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Poésie néo-classique
pepehache : Les heures noires
 Publié le 16/05/15  -  17 commentaires  -  540 caractères  -  246 lectures    Autres textes du même auteur

L'absente.


Les heures noires



J'entends ta voix comme un murmure
Derrière moi qui me rassure,
En chantonnant un vieux refrain
Qui dit attends, attends demain.

Le soir glisse et les heures vides
Retentissent d'échos perfides,
Qui m'appellent à disparaître
Avant l'aube qui va renaître.

Parmi ces bruits et ces clameurs
Qui dans la nuit frappent mon cœur,
Toi, qui n'es plus, tu me soutiens
D'un air venu des jours anciens,

Toi qui n'es plus que ce refrain
Qui dit attends, attends demain.


 
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   Vincent   
24/4/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Parmi ces bruits et ces clameurs
Qui dans la nuit frappent mon cœur,
Toi, qui n'es plus, tu me soutiens
D'un air venu des jours anciens,

Toi qui n'es plus que ce refrain
Qui dit attends, attends demain.


l'absence est là, palpable

j'adore lorsque la poésie déborde de sentiments

et c'est le cas

votre poésie est ciselée de mots enchanteurs

j'ai vraiment beaucoup aimé

   Anonyme   
29/4/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Votre poème est bien fait autant que je puisse en juger, mais je reste sur ma faim.

En effet, on voit passer deux êtres, l’un absent, l’autre présent, et l’absente manque à celui qui reste. Mais pourquoi ce manque, pourquoi est-elle partie ? Comment était-elle ? Bref trop de choses ne sont pas évoquées pour retenir mon attention.
En outre les images sont assez communes. Il faudrait peut-être dire plus de choses car si le titre est : « Les heures noires », j’ai le sentiment de rester tout du long dans du gris-clair, trop clair sans être lumineux - comme le manque peut l'être.
Cordialement.

   Lulu   
2/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup ce poème qui dit la présence absence de l'autre.
Il y a bien ces heures noires avec leurs échos perfides, mais l'autre demeure de par son murmure qui rassure et pousse à l'optimisme : "attends, attends demain", au delà de cette crainte de "disparaître / Avant l'aube qui va renaître".

J'aime aussi le rythme d'ensemble. Vous avez bien fait de présenter ce poème en octosyllabes, avec ses petites rimes discrètes. J'ai l'impression que ces mots sont aussi un murmure ; un murmure à l'absente.

Tous mes encouragements.

   papipoete   
3/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
le poids de l'absence de celle qui n'est plus, est si lourd à porter, mais pensant à elle, il peut l'entendre lui murmurer un avis, son chéri? Elle voit sa détresse d'être seul, lui qui l'aime toujours si fort, lui que la nuit hante avec ses voix d'autres, criant d'abandonner la lutte et disparaître...
Mais une aube nouvelle renaît, et son Amour au ciel lui chantonne ce vieux refrain < attends, attends demain > Ils étaient unis pour la vie, mais dans l'au-delà leur passion survit!
Des octosyllabes humbles, dénuées de fioriture ordonnent ce court poème, qui en dit " si long " sur ce sentiment qui peut, ne jamais s'éteindre

   LeopoldPartisan   
4/5/2015
 a aimé ce texte 
Pas
désolé mais je trouve que ce texte accumule tout les poncifs du genre au point qu'à la première lecture on n'éprouve pas la moindre surprise lorsqu'on découvre le vers suivant. J'aime les contines ancestrales et apprécie une certaine forme de pastiche, mais ce n'est hélas pas ici le but recherché.

   Robot   
16/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien
C'est avec raison que ce texte s'achève sur l'évocation d'un refrain car ce poème ressemble à une chanson. J'aime beaucoup. Plus dubitatif sur le titre qui me paraît sombre par rapport à la nostalgie et aux regrets qui transparaissent sans noirceur dans ce poème.

   Anonyme   
16/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour pepehache... Un poème qui me parle et me touche !

