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Poésie néo-classique
Pluriels1 : Ange à demi
 Publié le 24/06/09  -  13 commentaires  -  1133 caractères  -  179 lectures    Autres textes du même auteur

... vivre un instant de vie sur le fil du rêve !


Ange à demi



pour un fildefériste





D'un pas en l'air osé sur l'étroite largeur
Au coeur file un frisson muet qui redévoile
Ce vide à l'équilibre où triomphe de voiles
Il est cet ange étrange au pouvoir ravageur


D'un fil magique il est l'étonnant voyageur
Du rêve des enfants qui en sa nuit de toile
Dans la fenêtre ouverte enjambe les étoiles
Du mouvement flottant d'un balancier majeur


L'hallucinante épée en l'attirance enflamme
Les yeux en bas, la mort si pur duo réclame
Sur le temps d'un ballet son amant fabuleux


Glissant fatalement dans l'ivresse perverse
D'avoir au fil raidi aux incertains houleux
Des ailes comme un ange ébloui qui traverse





(Extrait de "À Côté" dans "AINSI LE MONDE")


* Il s'agit, ici en alexandrins, d'un "poème en vers justifiés", forme de poésie dont tous les vers comportent le même nombre de lettres, signes ou intervalles.


 
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   Anonyme   
24/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Pluriels1. J'ai aimé mais reste sur ma faim, comme si inachevé. Beaucoup aimé la deuxième strophe :"enjambe les étoiles".

   Marquisard   
24/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bon, je glisse définitivement vers la subjectivité, j'adore ces écrits; il y a quelque chose de très décalé et d'infiniment prenant dans le style, le rythme, les sonorités... entre love parad et marche militaire, improbable équilibre.
Je campe sur place en attendant la suite !

   Anonyme   
24/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'avoue que "l'intérêt" des "vers justifiés" m'échappe un peu, mais bon... Pourquoi pas.
Ce poème me plaît assez dans l'ensemble.
Je trouve un brin "facile" (pour ne pas dire plus) la rime "redévoile"/"voiles". Le "pouvoir ravageur" (assez cliché) ne me parle pas trop non plus.
En revanche j'aime la seconde strophe, visuelle, simple et poétique.
Je trouve un poil grandiloquents les tercets où "l'amant fabuleux" par exemple est lui aussi trop "cliché" pour retenir mon attention.
Une belle impression tout de même.

   Anonyme   
24/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut Pluriels ! J'ignorais tout des alexandrins justifiés qui ajoutent quelques baleines au corset du sonnet. Ceci dit, j'imagine le travail que cela représente... Le manque total de ponctuation m'a un peu désorienté mais dans l'ensemble je trouve l'exercice réussi... Je retiendrai surtout le vers 7 ! Bonne continuation, Pays !

   FredericBruls   
24/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Superbe poème, errance aux bords des abîmes, le funambule des mots glisse ici sur le fil d'une poésie rythmée au cordeau. Le poète banvillien (c'est aux odes funambulesques que ce poème me fait songer) est en effet l'amant fabuleux d'une mort toujours en suspens, mais le balancier du vers le retient encore un peu, malgré le vertige qui l'éblouit, lui qui n'est ailé que par sa volonté...

   LeopoldPartisan   
24/6/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Personnelement, je suis totalement rétif à ce genre d'exercice dont je me dois de pourtant saluer la prouesse, quoique je n'ai pas poussé la mesquinerie à tout compter. Comme je saluerais peut être quoi que... un sportif ayant décidé de traverser la Manche ou l'Atlantique avec des poids de vingt kilos arrimés solidement à chacun de ses membres (4 en tout et pour tout). Il y a des gens qui ne vivent que pour le challenge et la difficulté. Je comprends mieux aussi, cette notion de travail qui moi me laisse aussi de glace, lorsque l'on en parle à propos d'une passion. J'ai aussi bien aimé (pas dans le texte mais dans les commentaires, l'image de baleines supplémentaires au corset du sonnet). Une autre fois tu devrais essayé comme difficulté supplémentaire qu'il y ait un nombre égal tant de voyelles que de consonnes dans chaque vers.
J'aime vraiment bien les deux premières strophes mais pas du tout le premier tiercet, sans doute victime des contraintes. Mon appréciation serait "bien" pour la prouesse technique, mais un peu "faible" pour l'histoire.

   xuanvincent   
24/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai apprécié les images de ce poème. Pas toujours, me concernant, facile à suivre (je me suis un peu accrochée pour ne pas perdre le fil) pour le sens, comme d'autres précédents poèmes. Mais je l'ai trouvé comme souvent bien écrit et l'ai plutôt apprécié.

PS : - Le choix de la police et la taille des caractères m'a au départ un peu surprise.

- Je ne connaissais pas ces "vers justifiés", cette forme me paraît assez contraignante, mais pas inintéressante.

   pieralun   
25/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le deuxième quatrain est très beau, pour le reste, je pense que la contrainte des vers justifiés nuit à la compréhension du poème.
Très bien donc pour le 2eme quatrain et la musicalité de l'ensemble.
Il faut conserver cette poésie faite de mots simples et de beautés peu torturées, avec moins de contrainte, cela devrait déboucher sur de l'exceptionnel.
Bravo Pluriels1

   Luz   
26/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime beaucoup, mais j'aurai préféré avec ponctuation si c'est possible en vers justifiés. La deuxiéme strophe est superbe.
Bravo.

   lotus   
26/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Comme j'en ai pris l'habitude dans tes textes, je me laisse bercer par les mots et leur beauté sans tenter de comprendre en profondeur.Parfois le "beau" me suffit.

   Garance   
27/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
A première lecture la forme m'est apparue rigide malgré la beauté du vocabulaire choisi.
Tu as posé sur un socle un édifice de papier à la forme sculpturale qui accroche magnifiquement la lumière mais qui risque de s'envoler au moindre souffle, alors...on retient son souffle pour que reste perceptible, longtemps, ce solide de fragilité.

   Anonyme   
2/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est un exercice de funambule en effet que de composer un sonnet en vers justifiés, et certains d'entre eux souffrent de cette contrainte.
Je suis moyennement convaincu car le résultat en pâtit.

   Anonyme   
28/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une poésie d'une sensualité extrême, l'écriture est chaude, presque dangereuse tant ça envoute. Une belle lecture.

"Des ailes comme un ange ébloui qui traverse", ça j'ai particulièrement aimé, l'absence de complément, cette force portée par "qui traverse".


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