nelson : Espoir déchu (Poésie libre)

nelson : Espoir déchu

Publié le 06/08/21 - 5 commentaires - 1013 caractères - 138 lectures Autres textes du même auteur

Oublier ce qu'on ne peut avoir.

Espoir déchu

Blanc comme neige au milieu des cendres,
l'étendard de l'espoir déchu se dresse,
les soupirs défaitistes éteignent le rêve,
précipitent le probable dans le sombre impossible,

un contraste d'émotions gagne le cœur égaré :
pleurer son espérance ou chanter sa liberté,
affranchi des désirs pendus à l'incertain,
embrasser la quiétude de n'avoir rien à perdre

loin des rivages, de ce dont l'âme s'est éprise,
entre mer et ciel, vers des mondes plus solitaires
sacrifiant à l'oubli idylle et chimère
l'esprit vers l'inconnu ne s'attend plus à rien.

Vaine est la survie, ce qui passe trépasse
l'avenir se présente puis le temps l'efface
autant d'adieux succèdent aux rencontres
autant de larmes ruissellent avec l'amour

que meurt la passion pour ce regard d'ébène
où se noyait l'esprit à vivre l'irréel
semences d'allégresse récoltées par un autre.
Illusion d'une vie que la main n'a pu saisir…

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Provencao 6/8/2021 a aimé ce texte Beaucoup	J'ai été très touchée par votre poésie Nelson. Elle est très empreinte de fragilités, de troubles , de doutes et de vérités.. J'ai bien aimé : "un contraste d'émotions gagne le cœur égaré : pleurer son espérance ou chanter sa liberté, affranchi des désirs pendus à l'incertain, embrasser la quiétude de n'avoir rien à perdre" Avec cette quiétude qui est au cœur même de chacun de nous, avec ces pleurs sur l'espérance déposés avec émotion, posture, presque comme une faiblesse. Cette Illusion d'une vie que la main n'a pu saisir…avec ce désir d’aimer qui en fait presque une énigme. Et c'est cela qui m'a le plus attirée. Au plaisir de vous lire Cordialement

Corto 7/8/2021 a aimé ce texte Beaucoup	Ce poème n'hésite pas à explorer les sentiments multiples, douloureux ou résilients. Le texte est courageux, voire audacieux car sans complaisance et construit sur des situations vécues par tant d'êtres, anciens ou contemporains. On sent bien sûr du vécu dans tous ces termes qui se suffisent à eux-mêmes: "l'espoir déchu" "soupirs défaitistes" "n'avoir rien à perdre" "meurt la passion" "vivre l'irréel". J'ai beaucoup aimé cette densité et cette concision qui donnent force à ce poème. Merci.

Cyrill 8/8/2021 a aimé ce texte Un peu ↑	Bonjour Nelson, Une tentative de cerner des états d'âme multiples, à laquelle je n'ai pas vraiment accroché. Vous restez dans le flou de sentiments assez généraux, sans que rien que ce soit de plus tangible permette d'appuyer leur expression, c'est cela qui me manque pour les apprécier. Le dernier quatrain pourrait se rapprocher de cela, mais il reste tout de même trop dans le vague d'un "regard d'ébène", attribut plutôt usité qui ne semble pas faire référence à une personne en particulier. Des tournures intéressantes quelquefois, néanmoins, comme : "précipitent le probable dans le sombre impossible," "affranchi des désirs pendus à l'incertain" Bonne continuation.

Anonyme 12/8/2021	J'apprécie le ton habillant le poème, certaines expressions, et si je n'ai aucun mal avec les vers sans rime, la simili-régularité syllabique me donne une musique presque cadencée sans l'être, ce qui me donne plutôt l'impression de fausses notes que d'effets, et, sans doute me trompé-je quant à la volonté de l'auteur à y voir un vœu de rythme répété, je n'en peux convaincre ma lecture. C'est ainsi que je n'arrive pas à lire non plus la plupart des poèmes d'Artaud, et j'en suis franchement désolé.

Robot 16/8/2021 a aimé ce texte Beaucoup	Un poème qui révèle une opposition entre un fond de pessimisme et une volonté de garder au moins un mince espoir de se relever. Une rédaction dans une écriture bien en prise avec le thème.

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