr_Kandco : Crachons à la lune
 Publié le 25/02/12  -  12 commentaires  -  872 caractères  -  176 lectures    Autres textes du même auteur


Crachons à la lune



Regarde nos gueules fumantes où l’alcool s’abîme
Beugler aux quatre vents des poèmes mutilés,
Et boire, chanter encore, et écorcher les rimes,
De chansons sans auteur, à moitié oubliées,

Écoute nos rires gras crachés de nos gosiers,
Qui bientôt proféreront des insultes assassines,
À l’encontre d’un monde qu’on ne fait que souiller,
Qui ne semble plus qu’être fait de gravats et de ruines,

Suis-nous donc mon ami, que tu sois homme de Dieu,
Ou bien fille de joie, que tu viennes des palais,
Que tu erres les trottoirs, que tu maudisses les cieux,
Les soleils et les hommes, et toutes les beautés,

Et crachons à la lune ! Et piétinons nos rêves !
Et pissons sur les restes de nos amours fanées !
Regardons goguenards s’échouer sur la grève
Nos espoirs déments à moitié calcinés.


 
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   Anonyme   
9/2/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Les trois premiers vers sont réussis, impulsent un bel élan, malheureusement gâché par le quatrième qui n'est pas à la hauteur des autres. A revoir je pense.
« Ecoute nos rires gras crachés de nos gosiers » est vraiment disgracieux prononcé à voix haute, difficile à articuler. Essayez et vous comprendrez l'absence de musicalité dans les mots choisis.
Ici nous avons des phrases mal construites : « A l’encontre d’un monde qu’ont ne fait que souiller, Qui ne semble plus qu’être fait de gravats et de ruines, ».
Le reste est de facture inégale. Un troisième quatrain maladroit avec une majuscule incongrue en milieu de vers (« Que tu erres les trottoirs, Que tu maudisses les cieux, ») encombré d'images caricaturales ; « l'homme de dieu » en opposition avec la « fille de joie », les « palais » avec les « trottoirs ».
Le dernier quatrain retrouve une certaine force, le désespoir du poète maudit refait surface, hélas un peu tard pour redonner une véritable qualité au poème.

   Anonyme   
10/2/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Un bel hymne aux soulards d'un soir et plus si affinités : )

Le contexte de sortie de bistrot est bien ressenti/retranscrit.
Le choix de rimer dans le thème évoqué me prête à sourire quelque part dans le sens où il semble y avoir une recherche de cadrage malgré les débordements décriés. (Enfin surtout ici dans la catégorie voulue en vers libres).
Mais peu importe, on ne ressent pas la recherche forcée de rimes qui semblent se superposer naturellement.

Bon après, le thème a été bassiné maintes fois et il n'y a rien de nouveau ici, mais j'ai aimé.

   Charivari   
25/2/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
"Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles"

Oui, il y a quelque chose de très "Brélien" (Brelesque ?) dans ce texte. Une atmosfère, certes, mais cependant, il y a plusieurs éléments qui m'ont plutôt dérangés :

-Niveau prosodie, en fait, plutôt qu'un poème contemporain, il s'agit de "faux" alexandrins. Le problème c'est que les hémistiches sont un peu bizarre de temps en temps : Regardes nos gueul' fu / mantes où l'alcool s'abîme. Quelle que soit la façon de prononcer ce vers, on a une hémistiche à "FU", ce qui n'est pas terrible. J'avoue, en plus, que je n'ai pas trop apprécié l'image, au contraire du vers suivant (j'ai beaucoup aimé les poèmes mutilés). On a le même porblème ailleurs, par exemple "Profèr'ront", qui sonne assez mal, alors que pour le dernier vers, on est tenté de faire la diérèse à "espoir" pour tomber sur l'alexandrin.

En plus, cette prosodie donne un côté trop sage à ce poème, éloge de la démesure et de l'ivresse, je trouve.

-Certaines tournures semblent un peu artificielles, comme pour obtenir le nombre de syllabes désirées : "suis nous donc mon ami", mais surtout "qui ne semble plus qu'être fait", une forme assez torturée et inesthétique...

-enfin, pour ce qui est du fond, je trouve que certaines expressions et images ont déjà été vues ailleurs, chez Brel notamment... On a plusieurs stéréotypes sur la beuverie, traités sans trop d'originalité...

   garedunord   
25/2/2012
Je n'ai pas grand'chose à dire sur la forme tant le fond me laisse la gueule de bois (de ce côté là on peut dire que c'est une réussite).

D'accord l'humain est capable du pire, ses rêves l'encombrent mais ce goût pour la destruction me fait trop penser au slogan des franquistes espagnols "Viva La Muerte" et on sait ce que ça peut donner...

Biensûr on pense à Asterdam : "je pisse sur les restes de nos amours fanées" sauf que Brel ajoute "comme je pleure", ambiguïté que je ne ressens pas dans votre attitude "goguenarde" et qui rend toute l'humanité au personnage.

Je ne donnerai pas de note car le poême pourrait être sublime qu'il me resterait insupportable! On a beau être bourré on en reste humain, alors non je ne vous suivrai pas...

   wancyrs   
25/2/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Si la première strophe de ce texte est sans faille, belle ponctuation, mots qui claquent(mais je regrette la première personne du pluriel utilisée), le reste déçoit un peu. Je n'ai pas trop aimé cette allitération en "qu" et la ponctuation du dernier quatrain ; tous ces points d'exclamations qui ne servent pas vraiment le propos...

