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Poésie en prose
papipoete : Sous l'implacable astre du jour
 Publié le 13/01/21  -  25 commentaires  -  1372 caractères  -  334 lectures    Autres textes du même auteur

En pleine canicule.


Sous l'implacable astre du jour



Au pied de la falaise, à la faveur des nuées le Dard, ce ru tout juste naissant de la bouche d’une faille, se faufile entre les rochers tombés là, coule à "saute-trous". Remplissant de couleur émeraude les marmites de géants, le voilà bientôt prendre son essor au pied de l’abbaye…
Tout juste né, il meurt aujourd’hui ! Dans son lit d’infortune, où l’araignée d’eau ride à peine quelques flaques, il exhibe ses pauvres dessous… lambeaux d’herbiers retenus par des monceaux de galets.
Des cascades exsangues, ne glisse plus qu’un maigre filet d’eau, sur ce manteau de mousse pareil à la guenille d’un miséreux assoiffé.
Au fond de sa reculée, Baume-les-Messieurs offre un piètre tableau aux regards dépités.
L’herbe des pâtures à cent pas, plus jaune qu’une paillasse, implore de l’azur quelques gouttes, une ondée ! Un orage ?
Mais obstinément, le ciel fait la sourde oreille et laisse le soleil darder ses rayons assassins.

Une éternité…

Par une aube aux teintes oubliées, des nuages noirs obscurcissent le firmament. De l’antre des Forges de Vulcain, explose la foudre. Furieuses s’ouvrent les vannes célestes ! De l’eau ! De l’eau…
Il pleut tant et tant que le ruisseau devient torrent maintenant.
Tout au fond de la vallée, ressuscitée la cataracte s’est remise à couler, et jaillit désormais impétueuse.


 
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   Anonyme   
3/1/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je trouve intéressant le mouvement narratif tout au long du poème : impétuosité très vite arrêtée, stagnation, attente, puis la vie qui revient. À mes yeux, cela donne à l'ensemble une dynamique bienvenue pour un sujet "paysager".

Mais je trouve aussi l'écriture non exempte de formules convenues :
les marmites de géants
prendre son essor
cascades exsangues
maigre filet d’eau (carrément cliché pour moi)
regards dépités
le soleil darder ses rayons (re-cliché pour moi)
des nuages noirs obscurcissent (redondance qui pour moi affaiblit l'expression)
les vannes célestes (re-re-cliché, toujours à mon avis)
...

Bon, et puis le ciel qui fait la sourde oreille, j'ai franchement du mal. Ça ressemble à quoi, l'oreille du ciel ?

En revanche, j'ai bien aimé
Dans son lit d’infortune (...) monceaux de galets.

   Lebarde   
3/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La reconversion de la poésie classique vers la prose poétique.
Si si je soupçonne la dessous un auteur qui a une envie de changer de genre ( peut être me trompe-je?).
En tout cas je trouve ce texte réussi moi qui commente pour une première fois une poésie en prose.

De belles descriptions bucoliques d'une nature assoiffée attendant la pluie salvatrice, mais il faut que Vulcain s'en mêle pour que le petit ru sorte de sa torpeur!!

J'aime et espère bien que ce joli texte viendra au grand jour.

Merci pour cette lecture à cette saison de l'année.

En EL

Lebarde

   Queribus   
7/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Un très beau texte avec de belles images poétiques dans cet art, O combien difficile de la poésie en prose. J'ai noté ainsi: ce ru juste naissant de la bouche d'une faille", "coule à "saute-tous", "dans son lit d'infortune, où l'araignée d'eau ride à peine quelques flaques" "lambeaux d'herbiers retenus par des monceaux de galets",... Votre texte est assez court et se lit donc facilement, ce qui ne l'empêche pas d'être très complet en quelques lignes sans surcharges poétiques inutiles; tout est dit en effet en une douzaine lignes. Mine de rien, du bon boulot et quelques minutes agréables à vous lire.

Bien à vous.

   Anonyme   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Papipoete,

Alors là, je suis jalouse !
Moi qui me suis plantée en essayant une poésie en prose...Chapeau, c'est un très bel écrit , les images sont bien jolies et poétiques à souhait.
C'est la première fois que je commente une prose, et je ne suis pas déçue.

2021 serait-elle enfin votre année de multiples publications?
Je l'espère pour vous et vous encourage de bon coeur.

   Robot   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un texte trés visuel avec des expressions inédites: "couler à saute-trou" (excellent) et des images intéressantes: "manteau de mousse pareil à la guenille d’un miséreux assoiffé"
Ainsi que "aube aux teintes oubliées" pour marquer la transition entre la sécheresse et le déversement des "vannes célestes".

