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Poésie classique
pieralun : Miroir sans tain [concours]
 Publié le 02/03/16  -  12 commentaires  -  736 caractères  -  508 lectures    Autres textes du même auteur

Le cœur a ses endroits secrets qui se révèlent dans la douleur, laquelle, silencieusement, peut prendre certaines formes de violence et d'ambiguïté…


Miroir sans tain [concours]



Ce texte est une participation au concours n°20 : Larcin Valentin ! (informations sur ce concours).


Je t'offre une dernière rose ;
Défeuille nos Saint-Valentin !
Que l'épine, où ton doigt se pose,
Griffe ton ongle adamantin ;

Puis, mourant, je voudrais qu'elle ose,
Cette fleur cueillie au matin,
Confesser la troublante chose
Que m'évoque un miroir sans tain…

De ton adultère mirage,
Je souffre impurement l'image
De la fièvre qui te ravit,

Quand, lascive sous sa caresse,
Tu t'alanguis avec souplesse,
Et d'un baiser dresse son vit.


 
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   papipoete   
16/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce poème à forme classique me semble évoquer un rêve lubrique, que ferait un amoureux ; mais il va se réveiller, j'en suis sûr ! On n'écrit pas de si beaux vers à l'attention d'une femme capable d'un baiser si merveilleux ?
De fort belles lignes aux métaphores envoûtantes .

   Robot   
2/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Pieralun
Ce que j'admire dans votre texte c'est que vous ayez su traiter ce thème du concours en poésie classique. Ce qui ne me semblait pas facile et cependant vous y avez réussi.

   Arielle   
2/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"Ah qu'en termes galants, ces choses-là sont mises !"

Une élégance précieuse pour évoquer la scène triviale de deux amants surpris par le mari(?) trompé ...
La cruauté du cauchemar auquel se soumet le pauvre narrateur n'en est que plus foudroyante.
On est bien dans le sujet, ici c'est le coeur qui saigne dans une ambiance trouble : mais que diable allait-il faire derrière ce miroir sournois !

   Bidis   
2/3/2016
Trop compliqué pour moi, c't'histoire-là !
Mais j'admire la poésie des mots, l'harmonie du poème, et l'élégante envolée des phrases.
Je dirais bien "hors sujet" si j'y avais compris quelque chose. Dans le doute absolu ce ce qui se passe, je ne mets pas d'évaluation. Ceci-dit, c'est fort fort bien écrit.

   Anonyme   
2/3/2016
Bonjour

Personnellement, connaissant l'auteur et ses nombreux beaux textes
de poésie classique, je n'irai pas par quatre chemin, ce petit sonnet
en octosyllabe est une déception.

Même si la poésie est soit-disant faite pour faire travailler l'imagination, j'ai beau me torturer (ou masturber) le cerveau, je ne vois pas où l'auteur à voulu m'embarquer.

Il me semble qu'il hésite à s'engager carrément sur les voies de la poésie érotique, ce qui le fait passer à coté de son sujet.

Que veut dire un vers comme : Je souffre impurement l'image.

Pas d'appréciation car je suis peut-être moi aussi passé complètement à coté.

   Pimpette   
2/3/2016
Pieralou
s'encanaille!

j'aime mieux tes autres formes de poèsie auparavant!
Mais c'est ton droit le plus strict,

et c'est mon âge qui me joue des tours...

   diptyque   
2/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une écriture soignée pour panser une épineuse St Valentin...
La souffrance est ici corsetée par des mots savamment noués, la douleur enserrée dans une forme "classique" à la prosodie impeccable comme par peur de laisser s'échapper la sourde colère qu'elle prépare, et qui est suggérée à demi-mot. La douleur ainsi contenue étoufferait la violence.
Une relation "intime" entre Amour et Haine pour le moins dangereuse.
Un mélange sulfureux entre deux sentiments opposés, l'émotion d'une sensualité charnelle et la rage d'en être exclu. Il plane comme une menace et l'on retient son souffle à la lecture.
L'hémoglobine est bien là, sous pression dans un coeur meurtri au bord de l'implosion. C'est le côté "gore" subtilement dissimulé derrière le miroir sans tain, ultime protection contre les éclaboussures...
La tension est palpable et laisse au lecteur une sensation "troublante", une sensation de malaise.
Mais il ne s'agirait que d'un "mirage"... Une fausse alerte? Si tel est le cas, il laisse une grosse frayeur et des images... Ces fantômes qui hantent le narrateur.
Le thème est respecté! Une St Valentin qui vire un peu "Au nom de la rose"...
L'épouvante n'est pas toujours dans les cimetières ou les châteaux ...
Merci pour cette lecture et bravo pour la forme classique.

   Anonyme   
2/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir,

J'aime quand le classique se modernise au point de donner ce genre de résultat assez agréable.

Les octosyllabes sont ici bien choisies, et donnent un rythme intéressant au poème (malgré les hiatus) j'aime particulièrement l’enchaînement des vers 3 et 4 et le dernier tercet qui sont insolemment jolis.

Je regrette juste, dans le vers 4 justement, les sons plus gutturaux qui dénotent avec le reste, les consonnes dures et les sons sifflants.

Sinon, j'ai pris plaisir à ma lecture, je vous en remercie.
Bonne chance pour le concours !

   hersen   
4/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Eut-il mieux valu qu'il ne vit rien ?

Peut-être pas, car cela nous vaut un poème !

j'aime dans ce poème la brièveté et le non-équivoque;

Le miroir sans tain est ici une très belle trouvaille;Qui nous donne à voir une autre face du bonheur et "je" n'est pas dans ce train.

C'est beaucoup de peine pour une St Valentin...comme demandé pour ce concours.

   LenineBosquet   
4/3/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Un poème bien écrit, hélas, je n'ai rien compris! Ou plutôt, j'hésite. On comprend bien qu'il y a une histoire d’adultère (les 2 derniers vers sont clairs!), mais est-elle subie ou voulue? Si elle n'est pas voulue, que fait-il derrière ce miroir sans tain? Y prend-il du plaisir?
Si oui, chacun prend son pied comme il veut et il n'y a alors rien de sombre, de noir ou de gore.
Si non, je me répète : que faisait-il derrière ce miroir?

   Anonyme   
4/3/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Tout d'abord, bravo pour le mot rimé "adamantin" qui n'est pas si courant.
Ensuite, je dois avouer que, en dépit de plusieurs lectures, ce petit sonnet reste très confus pour moi : les tercets, surtout.
Le défaut majeur de cette petite pièce de vers, c'est qu'elle reste trop prisonnière de l’intimité de l'auteur au détriment du lecteur étranger que je suis. Parti-pris que je regrette.

A.

   Bingo   
6/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pieralun,

Un sonnet en octosyllabe, bien construit, où, d'emblée, il est question d'une rose, fait bien sûr immédiatement penser à Ronsard, les tercets ccd ccd à Marot mais la construction abab des quatrains nous ramène plutôt au temps de Baudelaire par son irrégularité.
Les images sont parfois difficiles à saisir, mais cela permet à chacun d'y projeter ce qu'il veut.
J'ai "beaucoup" aimé.


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