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Poésie libre
Pimpette : Vivement lundi…
 Publié le 07/12/12  -  19 commentaires  -  991 caractères  -  299 lectures    Autres textes du même auteur

Je crains de sacrifier, une fois de plus, les rimes et la musique à mon thème principal, le blues des fins de dimanche… mais je n'arrive pas à 'tricher' avec les petits cris intérieurs qui me servent d'inspiration…


Vivement lundi…



Sous un lampadaire à l'agonie
Le jour perd ses heures une à une
Et le dimanche en savates
Déboule la pente à tire-d'ailes
Jusqu'à l'étal de minuit


Je l'ai cent fois éprouvé
Le sale dimanche en soirée
Un sanglot à peine étouffé
Ma pauv' âme en papier mâché ?

Un verre vide sur la table
La journée est total foutue
Dans mes regards embués
Mon esprit à moitié échoué
Surfe à la recherche d'une bouée


Je l'ai cent fois éprouvé
Le sale dimanche en soirée
Un sanglot à peine étouffé
Ma pauv' âme en papier mâché

En loques au fond du canapé.
Un parpaing à hauteur du cœur
Joues mollasses œil éteint
Et mon stylo broie en noir
Une poignée de mots sur la page


Je l'ai cent fois éprouvé
Le sale dimanche en fin de soirée
Ce gros sanglot étouffé
Ma pauv' âme en papier mâché


Agla



 
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   Marite   
20/11/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème accompagné d'une musique appropriée ferait une très bonne chanson que l'on prendrait certainement plaisir à fredonner. J'ai aimé ces vers courts mais "parlants". Ils décrivent si bien les émotions qui nous traversent ou nous ont traversées les dimanches soirs avec :
" ...le lampadaire à l'agonie ... ma pauv'âme en papier mâché ... mon esprit à moitié échoué ... à la recherche d'une bouée ... un parpaing à hauteur du coeur ... "
Merci à l'auteur !

   leni   
23/11/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ceci ne ressemble à rien J'entends par là à rien que l'on connaisse
C'est du Pimpette C'est son ressenti d'un dimanche soir en savates
J'ai craque a la lecture de ces vers:

Je l'ai cent fois éprouvé
Le sale Dimanche en soirée
Un sanglot à peine étouffé
Ma pauv'âme en papier mâché

C'est écrit à coeur ouvert avec la plus belle référence:la sincérité
merci Pimpette

   Anonyme   
7/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Joli texte d'un dimanche désenchanté, ponctué d'un refrain qui renforce l'émotion. J'ai aimé même si je trouve le thème cent fois rebattu.

   macaron   
7/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup le refrain. Votre chanson ou poésie musicale illustre parfaitement le petit coup de blues du dimanche soir. La simplicité est un plus, avec quelques jolies images!

   brabant   
7/12/2012
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Pimpette,


"les petits cris intérieurs" qui servent d'inspiration, c'est là que réside la poésie vraie, Pimpette, ce travail qui n'est pas d'imitation, ce travail sur nos propres émotions. Je me suis dit tout de suite, connaissant ta sensibilité, tes cris et l'habileté que tu as à les communiquer, que ce poème s'annonçait sous les meilleurs augures. Mon attente a été comblée.
Point n'est besoin de mots compliqués pour écrire un texte, Anna Akhmatova, l'un des plus grandes poétesses russes, s'y refusait absolument, la seule école est celle du coeur et de l'authenticité. La vraie poésie est accessible sans dictionnaire et sans table de logarithmes, c'est le cas ici. C'est pourquoi je porte celle-ci au pinacle, moi le fou de mots jusqu'au vertige, et c'est pourquoi je l'exceptionnalise.
Je salue ici ma maîtresse... oups pardon !... mon maître.

Merci Pimpette, "pauvre âme en papier mâché" des dimanches au soir qui parvient à poétiser jusqu'à Môssieur Parpaing que bêtement je ne suis capable d'ajuster qu'à l'aide d'un marteau et d'un burin.

Bravo à Toi !


:)))))))

   Anonyme   
7/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
A Juliette Greco qui chantait « Je hais les dimanches… », quelqu’un dans la salle avait répondu : « T’as qu’à travailler la semaine ! ».

Chère Pimpette, je n’ai aucune intention de te renvoyer au boulot. Le dimanche soir a toujours été une plaie, un moment de vague à l’âme où je revois certaines de tes images.

J’aime beaucoup ce pauvre « lampadaire à l’agonie », « ce jour qui perd ses heures une à une », ce « parpaing à hauteur du cœur » et ce « stylo qui broie en noir / une poignée de mots sur la page ».
Et puis ce beau refrain qui revient comme la rengaine du dimanche soir.

Des mots simples mais des métaphores originales qui jouent avec nos émotions. J’aime tes mots, Pimpette, et j'attends les prochains comme une surprise du facteur.

Cordialement
Ludi

   Anonyme   
7/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Comme ce spleen du dimanche soir est bien traduit !!
Qui n'a pas connu cet état d'âme? Une espèce de blues en sentant s'éclipser cette journée.
" Un parpaing à hauteur du coeur " j'aime beaucoup !