Toi, qui n'es plus, tu me soutiens
D'un air venu des jours anciens,

Toi qui n'es plus que ce refrain
Qui dit attends, attends demain.

Des heures noires où chaque jour qui passe est un jour de gagner sur l'envie de s'en aller retrouver cette voix qui murmure...
Votre poème sonne juste mais peut-être faut-il être passé par là pour le comprendre et l'apprécier à sa juste valeur...
Merci du fond du cœur...

   Anonyme   
16/5/2015
Je trouve que cette absence est exprimée de manière assez...neutre et ne reflète pas le poids qu'elle a très certainement. Les images sont assez convenues.
De plus, ce " vieux refrain " et " attends demain " m'éloignent de ce texte en me remémorant la chanson du film " Le train sifflera trois fois".

   Francis   
16/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un refrain, une voix, une chanson ( "cette chanson était la nôtre ") adoucit la douleur de l'absence, "le soir des heures vides". Des mots simples pour survivre à la nuit. Un poème qui ne me laisse pas insensible.

   Anonyme   
16/5/2015
bonjour pepehache
C'est vachement bien
Simple, concis, intense, bien écrit.
Magie des termes bien trouvés, le seul mot de "refrain", surgissant au vers 3 et repris dans l'avant-dernier, illumine le poème.

Merci pepehache et bravo

   Anonyme   
16/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Ce petit texte sur l'absence se fredonne comme une antienne
et c'est justement ce qui fait son charme car les images
du thème sont bien connues.
Les nuits blanches en croyant écouter la voix.
Les souvenirs qui soutiennent comme des étais les jours mauvais.
Et l'attente espérée du jour des retrouvailles qui viendra
fatalement pour ceux qui y croient.

Donc, finalement, rien de neuf mais c'est la façon de le dire
qui sauve cet ensemble.

   Anonyme   
16/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Texte très musical qui frappe par sa simplicité et qui nous va droit au coeur. Bien sûr, on pense aux "Vieux" de Jacques Brel ce qui n'est pas rien. Merci pour cette lecture émouvante.

   Ioledane   
16/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un poème court et émouvant dans sa simplicité, même si un peu plus d'originalité ne lui aurait pas nui.
J'aime beaucoup "Le soir glisse et les heures vides / Retentissent d'échos perfides".
Un vrai bémol en revanche pour la surabondance de "qui", souvent présents deux fois au sein de la même phrase : vers 2 et 4, vers 7 et 8, vers 10 et 11, vers 13 et 14 - 8 fois sur 14 octosyllabes, cela fait beaucoup !
Mon impression d'ensemble reste néanmoins positive.

   Aveta   
16/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
c'est simple, juste, et prenant. Il n'y a pas besoin de grands effets de manche pour évoquer l'absence de celui/celle qui reste et l'amour qui perdure, malgré tout. Merci !

   Anonyme   
16/5/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
"Lettres à l"absente", pourrait-on dire. Un roman de PPDA publié en 1993. Lettres à Solenn, sa fille, atteinte d'anorexie mentale et finalement décédée. Bouleversant...

"Les heures noires" m'ont fait immédiatement penser à votre poème, puisque le thème de l'absence y est "savamment" évoqué.

Un texte très beau et très fort.

Wall-E

   Pussicat   
22/5/2015
Ce texte posté dans la catégorie Néo-classique m'étonne... je lis une chanson et combien j'aurais aimé en apprendre un peu plus... j'aime ce procédé de reprise en fin de texte des vers force, ici : "Qui dit attends, attends demain." comme un "refrain"... comme on referme son porte-souvenirs... un peu court, mais j'ai bien aimé...
un bémol sur la 2e strophe que je trouve faible et qui tranche avec le coulé de la première, son rythme...
à bientôt de vous lire,

   CassandreB   
5/9/2015
Un poème qui m'a plu et tout au long duquel j'attendais presque d'entendre quelques notes de musique tant son refrain est présent.
Je n'ai pas besoin d'en savoir plus, je suis touchée par ces mots. L'absence est marquée. Merci pour ce partage. Cassandre


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