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Poésie libre
Pimpette : La nuit souffle des mots, il faut tenter d'écrire…
 Publié le 19/03/14  -  20 commentaires  -  980 caractères  -  436 lectures    Autres textes du même auteur

Toujours le primat aux mots, c'est plus fort que moi !


La nuit souffle des mots, il faut tenter d'écrire…



La nuit souffle des mots il faut tenter d'écrire


D'une chiquenaude je recale ma casquette
Quant aux repas à ma faim et à ma soif
Je préférerais mieux pas, comme on dit,
Avoir les fesses bombées d'un sumo
Ou redouter qu'un ange soupèse mon âme au trébuchet !
Ben, on verra !

Deux piécettes s'affrontent au fond de ma poche
Ça fait trois sons pour le prix d'un
Pauvre joie simulée
On voit des sanglots au travers !
Je m'arrache des mots douloureux…
Pour la phrase blues et jazzy
À terminer dans la dignité

Il reste une balle dans le magasin
Est-ce vraiment une bonne idée ?
Une de perdue dix de r'trouvées
La journée me pend au nez
L'avenir ne gît pas dans le caddie du voisin !

Et c'est la grande déglingue…
Extrême-onction en pâté de Foi
Serrez très fort vos amours
Juste un ronron avant le gros iceberg



agla


 
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   Anonyme   
4/3/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Bien sûr, à la lecture du titre, Paul Valéry et "Le vent se lève, il faut tenter de vivre" de son "Cimetière marin" viennent aussitôt à l'esprit.
Le parallèle s'arrête là pour le style.
Ici, le ton est léger, le vocabulaire souvent familier, l'auteur visiblement parvient tout à fait à écrire.

Le texte dans son ensemble ne m'a pas entièrement ravie. Peut-être trop dispersé, idées éparpillées.
Cependant certains vers me plaisent beaucoup :
"Pauvre joie simulée"
"L’avenir ne gît pas dans le caddie du voisin !"

Je n'ai pas trouvé vraiment de logique, de continuité dans ce poème (alors que j'en cherchais une, le devais-je ?) ou est-ce le parti pris de rire et éc-rire encore et toujours avec légèreté et humour.
Le dernier paragraphe me gêne par l'emploi du mot "déglingue" qui m'évoque plutôt un laissé-aller, un renoncement, alors que les deux derniers vers sont toniques et volontaires.

Éclaircie

   Arielle   
8/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Caprice des dieux, perles de lait on trouve de tout dans ce caddie ! Deux francs, trois sous, le jour, la nuit, rire et sanglots ... la vie tout simplement, celle qu'on se rêve en tricotant des mots et celle qui nous tricote son cache-nez devant le gros iceberg !

Le dernier mot attendra encore un peu !
Jazzy sans mélo, j'aime ...

   Robot   
10/3/2014
 a aimé ce texte 
Passionnément
Que faire des mots reçus sinon les aligner, surtout quand comme ici ils inspirent un ouvrage construit de belle manière. On chemine au travers d'images qui paraissent fugitives mais elles marquent l'esprit:
"Deux piécettes s'affrontent au fond de ma poche
ça fait trois sons pour le prix d'un"
"La journée me pend au nez"
"Extrême Onction en pâté de Foi"
Chaque phrase posée semble unique et se réserver à elle même. Elles sont pourtant bien attachées aux rythmes des autres.
Et à haute voix, un régal.

   Marite   
19/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La nuit ... c'est ainsi lorsqu'on se retrouve face à soi-même, plus de faux-semblant possible.
"Pauvre joie simulée
On voit des sanglots au travers !
Je m'arrache des mots douloureux…"
On envisage mille et une choses pour échapper à l'engrenage dans lequel nous sommes engagés. Instants de panique ou prise de conscience ? Un peu des deux sans doute dans ces mots soufflés par la nuit.
J'apprécie la simplicité et la fluidité de l'écriture qui nous transmettent fidèlement les états d'âme tels qu'ils arrivent ... sans tristesse, sans que l'envie de vivre ne s'estompe, et je me suis souvenue de ces vers libres que j'affectionne :
" La nuit ! La nuit surtout je ne rêve pas je vois
J'entends gronder je marche au bord du trou
J'entends gronder
Ce sont les pierres qui se détachent des années
La nuit nul ne prend garde
C'est tout un pan de l'avenir qui se lézarde ..." (René Guy Cadou)