La description d'un paysage en évolution évoquée dans un joli tableau.

   Vincent   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour papipoète

je suis heureux de voir que votre bon texte soit publié

car vous avez dû l'être mais que dire je ne suis spécialiste en rien sur ce site

j'ai été charmé par votre écriture parlant des forces de la nature

je sens à travers vos mots que vous l'aimez

un très bon moment de lecture merci

   Angieblue   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une belle description du paysage et de ce ruisseau qui s'assèche et se meurt.

J'ai trouvé les comparaisons bien choisies:
'il exhibe ses pauvres dessous"
"pareil à la guenille d'un miséreux assoiffé"

"l'herbe...plus jaune qu'une paillasse, implore de l'azur quelques gouttes..." et plus loin "les rayons assassins"
C'est vraiment très beau et bien imagé.

Bien vu ce "Une éternité" qui marque la durée de cette canicule qui semble sans fin.

La fin de cette canicule est également très bien décrite avec "l'aube aux teintes oubliées"
"furieuses s'ouvrent les vannes célestes"

On sent comme le regard d'un peintre tout au long du texte, et il y a une belle personnification de la nature.

Selon moi, il manque juste une virgule devant "le Dard" dans la première phrase.

   Luz   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour papipoete,

Changement de style réussi !
C'est vraiment un très beau poème : tout est bon, du début à la fin.
"Le Dard qui coule à "saute-trous" et le soleil qui dardent ses rayons..." : superbe !
Bravo !

Luz

   Annick   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonsoir papipoete,


Je mettrais une virgule après le complément circonstanciel "à la faveur des nuées" pour le séparer du sujet "le Dard".

A la place du verbe prendre, j'écrirais "qui prend" :
"le voilà bientôt prendre son essor au pied de l’abbaye…"/le voilà bientôt qui prend son essor au pied de l’abbaye...

Je mettrais une virgule après "ressuscitée" pour en faire un adjectif épithète détaché (autrefois appelé adjectif apposé).

Je remplacerais "implore" par quémande. On implore un pardon mais on quémande quelques pièces ou ici "quelques gouttes au ciel...

Après ces détails qui relèvent de l'accessoire, je dois dire que j'ai été transportée par cette belle poésie en prose.
J'ai particulièrement apprécié le contraste de ces deux tableaux puis l'apothéose finale, comme un feu d'artifice ruisselant.
Le champ lexical hyperbolique de la fin du poème participe grandement à ce spectacle : noirs, explose, cataracte, jaillit, impétueuse.
La périphrase du titre présage de la force de la description.

J'ai aimé ce paysage personnifié dont le personnage principal est le Dard, ce qui fait que l'émotion est présente.
Les comparaisons et les métaphores saisissantes, le vocabulaire juste et précis contribuent à faire de ce poème un tableau vivant et puissant.

Bravo !

   Quidonc   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Papipoète,
Un petit ru, souffrant de la sécheresse, agoniseà flan de colline et tout à coup l'orage lui rend vie et multiplie sa vigeur.
Bien que je ne soit pas un spécialiste de la prose, ni même du reste finalement, je me suis laissé emporter par ce ruisseau devenu cataracte et il m'a rendu la "pêche" comme disent le jeunes.
Merci pour ce partage
Quidonc

   emilia   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Certaine que votre opiniâtreté porterait ses fruits, je suis ravie de découvrir cette belle prose poétique sur la nature que vous savez observer et admirer, quelle que soit la forme utilisée…, soulignant dans ce superbe paysage de Baume-les-Messieurs et les cascades renommées de sa « reculée », les méfaits de la canicule qu’un orage opportun et imploré, aux belles métaphores, permet de « ressusciter » dans un lexique bien exploité pour mettre en valeur les éléments d’un monde minéral, végétal, animal (avec l’araignée d’eau) et aquatique en interdépendance dont l’humanité devrait avoir la sagesse de s’inquiéter pour sa propre survie…

   Edgard   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beau texte. Quelques maladresses ont été désignées. C’est tellement difficile de ne rien louper !
« Le ciel fait la sourde oreille » est tout à fait dans le plan, c’est à une prière que le ciel ne répond pas. (J’ai corrigé presque tous mes textes après les remarques faites.)
« Des cascades exsangues ne glisse plus… » ça me gêne un peu, les cascades c’est des chutes d’eau. C’est le genre de truc sur lequel on peut passer du temps… L’idée est là, les mots se débinent…
C’est très joli Beaume-les-Messieurs. C’est un peu risqué ce joli texte… si tous les oniriens viennent prendre l’apéro… après avoir visité les cascades !
N’empêche que le poète du Jura a frappé. J’aime beaucoup quand ça finit bien. Quand c’est la vie qui gagne. En avant la vie !
Bon moment. Merci.

