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Poésie libre
Pimpette : Tant et tant...
 Publié le 14/03/12  -  25 commentaires  -  1543 caractères  -  573 lectures    Autres textes du même auteur

Ce texte fait partie d'une série d'Aglaèmes (de mon prénom "Aglaé") qui sont moins de vrais poèmes que des petits cris de plaisir ou de chagrin...
Je suis une vieille dame qui écrit depuis quelques années seulement ; merci à vous...


Tant et tant...



Tous mes mouchoirs sont jetés
Et je songe aux voyages que je n'ai pas faits
J'oublie l'heure de la nuit où tout est douleur
Tant pis si je triche, car c'est ma vérité
Je ne fais rien, je chique du temps, je glande,
Je guette si les voyelles font sonner les consonnes
Le visage nettoyé par le dernier aveu.

Tant que les rires, tant que les pleurs...
Tant que demain...
Tant que j'attends...
Tant que j'ai soif...

J'ai tellement eu ma part de larmes
De rencontres qui écorchent ;
Autant mâchonner ma rancœur
Grignoter mes insomnies
Je crie.

J'avance à tâtons tant bien que mal
Laissant un chapelet d'empreintes sur le sable
Mais tant que les pieds dansent
Que les hanches balancent
Dans cette ville matinale et sa lumière timide
Je marche.

Tant que je connais mes chutes et mes ratages
Que mes silences parlent
Et appellent au secours malgré moi
Je cherche le filon du sens clean des mots
Et, d'une ride à l'autre,
En traînant les pieds
Je vis.

Tant que les rires, tant que les pleurs...
Tant que demain...
Tant que j'attends...
Tant que j'ai soif...

Tant que j'arrache les étiquettes
Que je peux aimer ce qui m'anéantit
Tant que la violence terrifie
Et l'horreur terrasse
Mon pauvre cœur de traviole
Tant que je traîne ma vie couturée de partout
Dans ce présent inéluctable
J'avance
Droite et nue.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   brabant   
27/2/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Eh bien vous auriez dû commencer à écrire plus tôt Aglaème ! Ce poème, je le verrais bien en chanson... et cette chanson, en musique. Y a-t-il un compositeur dans le coin ?

Ce "Tant et tant..." est une voie vers l'espoir contrairement à ce que pourraient laisser entendre les couplets.

Ainsi vous chiquez et vous glandez !

Ainsi vous mâchonnez !

Mais vous marchez...
Vous cherchez le "sens clean des mots".
Vous vivez.

Vous avancez !

Alors foin des rides, des coutures, des blessures ! Tant pis si c'est la nuit !

"Droite et nue" vous triomphez !




Attention de ne pas prendre froid tout de même...

:)

   framato   
14/3/2012
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé (ça m'a fait penser à une chanson de noir désir dans laquelle il y a ce leitmotiv "tant que les heures passent" assez violent).
Il me semble que justement c'est ce qui me manque dans le texte, un peu plus de violence. Il reste trop de mots, tout se dilue un peu et au final ça perd un peu de force. Il faudrait donc élaguer (ex retirer pauvre pour ne laisser que mon cœur de traviole, le malgré moi aussi pourrait être retiré, matinale dans le vers de ville, etc...). Il faudrait partir à la chasse de l'inutile ou de l'accessoire pour condenser. Mais j'ai globalement bien aimé.

Je développe ici mon commentaire, suite à une seconde lecture :

Bonjour Pimpette, je prolonge ici mon premier commentaire, après relecture.

J'ai vraiment bien aimé ce texte qui porte un regard sur la vie et l'espoir et la fragilité...
J'ai apprécié l'utilisation d'anaphores. Elle est bien réussie à mon sens parce qu'elle se fait presque oublier.

La mise en place des vers est bien réussie également, elle sert bien le rythme de lecture et fait oublier la presqu'absence de ponctuation.
Les mots sont simples et parviennent à éviter l'impression d'évidence grâce à un certain "décalage" comme dans ce passage : mâchonner ma rancœur, grignoter mes insomnies.