   Anonyme   
19/3/2014
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bonjour.
Quand on tente d'écrire, on n'écrit jamais rien de bon.
Ici, quelques idées qui sortent du lot mais franchement mises bout à bout...c'est une torture pour les oreilles.
La poésie même libre mérite d'être travaillée ou alors elle tient du génie.
;-(

   leni   
19/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
ce texte a été dit sur le divan du psy de garde Il en est ainsi de quasi tous les écrits de Pimpette Il ne faut surtout pas tenter de trouver un enchainement d'idées MAIS des idées


Deux piécettes s'affrontent au fond de ma poche
Ça fait trois sons pour le prix d'un
Pauvre joie simulée

Et les trois sons deviennent une joie simulée Un rêve!

Le bon sens et la réalité refont toujours surface:c'est ça Pimpette
J'aime beaucoup Merci Accolade à toi Leni

   Anonyme   
19/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
il y a de la cohérence, une belle histoire, c'est fun. il y a de l'émotion et l'émotion c'est la légèreté, ici elle est palpable.
chaque strophe raconte une action, exprime ses sentiments doux et sans prise de tête avec un ton guilleret. d'ailleurs j'aime beaucoup la 2nde strophe qui est une belle trouvaille en son entier.
le titre est sublime.

   irisdenuit   
19/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Allo Pimpette,


Toujours autant d'originalité, d'imagination et avec de l'humour sans se prendre la tête pour en comprendre le sens.

Moi également, suis spécialement en amour avec la deuxième strophe.

Bonne continuation,

Amicalement, Iris

   Miguel   
19/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Cela va un peu où ça veut, "Deçà, delà, Pareil à la ..." comme une âme en errance. On a du mal à suivre, mais on suit tout de même car quelque chose nous charme. Belles trouvailles, belles formules. Je dis oui.

   Anonyme   
19/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Magnifique, comme tout ce que j'ai pu lire de toi ces derniers temps.
Les mots que souffle cette nuit ne sont pas aussi légers qu'il n'y parait, leur assemblage n'est pas aussi dépourvu de sens qu'il veut nous laisser croire, il y a derrière cette nonchalance du verbe, ces noms et ces adjectifs bien peu usités en poèsie, une sensibilité exacerbée. " On voit des sanglots au travers de la joie simulée" et "cette balle dans le magasin" n'est pas vraiment là pour jouer. "Extrême-onction en pâté de foi", ben oui, Pimpette, bien sûr qu'on verra( sans les yeux du corps évidemment mais sans aucun doute avec ceux du coeur) après le gros iceberg. Encore bravo à cet univers décalé que tu nous offres à chaque fois.

   pieralun   
20/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Aglae,

" qu'un ange soupèse mon âme au trébuchet " ...... rien que pour ça... j'adore....

Beaucoup de dérision dans la détresse, beaucoup de pudeur, l'évocation est forte....la poésie est là!

Du Pimpette dans le texte, un peu tristounette tout de même.'.au point que son dernier " Ronron " me Titanise .

   Anonyme   
20/3/2014
Bonjour Pimpette

Je fais miennes les observations positives des com précédents
En outre je remarque la disposition du texte qui rappelle celle du "sonnet en prose" institué par Jacques Roubaud.
Je trouve qu'elle donne de la cohérence et une solide ossature à votre poème.

   Anonyme   
20/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Malgré les mots de souffrance écrits, sans larmoyer, je lis ce texte comme un gémissement assourdi volontairement, une vibration sans étalage. "Une balle dans le magasin" : la tentation de l'absurde² pour s'échapper de l'absurde au présent... non-dit raconté comme sous un voile d'humour dérisoire, expliqué avec pudeur, fatalisme et dérision (sumo, caddie, ronron). Sans doute beaucoup plus travaillé qu'il n'y paraît dans sa simplicité. Encore quelques mots de trop . Dans "pauvre joie simulée" j'aurais par exemple évité "pauvre" qui sonne comme un pléonasme "pauvre" par rapport à "simulée" plus évocateur... surtout si isolé.