   dream   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
Papipoete, bonsoir

Avec son « implacable astre du jour », l’auteur prouve décidément qu’il a un sacré talent de touche à tout, en nous entraînant dans un endroit cher à son cœur. Ce devrait être une ode à la contemplation et même à la méditation, puisque, jouxtant ce magnifique village médiéval jurassien, se dresse l’Abbaye Saint-Pierre.

Malheureusement, en ce mois de juin 2019, la canicule assèche cascades et ruisseaux et désole cette nature d’ordinaire si sublimée.

Néanmoins, son réalisme poétique et sa justesse de ton sont suffisants pour créer l’émotion et la sensibilité nécessaires, afin de donner un intérêt tout particulier à ce très beau texte, par de bien belles images :

« Dans son lit d’infortune, où l’araignée ride à peine quelques flaques/pareil à la guenille d’un miséreux assoiffé/des cascades exsangues/… »

Infime bémol sur la fin : j’aurais bien vu une virgule après « ressuscitée ».

Espérons en tout cas que « sous l’implacable astre du jour » ait du succès auprès des autres commentateurs, pour que le poète puisse continuer à nous offrir de telles proses poétiques.

Un grand MERCI pour cette belle lecture.
dream

   wancyrs   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Salut Papipoète !

Je salut votre ténacité, votre envie de réussir. La première partie de votre texte est la moins réussie, selon moi. On y voit le besoin de montrer, et on montre tout en bloc. Le problème est dans le dosage, je crois. Par exemple, lorsque vous dites : "Dans son lit d’infortune, où l’araignée d’eau ride à peine quelques flaques, il exhibe ses pauvres dessous… lambeaux d’herbiers retenus par des monceaux de galets." Je crois qu'après les points de suspensions vous ne devriez plus ajouter "lambeaux d'herbier retenus par des monceaux de galets", car les points de suspension sont censé laisser la place au lecteur pour l'imagination. Mais ici, tout juste après vos points, vous lui montrez de quoi vous parlez ; pour moi ça annule l'effet poétique. Avoir mis une virgule à la place des points de suspension aurait été plus efficace, je pense...

La deuxième partie du texte est plus fluide, plus concise aussi. On dirait qu'après la bataille pour créer des images qui retiennent l'attention, vous vous êtes laissé aller, et cela produit un résultat meilleur.

J'apprécie l'effort, et j'aime beaucoup l'ensemble. Il n'est pas facile de sortir de sa zone de confort, je le sais pour m'être essayé au néo-classique. Je vous souhaite une bonne continuation dans le genre, avec encore un peu de travail vous éliminerez le goût de classique qu'on ressent en dégustant votre prose.

Merci pour le partage !

Wan

   Cristale   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Quand Papipoète balaie les rimes, les alexandrins et tout le toutim barbare au profit de la prose, voilà que son talent de poète s'exprime avec une grâce et une légèreté qui lui sied à merveille.
Il a fait chaud sous vos mots, il a fait soif dans le lit du Dard et quel plaisir d'entendre enfin gronder l'orage et voir se gonfler d'eau ce ru devenu ruisseau, puis torrent et la vie de la nature continue avec son lot de souffrance et de joie, inexorablement.
Bravo et merci Papipoète.
Cristale

   inconnu1   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce qui est ennuyeux avec la poésie en prose c'est qu'on a du mal à commenter la technique. Où sont les rimes riches, les diérèses et les e muets. Mais il reste l'art de partager les ambiances et les émotions, le choix des mots, leur assemblage et la précision des descriptions. Tout y est.

Au départ, je me disais qu'on allait avoir un autre poème sur le changement climatique, qui est un vrai problème mais souvent décliné. Mais ouf, non tout reviens à la normale avec cet orage

merci à vous

   Anonyme   
13/1/2021
Je me fous désormais des vers et de la rime,
Je ne veux plus porter que le fier étendard
De ma prose en torrent ; tchao flip et déprime !
À Beaume-les-Messieurs, venez voir notre Dard !
Il coule en cataracte, allant et magnanime,
Avant de se calmer comme un père peinard.
Votre éloge ce jour m'encourage et m'anime,
Et me sort à jamais de mon triste placard.