J'ai deux bémols cependant:
1. le clean dans ce vers : Je cherche le filon du sens clean des mots que je trouve un peu superflu.
2. Je regrette également l'ellipse du que dans ce passage:
"Tant que la violence terrifie
Et l'horreur terrasse
Mon pauvre cœur de traviole"
Cette ellipse m'a fait devoir le relire et je pense qu'elle diminue un peu la force du passage. Je m'explique :
"Tant QUE j'arrache les étiquettes
QUE je peux aimer ce qui m'anéantit
Tant QUE la violence terrifie
Et QUE l'horreur terrasse
Mon pauvre cœur de traviole"
avec ce QUE en plus, l"impression de martèlement est plus forte, comme s'il y avait une évidence inévitable. Avec l'ellipse du que, il reste un moyen de faire autrement, il y a plus de liberté, comme un chemin de fuite, une porte de sortie (qui nous sort un peu de l'urgence du propos).

La chute est magnifique de fragilité. J'avance nue, je m'expose, je suis fragile et exposée, mais j'avance.

Une belle émotion de lecture, merci Pimpette

   framato   
14/3/2012
Commentaire modéré

   Anonyme   
14/3/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Vous prévenez en exergue : "Ce texte fait partie d'une série d'Aglaèmes (de mon prénom "Aglaé") qui sont moins de vrais poèmes que des petits cris de plaisir ou de chagrin... "

Ah bon? Vous n'avez pas écrit un vrai poème?
Ah bon? Et c'est quoi un vrai poème? C'est ce qu'on lit si souvent, qui nous laisse aussi froid qu'un cadavre enseveli sous des lambeaux de style?

Difficile finalement de commenter un vrai coup de coeur. Je vais juste donner un exemple ou deux.

Cette ellipse formidable, quand vous dites :
- "De rencontres qui écorchent" (sous-entendu "le coeur") où vous transgressez la langue en rendant le verbe "écorcher" intransitif, et qu'en plus vous évitez cette rime si facile "coeur/rancoeur" sur laquelle beaucoup se seraient précipités.
Vous m'avez servi ce que j'aime en poésie, et qui en est la substance : des images, des images, des images. Et l'image est d'autant plus forte que le véhicule est léger.

- "Je chique du temps" - "Je guette si les voyelles font sonner les consonnes"; Et bien je peux vous dire que ça résonne, même.

Je ne vais pas tout reprendre, votre poème est juste magnifique.
Quand je vois qu'à votre âge vous écrivez presque sans ponctuation (cette tueuse d'émotion et de mystère) j'en suis assez baba. Et c'est le seul petit regret que je garde de votre talent : c'est que vous n'ayez pas complètement supprimé ce résidu de ponctuation. Ce n'est pas un reproche bien sûr, vous être maîtresse à bord, et d'autres penseront le contraire. Mais voyez-vous, vous ne m'empêcherez pas de penser que :

"Tant que les rires, tant que les pleurs...
Tant que demain...
Tant que j'attends...
Tant que j'ai soif..."

est plus fort sans la ponctuation :

"Tant que les rires tant que les pleurs
Tant que demain
Tant que j'attends
Tant que j'ai soif"

Encore bravo. Je suis juste impatient de lire votre prochain Aglaème.

Cordialement
Ludi

   irisdenuit   
14/3/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Pimpette,

Il y a longtemps que je n'ai pas commenté un poème, ni même en écrire un.... (les mots, les idées m'ont quittée).

Votre poème me va droit au coeur dans sa sincérité. Je ne saurais dire ce que j'aime le plus.

Votre écriture respire le respect de la vie malgré ses aléas.
L'émotion est collée à chaque mot.

Bref, je le garde dans un petit coffret tout près de moi.
Je reviendrai vous lire Pimpette.