   Anonyme   
20/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Pimpette,

Tu continues à brasser les mots de ton sac à poésie.
Je suis fan de toi, donc difficile de ne pas reconnaître tes « ronrons » et tes « mots douloureux ». Quelquefois, un seul de tes vers suffit à graver la mémoire.

Ici, je distinguerais :
- « Qu’un ange soupèse mon âme au trébuchet »
- « On voit des sanglots au travers »
- « Juste un ronron avant le gros iceberg »

Pimpette, tu es plus solide qu’un Titanic.
Ou alors, Pimpette, tu ne nous a donné que la partie émergée. C’est comme ça que je veux lire ton « iceberg ». Il t’en reste beaucoup à nous montrer.

Reviens-nous vite, Pimpette.

Ludi,
au chaud sur un iceberg

   troupi   
20/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Chère Pimpette, j'arrive après tant de commentaires qui ont tout vu, lu, pesé, apprécié, décrié, compris ou pas.
Quelle importance n'est-ce pas pourvu qu'il reste un ronron à partager.
Moi j'aime toujours autant ta plume qui dit tant de choses en ayant l'air de ne pas y toucher, comme ça, en passant, juste un effleurement ; mais qui marque !
A bientôt.

   Purana   
20/3/2014
 a aimé ce texte 
Passionnément
Ce poème n'est pas une simple décoration, c'est un moyen de communication, un mode relationnel entre le fond et la forme, entre la liberté et les conventions.

Voici un poème qui chante si bien malgré l'absence des rimes !

C'est la première fois que je perçois une joie presque douloureuse en lisant les vers qui expriment d'une façon légère un mélange de sentiments différents. Les derniers semblent être arrivés là en même temps, dans la nuit, en soufflant, de temps en temps, des expressions que je ne peux trouver que dans la liste des expressions familières... et qui sonnent d'une manière tellement poétique et qui semblent être mises magistralement aux bons endroits.
Merci mille fois et à bientôt.

   Pimpette   
21/3/2014
Commentaire modéré

   Anonyme   
21/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il y a un petit coté bohème-dèche dans ce poème qui me plait particulièrement.
Pas de thunes mais de l'imaginaire... et roule ma poule.
J'aime bien le petit clin d'oeil au Bartelby. (enfin je pense)
et surtout un gros gros bravo pour ce simplement bon :
"La journée me pend au nez".

   Damy   
21/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Tu dis que tu écris "sans prise de tête" alors j'ai lu sans prise de tête non plus et, contrairement à tous mes prédécesseurs... je n'ai pas compris grand chose. Comme tu connais mes limites, cela ne t'étonnera pas.
Mais j'ai aimé. Bawi, l'un n'empêche pas l'autre (on en discutait dans un topofil ci-contre ou ci-dessus). Par exemple, la balle dans le barillet, ça le fait; l'avenir dans le lit du voisin, ça me parle.

Bravo ma Pimp's !

   Pepito   
26/3/2014
Coucou ma Pimpette,

Moi, du coté obscur d'Oniris, tu mesures un peu l'effort ;=)

Dire que je suis ému par ce poème est peu dire.
Dire que c'est à cause des mots ou à cause de tes mots, je ne saurais dire.
Mais le fait est.
Mais le "fond" ne me va pas.
Pimpette ne doit pas se laisser dériver sur un gros glaçon comme n'importe quel ours mal léché. D'abord il va fondre en deux temps trois ronrons et en nageant, il est devient difficile d'écrire.
Pour toi, pour nous.

Laisse donc tomber le pôle.
Sur Ninis, tu as des potos soit disant virtuels, dont la chaleur, elle, est bien réelle.

Un énorme poutou.

Pepito

   Fanch   
13/4/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Malgré l'ambiance particulière du texte et l'élégance des tournures de phrase, je trouve que la mécanique tourne "à vide" et que je suis confronté davantage à un "exercice de style" (maniant l'humour décalé) qu'à l'expression d'émotions sincères...


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