Dommage, c'était bien commencé. Je pense qu'écrire le texte à la première personne du singulier ajouterait la force au message.

   brabant   
25/2/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Mr_Kandco,


Ce poème 'crache' et 'mutile', ce poème 'rit' et 'insulte', ce poème 'piétine' et 'urine' ; et nous demande de faire de même : "Suis-nous donc mon ami...".

Peut-il nous expliquer la raison de cette révolte ?

N'est-il pas lui-même celui qui souille :
"A l'encontre d'un monde qu'on ne fait que souiller" ?

On s'échoue quand on vient de la mer, je ne vois ici que des 'culs-terreux' (dans le sens de ceux qui habitent le plancher des vaches, c'est pas insultant hein ! lol. :) ) qui ont perdu leur syntaxe : "Que tu erres les trottoirs", une insulte à ma grand-mère (ainsi que l'entendait Molière) !

Aussi ne suivrais-je pas ce poème. lol. :)

   Anonyme   
25/2/2012
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Je lis vulgairement:
Je me suis réfugié dans un improbable troquet, accompagné de fille de joie et de Dieu, à boire à en vomir. Pour pisser sur mes amours fanés.
C'est, disons, même avec quelques rimes, crade, vieillot dans la culture, poétiquement nul.

   Anonyme   
25/2/2012
Bonsoir Mr_Kandco ! Tout d'abord j'aimerais comprendre à qui s'adresse cette diatribe à la limite du vulgaire. Aux lecteurs sans doute, qu'il soit homme de dieu, fille de joie ou simple quidam... Soit ! Ensuite, qui se cache derrière celui qui parle ? Un ivrogne parmi les ivrognes, un révolté poussant son coup de gueule ? Je ne connaissais pas cette expression Crachons à la lune et je pense que je ne la retiendrai pas.
Enfin, je tiens à signaler à l'auteur que le verbe "errer" est intransitif ce qui fait qu'il est impossible d'errer les trottoirs.
J'attendrai votre second texte pour porter un jugement de valeur, jugement qui n'engagera que moi, sur l'ensemble de votre oeuvre ! Bonne continuation...

   David   
26/2/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Mr_Kandco,

Il me semble que c'est une expression connue : "cracher à la lune" comme un synonyme de "pisser contre le vent". Quand on crache vers le haut, on risque simplement de reprendre son glaviot dans la figure, c'est une image de révolte tuée dans l’œuf je crois (mais c'est encore une expression, tué dans l’œuf... ) ou encore pour le mouvement, s'exposer à un retour de manivelle serait du même ordre d'idée.

Je trouve les vers équilibrés, musicaux, et le langage fleuri tiendrait lieu de paysage singulier, une "salissure" volontaire comme pour imager ce qui va advenir à ceux qui suivront ce "crachons à la lune". C'est assez rock'n'roll :)

Il y a même une espèce de progression intestine je trouve depuis "la gueule", puis "le gosier" plus profond, puis le "Suis-nous donc ami" presque inquiétant, c'est au ventre que ça parlerait je crois, aux tripes qui seraient la prochaine étape évidente, le lieu des espoirs quand on leur fait face, du courage et de la lâcheté qui peuvent y naitre alors et se confondre, parfois, l'un ou l'autre peuvent commander d'avancer ou de s'arrêter.

Un poème de déserteur ou d'ex-mouton de Panurge qui a su freiner à temps sur la falaise des sacrifices inutiles.

   zenobi   
4/3/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est le rythme, ces mètres incertains, qui m'a le plus heurté. Les rimes ne sont nullement écorchées, mais l'oreille davantage.
Le troisième vers de la première strophe (que je veux bien entendre, oralement, comme un vers de douze syllabes) accumule des Et, m'a semblé malvenu, d'autant plus que le suivant (par exemple) ne manquait pas de parfum nostalgique.

   Anonyme   
11/4/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai aimé ce poème. J'aime son rythme, son agressivité, sa prise à partie du lecteur passif en opposition avec le mouvement du poète. On sens un cri du coeur. Un cri de révolte qui ne propose rien, qui se contente d'être "cri"! Je suis d'accord avec celui qui précédemment conseillait de l'écrire à la première personne du singulier à la place du pluriel. Cela donnerait encore plus de force au texte si l'auteur l'assumait pleinement comme étant lui au lieu de se cacher derrière un "nous".
En tout cas, le texte est fluide et se laisse lire avec plaisir. J'aime la musique des mots et l'émotion forte qui s'en dégage. Même si l'émotion, ici, est violence.
Bravo

   Anonyme   
2/8/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'aime les investigations, qui veulent me faire prendre un chemin autre, je n'aime pas non plus le côté négatif de cet écrit.

Du premier au dernier, ce n'est que cela, sans oublier le titre
"Crachons à la lune".

C'est bien plus flagrant dans cette dernière strophe :

"Et crachons à la lune ! Et piétinons nos rêves !
Et pissons sur les restes de nos amours fanées !
Regardons goguenards s’échouer sur la grève
Nos espoirs déments à moitié calcinés. "

Votre écrit se lit, il est fluide, mais il ne m'a laissé en dehors,
votre phrasé est trop sombre. Je n'aime pas les gens qui ont
"l'alcool" triste.


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