Amicalement,

Irisdenuit

   Pimpette   
14/3/2012
Commentaire modéré

   Damy   
14/3/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime beaucoup ton vocabulaire djeun, ma vieille pimpette, et j'ai particulièrement aimé "je chique du temps", qui me rappelle mon grand-père qui ne s'est jamais fait aux blondes , et "mâchonner ma rancoeur", qui me rappelle ma jeunesse avec mon malabar chaque fois que je perdais aux billes.

J'ai été très ému devant cette énergie à vivre les derniers années en profitant de chaque petits moments surpassant les douleurs de l'âge.

Je ne dis rien sur la qualité de l'écriture sauf que j'ai aimé, tout simplement.

Le dernier vers est sublime, je te vois !

   Anonyme   
15/3/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le jeu de mot du titre donne le ton dans ce tant qui passe.
Malgré un certain déni de votre propre personne (je n'ai pas fait, je glande, ma rancœur, j'avance à tâtons, malgré moi, chutes, ratages, mon pauvre cœur de traviole...) pas forcément nécessaire, il y a une justesse de vue sur le temps et sa fatalité (présent inéluctable) qui se décline dans le refrain entre le temps de votre vie de sentiments (rires, pleurs) de Saint Augustin, le hasard (demain) de Lucrèce, l'espoir - ou plutôt la fatalité (j'attends) des Stoïciens, et le repère sur votre vie physique (j'ai soif) d'Aristote.

C'est diablement bien travaillé.
Pour le genre, j'ai grandement apprécié la simplicité du registre.

   ristretto   
15/3/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
un poème
le tant scande la mesure comme les battements de coeur vitaux

j'ai bien aimé "je chique"
et "d'une ride à l'autre"

belle lecture, merci et à bientôt

   funambule   
15/3/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pas une chanson... mais pas très loin! Tous les éléments constitutifs sont là, il resterait à travailler une structure. Pour autant, j'adhère complètement au "post" de cette poésie libre... et en liberté. J'ai croisé sans le vouloir votre âge dans les introductions de commentaires (que j'évite de lire... pour éviter que mon angle ne soit pollué... s'il doit y avoir débat... c'est ailleurs... fermeture de parenthèse... reprendre à commentaire); quelle modernité!

J'aime cette simplicité de "dire" qui ressemble à un sage repli après avoir sans doute côtoyé ces complexités qui sans doute nous égarent.

Lorsque la route est "dans le rétroviseur", pourquoi se lamenter sur ce que l'on à pas su (pu) faire... pourquoi l'occulter aussi. L'équilibre (sagesse... même pas) est là. Une vie est une vie et il n'y a aucune complaisance à esquisser une (pré)révérence qui dit simplement merci, "j'ai traversé!"... à avancer que chaque instant peut encore (et doit) compter... à sourire aux belles illusions.

Malgré l'indéniable modernité, très peu de surprise... si ce n'est la justesse (humble) du ton, l'effet "reflet" que chacun à sa distance personnelle pourra apprécier.

Un doux moment!

   fredericprunier   
15/3/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
aux frontières de la prose et du vers
souvent je renacle
et bien
ici
non
je ne renacle pas
et je prends beaucoup de plaisir
voyeur et lecteur, à regarder vous regarder passer

amitié

   zenobi   
15/3/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
La vivacité, l'ardeur, la force des images m'émeuvent. Mais, "musicalement", je coince.