Bon, ca va aller, Papipoète ?
Bellini

   Provencao   
14/1/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Je suis ravie de vous découvrir en prose. Je n'ai jamais commenté cette forme de poésie.

J'ai beaucoup aimé " Tout au fond de la vallée, ressuscitée la cataracte s’est remise à couler, et jaillit désormais impétueuse"

Un bel humour, avec la joie des purs, beaucoup d’espoir, et surtout une immense tendresse.

Là est la grâce, qui pourrait se placer au-delà de la grâce...

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Corto   
14/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Eh bien, papipoete, avec ce changement de style vous nous faites une belle surprise.
On s'immerge dans ce paysage brûlé si injuste pour ce "ru" qui "meurt aujourd’hui". Vos descriptions sont précises et très accessibles. Le tableau est vivant.

On vous voit observer une nature qui vous tient à cœur. On vous voit presque applaudir le premier éclair de l'orage et attendre la pluie avant de vous mettre à l'abri.

Bravo pour ce partage.

   Myndie   
14/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Papipoete,

Après le village englouti, voici le ru asséché : vous dire avec quels délices je me plonge dans vos histoires d’eau!^^
J’étais à la Tour du Meix la saison dernière ; à la joie de retrouver cette région que j’aime tant, s’est ajouté le choc que j’ai eu en retournant à Baume les Messieurs. Comme vous le décrivez si bien, c’était un « piètre tableau aux regards dépités. »
La forme à laquelle vous nous avez habitués n’est pas la prose et, sans vouloir en aucune façon m’ériger en juge, il me semble que votre talent aurait éclaté dans un de ces poèmes que vous nous troussez joliment.
Mais même un peu frustrée, je trouve que vous vous sortez bien de l’exercice car j’ai cru comprendre que c’est un galop d’essai.
Même un peu frustrée donc, votre talent poétique je le retrouve à travers ces merveilleuses formulations :
«  Dans son lit d’infortune, où l’araignée d’eau ride à peine quelques flaques, il exhibe ses pauvres dessous… lambeaux d’herbiers retenus par des monceaux de galets. » ou
« Par une aube aux teintes oubliées... »
Et surtout, à vous lire, je m’y retrouve coeur et âme, j’y suis encore, à Baume, et je sens à travers la détresse des cascades exsangues, en guenilles, tout l’amour que vous portez à votre cher Jura.

Vous êtes un vrai passeur d’émotions, Papipoete. Soyez en remercié.

   Anonyme   
15/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est une surprise et un vrai bonheur de te lire en prose, Papipoète !

J'ai l'impression que tu t'es libéré d'un vrai poids, et cela sied bien à ta poésie, je trouve.

C'est agréable de te suivre dans ce joli tableau bucolique, que tu peins avec beaucoup de bonheur.

Bravo et merci pour cette belle balade à Baume-les-Messieurs.

Et... Encore ! ^^


Cat

   Atom   
15/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Une belle évocation en prose de la "vie" d'une rivière et de son cheminement soumis aux aléas du ciel et de la terre.
Il y a juste cette personnification de la rivière décrite à un moment en miséreux qui ne me semble pas forcément convaincante. J'ai l'impression que l'effet est appuyé pour que l'on s'apitoie sur son sort.
Autrement, l'écriture dans son ensemble est plaisante et dépaysante.

   Myo   
17/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Papipoete,

De très belles images pour une description poétique d'un décor bucolique.

Vous nous faites voyager le long de ce ru au gré des aléas climatiques.
Une progression qui nous entraîne sur ses rives et nous fait vivre cette mutation dans le bouillonnement des eaux lorsqu'arrive enfin l'orage.

Oui, beaucoup de poésie dans cette prose.

Merci du partage et bravo.

   Ombhre   
26/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Papipoète,

un beau texte bucolique et léger, tout en simplicité, qui nous fait voir ce paysage assoiffé, avec d'agréables tournures, presqu'inattendues, comme "coule à saute-trous" ou "il exhibe ses pauvres dessous".

Très joli aussi l'image de l'araignée qui ride à peine quelques flaques, ainsi que l'isolement visuel de "Une éternité" qui lui donne davantage de poids.

Deux remarques de détail: il manque selon moi une virgule après "à la faveur des nuées", et le point d'exclamation après "aujourd'hui" surcharge sans ajouter de sens.

Merci pour cette belle promenade qui m'a donné envie de remplir ma gourde au ru ressuscité :-)

Ombhre.

   Shovnigorath   
10/2/2021
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.


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