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Poésie contemporaine
poldutor : C'est un carré de sol
 Publié le 17/02/20  -  13 commentaires  -  816 caractères  -  210 lectures    Autres textes du même auteur

Tout le monde ici-bas termine son existence dans ce carré de sol.


C'est un carré de sol



C'est un carré de sol entouré de verdure
Où l'on entend sans fin éclater des sanglots.
Les amis, les parents, qui le malheur endurent,
Sont dans le désespoir en ce sinistre enclos.

C'est un carré de sol que la veuve affligée
Vient fleurir gémissant sous ses voiles de deuil.
À genoux résignée sur la dalle sacrée
Elle prie pour celui qui gît dans son cercueil.

C'est un carré de sol où la mort prédomine,
Là on suit en pleurant de lugubres charrois.
C'est ici que la vie sombrement se termine
Pour les nécessiteux aussi bien que les rois.

C'est un carré de sol, c'est une sépulture
Où l'on vient reposer pour la dernière fois.
Le marbre ou le grès comme ultime couverture
Nous gardent à jamais, et nous servent de toit.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   papipoete   
7/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien
néo-classique
" c'est un carré de sol " de granit ou d'herbe, qui voit jouer la même scène, de riches comme de pauvres éplorés face à la mort !
Oh, il peut être plus grand, si toute la famille est appelée ici à reposer ; mais quand le temps aura effacé les pleurs, l'endroit ne restera " qu'un carré de sol "...
NB à part les haineux de celui qui ici dort à tout jamais ( et encore ils ne viendront jamais ici ! ), l'on termine soit le voyage derrière de " lugubres charrois ", soit notre dernier voyage à bord de ces " lugubres charrois " !
ce récit montre l'égalité qui réunit " grands et petits, nababs ou pauvres hères ", pour pleurer...
au 3e vers, l'inversion fera grimacer les puristes !
si non, je vois un néo-classique sans faute ( mis à part les nombreux hiatus permis dans cette forme )
papipoète

   Corto   
9/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Certains diront "Tu es poussière et tu redeviendras poussière".

Ce poème formule en quelques mots comment se termine l'histoire "Pour les nécessiteux aussi bien que les rois".

Tout cela est bien formulé, en toute simplicité.

Mais à partir de ce moment commence le deuil. Celui qui n'en finit presque jamais lorsque c'est un être aimé qui repose en ce "carré de sol où la mort prédomine".

   Lebarde   
10/2/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
"C'est un carré de sol", en titre et répété à l'envi en tête des strophes, est une description bien curieuse et "rustre" pour parler d'un endroit d'éternité où chacun de nous se retrouvera.

N'y avait-il rien de mieux à trouver?
Bon soit, mais le propos y perd certainement en élégance et poésie!

Il s'agit d'un poème néo-classique qui peut, certes les accepter mais je regrette quelques "manquements" aux règles classiques que l'auteur(e) aurait pu facilement éviter:

- les rimes, verdure/endurent, fois/toit;
- les césures des vers 7, 8,11,15. ( hiatus ou e non élidés)

En fait rien de bien grave et j'ai conscience de chipoter un peu.


Par contre les propos me surprennent par leur banalité et leur naïveté:

" Où l'on entend sans fin éclater les sanglots."
Les amis, les parents qui le malheur endurent
Sont dans le désespoir en ce sinistre enclos"

" C'est un carré de sol où la mort prédomine"?

.... et d'autres qui rendent le texte peu enthousiasmant.

Je pense que sur un tel sujet, l'auteur(e) était capable de produire un écrit plus original et convaincant.

Merci pour la lecture.

En EL

Lebarde

   Donaldo75   
17/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour poldutor,

Le thème ne m’a pas donné envie de danser la gigue autour de ma table de salon – quoique, dans mes années gothiques, je l’aurais probablement fait au son de la musique de Sons of the Nephilim mais bon, c’est une autre histoire, du genre digression à deux balles pour allonger le commentaire diraient certains esprits analytiques – mais son traitement est diablement efficace – pourquoi cet adverbe fait-il référence au diable, je me suis toujours posé cette question ? – et agréable à lire.

« C'est un carré de sol entouré de verdure »
J’aime le leitmotiv des cinq premiers mots, parce qu’il s’obstine, s’ancre dans mes neurones de lecteur et laisse aux autres vers de chaque quatrain le temps de délivrer leur message. Ce message est progressif, d’une très bonne facture en termes de livraison et d’encadrement.

Bravo !

Donaldo

   Robot   
17/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Un constat sur l'inéluctable qui attend tout un chacun dans un petit carré de sol, ou presque: Sauf les marins perdus en mer et les cendres dispersées dans l'océan, ceux dévorés par les loups, les incinérés dont l'urne repose dans la niche d'un mur du souvenir.
Pas si universel que ça finalement.

Un texte qui se lit aisément malgré quelques petits défauts prosodiques qui l'ont fait classer en contemporain.

   Michel64   
17/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Poldutor,

J'ai bien aimé votre poème du moins jusqu'a cet avant dernier vers qui accroche un peu (peut-être avec parure à la place de couverture ?). D'autres ont relevé à raison quelques erreurs de prosodie, mais en contemporain finalement ça passe.
Un peu de relecture et de travail supplémentaire auraient sûrement amélioré ce poème.

Merci pour ce partage

   plumette   
17/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonjour Poldutor

"c'est un trou de verdure, où chante une rivière....