   aldenor   
18/3/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Tant que (si je peux me permettre) le poème reste optimiste, je le trouve très beau. Envers et contre tout, je vis, je marche, j’avance…
Les passages que j’ai préférés :
« Tant que j’ai la soif » : le leitmotiv est curieux, on dirait une série d’hésitations, rires, pleurs, demain, l’attente, comme si l’auteur s’interrogeait : tant que quoi ? Qu’est-ce qui me fait aller encore de l’avant ? La soif vient comme une réponse.
« Mais tant que les pieds dansent
Que les hanches balancent
Dans cette ville matinale et sa lumière timide
Je marche. »
« …d'une ride à l'autre,
En traînant les pieds
Je vis. »
« Tant que je traîne ma vie couturée de partout
Dans ce présent inéluctable
J'avance
Droite et nue. »
Ces derniers vers sont remarquables : concis, riches de sens, frisant la perfection.
Généralement je préfère les fins de strophes (optimistes) à leurs débuts (pessimistes), pourtant nécessaires à la construction du poème : elles me semblent seulement moins forts, moins inspirées. Je retiens quand même :
« Tous mes mouchoirs sont jetés »
« Je guette si les voyelles font sonner les consonnes »
Et je n’aime pas la seule strophe sans « Tant que », qui dénote d’ailleurs avec le reste du poème :
« J'ai tellement eu ma part de larmes
De rencontres qui écorchent ;
Autant mâchonner ma rancœur
Grignoter mes insomnies
Je crie.» : l’absence de « tant que » n’est pas que formelle, il n’y a ici rien qui surmonte le désespoir.
Le titre : pfff… non. Il se rapporte à la forme plutôt qu’au sens. Pour moi, ca ne va pas. Ce n’est pas sérieux !

   Pimpette   
21/3/2012
Commentaire modéré

   Pimpette   
24/3/2012

   Charivari   
26/3/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup ces "refrains" simples et pourtant très évocateurs et rythmés. Pareil pour le reste : au début je me suis dit, avec les premiers vers que ça avait un goût de déjà vu, que j'allais avoir droit à un texte pathos sur l'éternel vague à l'âme du Pouëte. Et puis non, toc, un truc très original qui arrive à point nommé : "je chique du temps, je glande, / Je guette si les voyelles font sonner les consonnes". C'est aérien, ça véhicule beaucoup d'émotions. Je verrais ça en chanson évidemment, mais je ne sais pas quel type de musique conviendrait : nolstagique, entrainante, lente ? C'est justement toute la qualité de ce texte, à mon avis : c'est tout ça à la fois.

   Nachtzug   
7/4/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Malgré quelques fragilités, quelques maladresses, le texte s'intensifie, prend plus d'assurante au fur et à mesure, et que ce soit au début ou à la fin, il vibre, très touchant, très juste surtout, et à la fin, il se dresse comme la narratrice, ça, c'est très bien.

   Anonyme   
8/4/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Chère Pimpette,

Comme je vous comprends et combien j'ai aimé votre écriture subtilement imagée mais simple, symbolique mais si accessible,
qui suggère tant et tant de joies, tant et tant de souffrances vécues au cours d'une longue existence, comme des bornes au long d'une route, dont chacune atteste que l'on est vivant, en attendant peut-être ou peut-être pas la prochaine. Vous avez le don rare d'exprimer avec force et simplicité un sentiment diffus et complexe qui n'en est que mieux partagé. N'est-ce pas dans la simplicité du vêtement, voire son absence, que la perfection du corps se révèle ?
Puissiez-vous encore longtemps avancer "droite et nue" en nous laissant vous accompagner sur le chemin "inéluctable".

Mes amitiés

   Anonyme   
9/4/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime cette sincérité... Je sens cette spontanéité dans l'écriture..et cette vérité..Des mots simples et bien à leurs places.
Je sens aussi un semblant de note optimiste que j'aime bien.. Merci

   fugace   
6/11/2012
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Merci Pimpette. Je ne suis pas non plus une jeunette et je retrouve
dans votre texte toutes les déchirures et les blessures de la vie. Vous avez une fierté, un espoir qui éclairent le chemin. C'est magnifique !

   Purana   
22/2/2014
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Tu donnes du sens à l'instant vécu.
Que d'admirables images et des mots qui me touchent beaucoup.
Inspiré, élégant et simple sans simplisme. Le sens et la douleur, gravissent, en inclinaison douce, vers un magnifique sommet.
Tes sentiments sont très bien rendus, ce qui est bien le principal dans un poème.
Un vrai moment de poésie. Bravo !

