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| Myndie
17/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Ce court poème appréhende avec beaucoup d'efficacité les mystères de la création (ici la peinture) et, parmi tous les ressentis qui peuvent en découler, le doute, la hantise du vide, l'angoisse face à la fragilité de l'inspiration et à la difficulté de saisir l'évanescence.
Je ne sais si ce « toi » fait allusion à la Muse qui se dérobe (la page blanche pour les poètes) ou au vide laissé par un être aimé mais je trouve beaucoup de justesse et de poésie à cette introspection mélancolique, avec en cerise sur le gâteau, une jolie trouvaille :« je silence ma vie ». Bravo |
| papipoete
21/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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libre
Mon pinceau doute sur la toile, telle ma plume sur le vélin et de l'infiniment petit, si loin à des années lumière, je doute... De là-haut nul signe, qui put m'éclairer... je doute NB regarder le Ciel, et fermant les yeux, lui dire " montre-moi que tu existes ! ceci est ma vision dans ce poème où son mystère me plaît papipoète |
| Eskisse
31/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour
Poème qui adopte un angle d'attaque singulier : le doute dans le domaine de la peinture ( j'ai comme représentation celle de l'artiste déterminé et habité par la vision de ce qu'il a à peindre) J'ai aimé la personnification du pinceau pour dire le geste et l'état d'esprit du peintre. J'ai vu ici la conception d'un autoportrait. Et mention spéciale pour " ne m'éveille à aucun écho" que je trouve très beau car il suggère pour moi le manque de l'union et de la fusion du couple, quand " je silence ma vie" est pour moi plus ordinaire ou plus lu. Je vois moins ce qui se cache derrière "une image ignorante de tout" Beau aussi " à l'écoute du ciel" Merci |
| Provencao
31/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour PierreM,
Très touchée par votre poésie étant moi-même passionnée de peinture au couteau. J'ai beaucoup aimé ce pinceau qui doute avec cet étonnement appartenant à l'ébauche perpétuelle de l'image incertaine laissant entendre quelque chose de cet inachèvement sensible sur la toile. Ainsi notre oeil est-il convoqué à une prescience qui est déjà inspiration. Le plaisir du doute consiste alors positivement dans un désir qui ne peut trouver d’accomplissement " si tu n'es pas là prés de moi"...comme quoi la création implique paradoxalement une distance et un accomplissement de son émotion par le simple fait de l'absence créatrice de cet écho. Au plaisir de vous lire, Cordialement |
| Robot
31/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Douter pour un artiste, c'est se remettre en cause, réfléchir à la profondeur de son art. Surtout s'il s'agit d'un portrait dont l'artiste semble ne pas reconnaître la réalité dans l'image qu'il crée.
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| Laurent-Paul
31/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
c'est d'habitude le genre de texte qui me traverse sans me toucher. Mais cette fois-ci, vous avez réussi à m'émouvoir, me faire ressentir ce fameux doute, cette attente espérant l'image et la présence. La technique, faite des mots simples, de phrases dénuées de subordonnées, qui refuse l'artifice des phrases slogans me fait penser à Christian Bobin. Bravo ! |