Comme un écho à ce texte , ce qui me le rend familier , à la fois pour cette raison et pour ce thème qui nous concerne tous!

j'ai aimé la répétition à chaque strophe, une manière de dire qu'on n'y échappe pas ( même si nous ne terminons pas tous dans ce carré de sol )

j'ai aimé le rappel de notre condition "universelle" quelle que soit notre place en ce monde

j'ai moins aimé l'évocation exclusive des gémissements et des pleurs, certaines douleurs sont invisibles et muettes devant la mort.

   Anonyme   
17/2/2020
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour

Encore un texte sur le cimetière, le même sujet que j'ai proposé
il y a peu.
Je n'aime pas trop le début de chaque quatrain commençant
par la même litanie.
Puis les clichés et les banalités s'enchaînent les uns après les autres.
Les sanglots, la veuve, les voiles de deuil, l'inévitable cercueil,
les lugubres charrois, etc...etc...
Enfin bref, tout ce qui fait l'apanage de ce carré de sol.

Bon, au final, on peut résumer que ce texte ne brille pas
d'une grande originalité, c'est un pléonasme.

Que put-on sauver ? Qu'est-ce qui pourrait nous sortir
de l'album photo ?

Rien, hélas !

   Davide   
18/2/2020
Bonjour poldutor,

J'apprécie le soin apporté à l'écriture, de beaux vers qui se lisent avec recueillement ; la reprise de "C'est un carré de sol" en entame de chaque strophe donne à l'ensemble une facture litanique.

Toutefois, j'ai regretté le traitement conventionnel du sujet (entendons : "Le cimetière"), l'absence de surprises dans la narration, un poème trop étriqué ; cette "mort [qui] prédomine" n'est-elle pas une lapalissade ?

En fait, il m'a manqué un "élargissement" du regard ; le poème aurait beaucoup gagné - selon moi - dans l'ajout d'une cinquième strophe mettant en scène le narrateur :

"C'est un carré de sol où je viens le dimanche
… "

Une confidence qui m'aurait touché et qui m'aurait fait oublier les quelques clichés qui parsèment le cimetière (dont celle de la "veuve affligée").

Petit détail grammatical : j'aurais préféré le vers 12 comme ceci : "Pour les nécessiteux ainsi que pour les rois."

Bon… même s'il a manqué de peu que je puisse pleinement apprécier ce poème, je salue la beauté des alexandrins et le travail sur la forme. Que de progrès ! ;)

   BlaseSaintLuc   
25/2/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce n'est point l'automne est sont cortège de feuilles mortes ! Bientôt, le printemps ,et cela ne me mène pas vers les cimetières !
L'urne sera bien assez grande pour moi , cachée loin de la tristesse des miens .
Funeste reposoir d'ossements blancs ou noirs , les veuves plus souvent joyeuses qu'affligées , trinquons à la "santé"du mort avant qu'un vilain virus nous prennent nos "vers" .
Ni marbre ni grès, ni même granit pour moi !
texte qui pas plus que se sombre carré n'attire le Challans !

   Anonyme   
26/2/2020
Ne connaissant pas grand chose à la poésie, mon commentaire s'abstiendra de jauger la rythmique...Et s'abstiendra aussi d'être texte de loi ou référence..Mais Mon Dieu ! Pourquoi ce thème?
Après lecture j'ai soudain eu envie de me suicider, non je déconne, je suis allée écouter Maxime Le forestier pour y puiser un réconfort immédiat...Et là écoutez la différence:

C'est une maison bleue
Adossée à la colline, on y vient à pied
On ne frappe pas, ceux qui vivent là
Ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route et on vient s'asseoir
Autour du repas, tout le monde est là
À cinq heures du soir
Quand San Francisco s'embrume
Quand San Francisco s'allume
San Francisco
Où êtes-vous?
Lizzard et Luc, Psylvia
Attendez-moi

Autre temps autre invitation autre état d'esprit !

   Lariviere   
26/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
c'est un trou de verdure, où chante une rivière... disait Rimbaud... ici le leitmotiv fonctionne exactement sur le même principe métrique ^^

J'ai trouvé ce texte très propre et bien construit, un peu trop à mon gout personnel, car j'aurais aimé ressentir plus de singularité dans ma lecture sur le sujet qui effectivement, nous est cher à tous et à toutes... certes, c'est un peu morbide, mais après tout, pourquoi pas, c'est la saison des virus !

Une mention spéciale pour le deuxième quatrain que j'ai beaucoup aimé.

Merci pour la lecture et bonne continuation.

   ANIMAL   
11/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le titre m'a intriguée car j'imaginais une poésie originale sur la musique. Il s'agit en fait du sol d'un cimetière.

Qu'à cela ne tienne, j'ai lu ce texte avec curiosité et il ne m'a pas déçue. Il résume exactement l'ambiance de ce lieu de repos troublé par les plus ou moins discrètes manifestations de tristesse des proches éplorés.

Mon seul bémol sera la répétition de "carré de sol", ritournelle qui aurait pu être sujette à quelques variations par strophe, comme "C'est un carré", puis "Dans ce carré" puis "Sous ce carré"... enfin quelque chose de ce genre.

Mon passage préféré :

"Le marbre ou le grès comme ultime couverture
Nous gardent à jamais, et nous servent de toit"

A vous relire.


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