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Poésie néo-classique
papipoete : Elle va venir
 Publié le 10/03/13  -  13 commentaires  -  827 caractères  -  358 lectures    Autres textes du même auteur

Souvenir d'enfance en colonie de vacances alors que je m'apprête à revoir ma mère qui me manquait tant.


Elle va venir



Dernière nuit, dans ce dortoir,
Entre ronfleur et cafardeuse,
Où maintes fois, quand vient le soir,
Un mal de mère âpre me creuse.

Demain, je vais revoir Maman,
Alors pour elle, un bouquet mauve
J'irai cueillir, dans un moment,
Des cyclamens sur le « Mont Chauve ».

Partout, au pied des épais buis,
Les fleurettes ornent la mousse.
Mais l'une, là-haut me séduit,
M'invite à prélever sa pousse.

Malheur! Sous mes doigts, un aspic
S'enfuit, déroulant sa spirale.
Terrassé par son arsenic,
Je tangue, tangue, et je m'affale.

Mes yeux s'ouvrent sur un lit blanc.
Une main frôle mon visage,
Puis m'offre dans un geste lent
Un bouquet mauve au vert feuillage...


Pierre
07-03-2011


 
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   Pimpette   
20/2/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
ça a tout pour paraître gnangnan et pourtant j'accroche complètement...
On ne sait vraiment pas pourquoi un texte fonctionne, pour vous et pas pour un autre...

Je pense que ce sont les deux premiers vers qui font tout pour moi
"Dernière nuit, dans ce dortoir,
Entre ronfleur et cafardeuse,"
On sent que c'est VRAI!

En plus, à voix haute, ça zique et ça fluide...

   kamel   
1/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Ce poème s'écrit en douceur et en parfaite harmonie avec ses rimes croisés,il évoque un souvenir d'enfance de sa mère,un lien charnel qui unit les êtres humains à leur maman,en effet un sentiment qui engage tout lecteur à sentir cette "chaleur" de la tendresse des mères à leurs enfants.Le thème paraît être original ,le titre est simple,ne montre aucune ambiguïté et prend largement son sens dénoté,facilite la compréhension.Cette poésie contient des images qui semblent vous donner une réalité des faits"Une main frôle mon visage""puis m'offre".

   Pouet   
10/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime beaucoup les deux premières strophes, surtout la première.
Très fluide et musical. Emouvant.

J'ai plus de mal avec la troisième et notamment "Les fleurettes ornent la mousse" qui à mon sens casse le rythme du poème. Est-ce volontaire?

Je dirais la même chose pour ce qui est du premier vers de la dernière strophe, "Mes yeux s'ouvrent sur un lit blanc" ne me semble pas très mélodieux.

Bon peut-être est-ce du chipotage, il me semble toutefois que poésie et musique sont intimement liés. Après chacun son oreille et ce qui ne "coule" pas pour moi peut très bien "couler" pour les autres, ce que je dis est donc personnel et subjectif.

Voilà, pas fan non plus "du geste lent" de la fin.

Sinon une sympathique petite histoire qui se laisse bien lire.

   Anonyme   
10/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
En ce qui concerne la forme, vous nous offrez un joli travail, bien net.
Des octosyllabes et une alternance de rimes masculines et féminines.
Pour la forme...et bien, je me suis laisser bercer par ce poème sans grande prétention mais qui mérite qu'on s'y arrête.

J'ai aimé ce vers
" Un mal de mère âpre me creuse "
C'est une jolie trouvaille que je vous envie.

   Anonyme   
10/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Salut papi...poete.

Ayant moi-même fréquenté les colos je ne pouvais rester insensible à ce texte octosyllabique plutôt bien tourné quant à la forme.
Je note toutefois que la rime vous amène à pourvoir l'aspic d'un venin arsenic. Ce n'est bien sûr qu'une comparaison mais méfions nous des lecteurs qui prendraient l'information au premier degré...
Je note aussi la colo mixte avec ronfleur et cafardeuse, colo que je n'ai hélas pas eu le plaisir de connaître...
C'est un poème écrit par un enfant et pour des enfants mais ça ne manque pas de charme et dans lequel je retiendrai surtout ce vers :
"Un mal de mère âpre me creuse" qui sort de l'ordinaire.
Merci et au plaisir

   Mona79   
10/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien
C'est gentil, ça sonne vrai. La colo j'ai connu : une seule fois et ça m'a suffi ! Mais la pension et les vipères dans les champs des promenades, davantage ! Le poison du venin, même si ce n'est pas de l'arsenic, ça je n'y ai pas goûté, on se méfiait et on avait des bâtons pour chasser les vilains reptiles !

Vous avez éveillé dans ma têtes quelques souvenirs... Merci.

   leni   
10/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est tout simple tout vrai Et ça sonne juste assez enfantin Comme quoi faut pas aller chercher midi à quatorze heures pour toucher au sensible Un joli poème qui réveille des souvenirs Un poème qui coule de source Merci Leni

   brabant   
10/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour PapiPoète,


Il est terrible ce mignon petit poème qui situe son cadre dans les Alpes : "Mont Chauve" où poussent des cyclamens - encore appelés "violettes des Alpes", fleurs de l'amour timide. Cet enfant est prêt à mourir pour attirer l'attention de sa mère (arsenic de l'aspic) mais pareillement son amour est d'une grande exigence (le cyclamen est une fleur toxique et il est familier des cimetières comme le buis) ; il y a ici une intense sensation d'abandon et une ambiguïté manifeste :
"Un mal de mère âpre me creuse" ---> 'Un air de marâtre...' ?
Ce lit m'a tout l'air d'un lit d'hôpital trop blanc où maman s'apprête à déposer à son retour d'affection le cyclamen toxique, toxique et 'jaloux' car c'est aussi la fleur de la jalousie exclusive, juste retour des choses.

Il ne faudra pas le renvoyer en colonie ce petit-là, Madame, sinon je sens que le torchon va brûler entre vous.

Pour moi un poème qui dit le contraire de ce qu'il semble vouloir dire.

:)

Ben oui quoi ! Vilain petit canard !

Lol :D

   Miguel   
15/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Commençons par le négatif: je n:aime pas la sonorité de "mère âpre" ni celle de "épais buis". D'ailleurs je dis "sonorité" mais peut- être s'agit-il davantage d'une question de rythme, d'accent. tonique. Pour le reste, charmant petit poème, fluide et mélodieux, plein d'une émotion contenue par l'octo, et qui me rappelle à moi aussi bien des souvenirs.

   Laroche   
8/4/2013
De jolies stances d'une élégie enfantine. Le rapport à la mère dans toute sa complexité...
Cordialement.
Marc Laroche

   Anonyme   
17/9/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le poème est très rimant, dortoir et soir, maman et moment, ça très couramment à lire, de plus, le symbole de mauve alliée au maman, ça super!! merci l'auteur,merci votre excellent œuvre.


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   newman   
9/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour,
un texte sympa qui nous retourne des années en arrière,donc avec un peu de nostalgie et de souvenirs.
comme votre texte est correctement mis en forme,il se déroule agréablement en lecture.

merci

   Anonyme   
1/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir
Vouloir offrir des fleurs a sa maman,qu'il aime plus que tout. et de plus allez cueillir la plus belle rien que pour elle , la morsure de l'aspic qui le terrasse , et les fleurs qui lui reviennes par une main ... J'imagine la main de sa maman qui lui donne en retour les fleurs symbole de son amour.
Poème touchant et musical.


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