   Lyl_mystic   
15/6/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Poème très touchant et fort où l'émotion est véhiculée avec une franchise totale. Ce que j'ai aimé au-delà de cela, c'est l'imprévisibilité des mots et expressions, les successions, associations surprenantes jusqu'au bout. Mais c'est dommage que la musique ne soit pas toujours là.

J'aime beaucoup la dernière strophe, la nécessité d'écrire donne à l'écrit beaucoup d'allure en dépit de la forme : c'est un peu la nature de l'origine d'un poème qui l'estime.

   Anonyme   
16/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le ton est donné: emporté et positif.

Ces 'Tant" plein d'espérances, et le choix des mots, ce crie du cœur pour exprimer que vous êtes toujours debout, toujours en vie, je les aient reçue en pleine face.

IL y a des images que je trouve percutantes:

"Je guette si les voyelles font sonner les consonnes
Le visage nettoyé par le dernier aveu."

"Laissant un chapelet d'empreintes sur le sable"

"Que je peux aimer ce qui m'anéantit"

"Tant que je traîne ma vie couturée de partout"

superbe.

   Anonyme   
20/6/2014
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Agladouce

Tant qu’il y aura des poètes comme toi, mon Agla, la vie sera belle !
Je n’ai pas souvent le temps tranquille pour me poser comme il se doit. Ce n’est jamais très bon de faire trente-six mille choses à la fois…
Parfois, quand le vrai papier se pose entre les doigts, les écrans tombent des mains, pour mieux cheviller le bonheur de lire au cœur et aux yeux.
J’ai frôlé tant de fois ce tant et tant, sans jamais trouver le vrai temps…

Tu nous offres un poème de la vie telle qu’elle est, des images magnifiées par ton ressenti d’une sensibilité extrême. Je te lis et la vie découle sans fioriture, juste avec sa bouleversante et naturelle tragédie.

J’aime tes mots du quotidien bouleversés dans les tournures de tes phrases, comme autant de déchirures portées par tes yeux lucides et un cœur en sang. J’aime le rythme que tu imprimes et qui se suffit de sa propre musique.

Ta beauté respire et transpire dans le tableau de ce tant que tu détricotes avec un grand sens de la formule. Tu exprimes magnifiquement tout ce que je ressens et ta plume se fait le chantre de ma mélodie douce amère.

Peut-on rêver plus parfaite osmose avec la Poète qui dit si bien…

A lire et relire tant qu'il y aura de la lumière à la fenêtre.

Cat
Transportée au pays merveilleux

   Anonyme   
10/8/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je crie, je marche, je vis, droite et nue
Les couleurs sont annoncées et les douleurs aussi. Passées, présentes, à venir en toute simplicité tant il est vrai que la vie et ce qu'elle propose est d'une folle simplicité quand elle se résume en une seule obligation : crier, marcher, vivre. Droite et nue dans la tête, dans les mots criés ou silencieux, avec la souplesse et l'humilité du roseau.
Merci

   madawaza   
25/8/2015
Bonjour Pimpette
Allez ! Je vais arrêter de vous lire...( NON, seulement de vous écrire que vos idées m'enchantent)
Encore une fois, j'adore.
A+

   madawaza   
5/10/2015
Commentaire modéré

   hersen   
29/12/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Poème magnifique.

Tant et tant...ou un merci à la vie, en même temps que de tout lui pardonner.

J'en suis tout chose tellement ça parle. Tellement ça parle bien.

Un grand merci.

   Pouet   
30/12/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Slt,

eh oui "tant que", l'expression se suffit à elle-même, est un "poème" en soi. Le texte est touchant, porteur d'une certaine véracité et sans nul doute de sincérité. Bien sûr le "tant que" c'est le "Temps que". Que quoi? Toujours l'unique question pseudo-métaphysique ; cela ne sert à rien, ça entretient la "vie". C'est tout.
En tout cas je n'ai pas été insensible à cette écriture parvenant bien à dépeindre un morceau d'existence entre brouillard et éclaircie. J'aime particulièrement la dernière strophe.


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