Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Vadim : God bless the hater
 Publié le 30/10/25  -  2 commentaires  -  934 caractères  -  54 lectures    Autres textes du même auteur


God bless the hater



Esprit bâtard vertu oblique
d'un teint blafard d'une terre pénible
j'ronchonne mes tares ma trique
dans une forêt de sacs sans vie
aux ramures criblées horribles
de balles de fièvre et d'antalgiques
aux âmes factices amnésiques
je braille l'aigreur et puis la mort
tous ces puants jalonnent mon sort
dans ce cimetière aux combles mornes
souffrez maudits aux allures mortes
de ma plume d'ombre je vous exhorte.

Puis de mes tripes je vous exauce
je feins de me plonger dans la fosse
aux pleurs amers, et entendus
les parangons, les parvenus
la kermesse à la vile confesse
que ma lyre sèche vous agresse
mes mots ses maux l'étau d'la vie
qu'il vous attrape vous apprenne
à fuir la haine cette pure folie.

Mais que je peste sur la tripaille
que les cafards et vers ripaillent
sous ma céleste pierre polie.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   papipoete   
30/10/2025
bonjour Vadim
On ne va pas laisser ce texte, orphelin d'un petit mot à son auteur, et que " Dieu Bénisse mon âme ", si je viens à l'offenser ?
Je crois reconnaître ce langage, que l'on entend dans ces auspices, où le coeur brisé par la peine, on tente de nous recoudre les morceaux éparpillés tout autour.
En vouloir à la Terre entière, à ceux qui nous polluent la vie, mais aussi à ceux qui nous aiment tant, qui ne désarment pas, et chaque jour remettent le chronomètre des humeurs à zéro...
- comment sera-t-il aujourd'hui ?
NB en arriver à prier le Diable un moment, puis se raccrocher aux ailes d'un Ange ; sourire à ces yeux charitables et leur infliger des crachats ; et appeler le Très Haut, le supplier
- prend-moi ! tu entends ? et que de moi, les vers ripaillent !
J'interprète une fois de plus des hiéroglyphes de détresse, songeant ne pas être loin de ces écrits façon Pierre de Rosette...
Que l'auteur ne me blâme point, si je me suis égaré du trait de sa plume ?
Je voudrais bien trouver un passage, à travers cette encre de désespoir, qui me ferait au moins sourire ; non, rien sinon que j'en connus l'amer...
J'aurais grand mal à donner une note...

   Provencao   
30/10/2025
Bonjour Vadim,

"je braille l'aigreur et puis la mort
tous ces puants jalonnent mon sort
dans ce cimetière aux combles mornes
souffrez maudits aux allures mortes
de ma plume d'ombre je vous exhorte."

Ce passage n'est pas absolu. Le "je" se double d'une ressource qui à la fois est mystifiée et mystifie. Ce passage semble déjà être une inscription et un souci de ce à quoi il appartient et de ce qui lui appartient
Cet esprit bâtard semble lui garantir sa profondeur, sa rigidité, et en marque toute l'acuité.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement


Oniris Copyright © 2007-2025