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Poésie contemporaine
Pam : Mon amoureux des sentes de Sainte-Maxime
 Publié le 04/07/11  -  6 commentaires  -  659 caractères  -  202 lectures    Autres textes du même auteur

Amourette sur le chemin des vacances.


Mon amoureux des sentes de Sainte-Maxime



Le lavandin du levant
Des collines du Lavandou
A la couleur améthyste
Qu'une violine amadoue
À perte de vue, c'est le vent
À la fraîcheur subreptice

Sa peau écrin alezan sous un ciel azur lisse
Son derme dépaysant ses yeux lapis-lazuli
Voulaient la mer, le gréement
D’un grand trois-mâts à coque bise
Aux Dieux maudits maugréant
Telle l’odyssée d’un Ulysse
Mais des hautes mers, mécréant
Seules ses terres l’investissent
De longs sillons se créant
Sur ses mains agricultrices

Dès le lever du matin
Il humait l'odeur du thym
Et sentait la liberté


 
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   Anonyme   
18/6/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je trouve ce poème très musical. La deuxième strophe, pour moi, est un peu lourde, peine à exprimer l'idée de l'envol vers d'autres cieux, même imaginaire. Je crois que le "derme dépaysant" me refroidit pas mal (trop technique) ; et puis cette strophe est trop longue à mon avis.
Mais le poème est tout de même vraiment beau pour moi. J'adore la troisième strophe !

   Charivari   
24/6/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très jolie mélodie et jeu sur les sonorités : ça chante.
J'aime beaucoup la fin, l'odeur du thym qui sent la liberté, c'est tout à fait dans le ton du poème et donne une petite touche nouvelle.

   Mona79   
27/6/2011
 a aimé ce texte 
Bien
C'est frais, coloré, parfumé. On voit bien ce paysan qui rêve de mer et d'évasion mais "seules ses terres l'investissent". Mais l'odeur du thym sent aussi la liberté. Les assonnances lavandin, levant, Lavandou sont voulues sans doute. J'ai aimé.

   Marite   
4/7/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bien aimé la description de cet amoureux. De la couleur, du rêve et des senteurs flottent autour de lui.
Trois mots ont provoqué, pour ma part, une fêlure dans l'envolée poétique:
- "subreptice" j' aurais préféré - A la fraicheur furtive -
- "derme" là ce n'est plus une fêlure c'est une cassure qui m'a ramenée à la dermatologie.
- " agricultrices" je trouve les sonorités - gr... et tr... - un peu rudes.

   Anonyme   
4/7/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème aux odeurs de Provence.
Outre ces images ensoleillées et marines, ce qui frappe le plus c'est le jeu des sonorités. Les mots se répondent, s'entrecroisent pour former une harmonie finement ciselée. C'est vraiment le type de poésie qu'il faut lire à voix haute pour en saisir toute la portée musicale.
Quelques vers cependant un peu rugueux ( "À la fraîcheur subreptice" "Sur ses mains agricultrices" ) qui ne se prononcent pas facilement.

   Damy   
4/7/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Charmé par la musique et le décor.
Mais j'ai trébuché un peu sur la 2° strophe que je n'ai pas bien décryptée, même si j'en ai saisi le sens. Peut-être une question de ponctuation ? (de silence ou de soupir en musique)


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