   Brisemarine   
7/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour, Pimpette,
vous avez bien fait de préférer le thème et les émotions qu'il inspire aux rimes qui pourraient brider l'expression spontanée et sincère des ressentis.
Merci pour ces mots du coeur si vrais! Qui pourrait ne pas s'y retrouver? Merci pour ces mots si simples mais combien forts en émotion.Et que de belles trouvailles, à chaque strophe,voire à chaque vers; celles-ci sont mes préférées:

Et le dimanche en savates
Déboule la pente à tire-d'ailes
Jusqu'à l'étal de minuit
**
En loques au fond du canapé.
Un parpaing à hauteur du cœur
**

Je l'ai cent fois éprouvé
Le sale dimanche en fin de soirée
Ce gros sanglot étouffé
Ma pauv' âme en papier mâché

Tout est dit dans ce beau refrain lancinant

Bravo, Pimpette !

Brisemarine

   Ioledane   
7/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Qui ne l'a éprouvé, ce fameux blues du dimanche soir !

Je vois plus ce texte comme une chanson, avec des couplets aux images savoureuses (ce dimanche en savates qui déboule la pente, ce parpaing à hauteur du coeur ...).

Le refrain me plaît un peu moins, moins imagé, avec ce "pauv'" dont l'élision ne me paraissait pas nécessaire avec le mot "âme" (enfin disons que je comprends l'effet cherché, mais que je n'en apprécie pas plus que ça le rendu).

Néanmoins, un spleen bien retranscrit, une lecture appréciée.

   Fanch   
7/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Les images sont à la fois simples, très recherchées et naturellement spontanées; par ailleurs, elles vont droit au but car on ressent immédiatement ces sentiments des dimanches!
la seule chose qui me gêne c'est la répétition d'un refrain comme pour une chanson (cela peut en être une d'ailleurs!)
mais j'aurais, pour ma part, préféré une strophe différente à chaque fois....

   Artexflow   
7/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un beau poème, sur lequel tout a visiblement déjà été dit. La simplicité des mots employés sert une émotion brute, un spleen véritable dans lequel on se retrouvera tous.

Bravo à vous.

   Raoul   
8/12/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
De belles images - déjà signalées par d'autres lecteurs - avec une tendresse particulière pour le parpaing; mais aussi des lignes mélodiques très distendues et heurtées comme par exemple "Déboule la pente", "sanglot à peine", "broie en noir" que je ne trouve pas très heureuses, pas assez "coulantes" pour un blues… Par contre, j'aime bien la contraction "pauv' âme", peut-être qu'il en manque même une ou deux autres qui auraient ajouté au las, au naturel, et à la fluidité du tout.
Dans le même registre, la versification (avec son ramassé et ses capitales en début de chaque vers) n'est pas assez relâchée non plus…
Le thème étant un peu un poncif, on n'échappe pas aux clichés sur la solitude.
Mon avis est donc mitigé. Dans l'ensemble, malgré quelques éclats, je me suis, hélas, plutôt ennuyé à la lecture.
Dommage.

   Mona79   
8/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est sympa comme texte ! Quand on a longtemps travaillé, cela parle au coeur : le vendredi accueilli comme une joie et le dimanche soir... c'est déjà la perspective d'une longue semaine de labeur. Le W-end se termine ! Jolie chanson, si réaliste, hélas ! "pauv'âme en papier mâché"...

   pieralun   
8/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pimpette,

Il n'y a que toi pour écrire aussi bien en écrivant aussi mal !
Ton style est réellement à part, mais c'est exactement, exactement comme cela que je ressens les dimanches soir.

   aldenor   
8/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je ne suis pas pour le refrain, qui donne à ce beau poème plein de langueur des allures de chansonnette.
Beaucoup aimé : Le jour qui perd ses heures, le dimanche en savates et le stylo qui broie en noir des mots.
Pourquoi le point après « canapé » ? J’ai essuyé mon écran, il n’est pas parti.

   costic   
9/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un blues du dimanche bien réussi.
Des images sensibles et évocatrices pour ces heures si particulières.
Une seule image pas trop comprise :
« …Déboule la pente à tire-d’aile
Jusqu'à l'étal de minuit. »
Pourquoi l’étal ?
Beaucoup aimé : « mon stylo broie en noir
Une poignée de mots sur la page »

   melancolique   
9/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir Pimpette,

J'ai le plaisir de lire cette poésie en un dimanche soir, ça décrit bien mon état d'âme actuel. J'aime donc la simplicité des images et la strophe en guise de refrain donne une impression de lassitude au poème.

Ma partie préférée est le début:

"Sous un lampadaire à l'agonie
Le jour perd ses heures une à une
Et le dimanche en savates
Déboule la pente à tire-d'ailes
Jusqu'à l'étal de minuit"

Merci pour cette lecture.
Au plaisir de vous relire.

   Pimpette   
21/12/2012
Commentaire modéré

   tchouang   
11/3/2013
Commentaire modéré

   Anonyme   
10/8/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Le titre est bien trouvé, c'est aussi mon crédo. Le lundi c'est à chaque fois le début de quelque chose d'autre et ces dimanches qui s'éternisent, s'amenuisent, s’essoufflent... On reçoit, on vit, on discute, on se dispute, c'est un peu vide, comme si on faisait semblant. Vivement Lundi et ses surprises !

   Lulu   
25/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Pimpette,

je vous découvre un peu tristoune dans ce poème où vous appelez vivement le lundi pour passer à autre chose. Je m'y retrouve un peu, n'aimant pas particulièrement les dimanches. Je préfère les samedis, car ils me donnent l'impression d'avoir la vie devant moi... Belle illusion sur le temps qui file à une vitesse folle.

J'ai bien aimé ce poème qui dit bien aussi l'envie d'écrire et cette espèce de nécessité de laisser par une trace écrite quelque chose d'un dimanche de plus.

Comme l'a souligné Marite, je verrais aussi bien une chanson avec ce refrain qui donne son souffle au poème.


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