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Poésie néo-classique
Polza : Le dragon des bois de Parmeng…
 Publié le 26/05/24  -  10 commentaires  -  866 caractères  -  220 lectures    Autres textes du même auteur

« Cette histoire est totalement vraie, puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre. »

Bison ravi


Le dragon des bois de Parmeng…



Lorsque hier dans les bois soufflait le vent d’automne,
Je me rendis dès l’aube au fin fond de Parmain
Y chasser le dragon, pareil à saint Germain,
Pour ainsi me rêver en fervent sauroctone…

Je jugeai ce périple à la fois monotone
Et non sans paradoxe, épique et surhumain.
En chemin je cueillis quelques feuilles d’ormin,
(Cela sert, paraît-il, à tout traqueur atone…)

Puis poursuivis ma quête avec entêtement
Faisant fi du danger. Intuitivement
Près de la Tour du Lay, je retrouvai sa trace.

Quand enfin je le vis, mon sang devint glacé
Mais tandis que ma lance allait le terrasser
Son regard envoûtant m’enflamma de sa grâce !


 
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   cervantes   
5/6/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Texte de facture enfantine qui décrit un périple révé ou réel dans une chasse au dragon sous forme de sonnet.

L'utilisation de la première personne est maladoite tout au long du sonnet. -Je jugeais ce périple- et répétitive
Des mots savants (sauroctone, ormin) semblent écrits pour les besoins de la rime et voisinent avec des images basiques -mon sang devint glacé- dans les bois soufflait le vent d'automne-faisant fi du danger-


Acune descrption poétique du lieu dans la première strophe, uniquement de la géographie.
La deuxième strophe est pauvre avec des commentaires de peu d'intéret, l'utilisation maladroite d'adjectifs (épique et surhumain). Pourquoi cette parenthèse ( cela sert parait-il...) qui n'amène rien au récit.

Premier tercet de remplissage pour annoncer le deuxième tercet, le meilleu, bien que manquant paradoxalement de sens épique.

Une poésie, me semble-t-il demande des descriptions originales, des métaphores et doit susciter l"émotion du lecteur, pas seulement décrire celle de l'auteur.

   Ioledane   
14/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J'ai lu avec plaisir ce sonnet néoclassique dont le thème sort un peu des sentiers battus, avec sa quête du dragon à la fois épique et monotone, qui s'achève sur un face-à-face étonnant.
Quelques questionnements : pourquoi Parmeng/Parmain ? Pourquoi le mot "atone" qui arrive de curieuse manière, sinon pour la rime ?
J'ai découvert le sauroctone et l'ormin, que je ne connaissais pas.
Etre envoûté par le regard enflammé d'un dragon, c'est original ! L'histoire ne dit pas ce qu'il advint ensuite ...

   papipoete   
26/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour Polza
me vint l'envie d'aller chasser le saurosore, aussi m'armai-je de lance et d'un peu de cran... quand, le découvrant sans qu'il s'en aperçoive, je lui lançai mon javelot... alors que sur moi se retournant, il me sourit.
NB la chasse au dragon étant purement fictive, on suit ce chasseur ( que j'imagine en culottes courtes ) voulant affronter la terreur, et venir le raconter à ses copains !
las, ce monstre n'est qu'une gentille créature, au regard empli de grâce.
Bien sûr qu'on est ici dans l'imaginaire " enfantin ", ne prenez pas ce terme de façon péjorative, cet âge où l'on rêve aux fées, au princes et princesses, et aux monstrueuses créatures ( avant de voir plus tard, des horribles créatures sur deux jambes, qui martyrisent leur peuple ) La fin est touchante, et l'on espère que la lance déviera de sa course, pour aller se ficher dans quelque tertre !
ainsi, j'ai une préférence pour ce tercet.
forme " contemporaine " ? est-ce à cause de la rime " glacé/terrasser " ?

   Provencao   
26/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour Polza,

J'ai lu à plusieurs reprises votre poésie, et j'en suis désolée, j'ai recherché vivement le frisson, le sentiment , mais je ne l'ai point rencontré. La poésie est pour moi considérée comme un tableau, comme une création guidant et illuminant pour mieux appréhender les finesses, les illuminations et les consciences .

J'aurai aimé rencontré l'ambition de votre écriture en me révélant un émoi,
l'émoi.

Une autre fois Polza.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   jeanphi   
26/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Polza,

Personnellement ce genre mini épopée me convient entièrement.
Je viens en faire le commentaire pour contrebalancer avec les avis plus critiques que vous avez reçu, mais mon ressenti est authentique.
Ce poème me donne l'impression d'un instantané plutôt appliqué et fort créatif immergeant de manière assez soudaine le lecteur dans ce monde médiéval et fantastique.
Un peu d'incompréhension accompagne hélas le dénouement, l'on aimerait discerner davantage l'issue de l'affrontement. Pourtant cette part de mystère contribue à l'aspect général, légendaire, du sonnet.
L'exergue fort bien choisi permet de se préparer à la nature évasive bien que détaillée de la narration.

   Annick   
26/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
L'exergue de ce poème est enjoué, Le titre fait penser à celui d'un conte.

Je pense que le thème choisi aurait pu être développé davantage sous une forme autre que le sonnet qui est par essence très court.

Vous avez lié des lieux existants à un mythe : le dragon. Des lieux fictifs me semblent plus appropriés. Mais sans doute, est-ce voulu pour créer un décalage enjoué.

Je suis allée faire un tour à Parmain, sur le net, dans le bois de la Tour du Lay, dans le Val d'Oise. Je n'ai pas retrouvé la Tour. Peut-être n'existe-t-elle plus.
A Parmain, il y a un pavillon chinois. Peut-être y a t-il un lien avec le dragon. Mais ce n'est pas dit dans le poème.

C'est un poème contemporain de bonne facture. J'ai apprécié le sujet. Le périple aurait pu être semé d'embûches ou d'épreuves à surmonter comme pour tout héros qui se respecte.

La chute est à la fois, pour le lecteur, une surprise mais aussi une frustration. Qui a donc ce regard envoûtant et cette grâce ? Sûrement pas un dragon.

C'est un poème que j'ai apprécié car sa lecture m'a été agréable.

   Cristale   
27/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Ce dragon ne serait-il pas une sirène venue vous hanter et vous séduire?
C'est ce que la fin du poème semble dévoiler.
Mais quand même, quelle drôle d'idée de courir après un dragon dans les bois... n'y a t-il pas de jolies nymphes se baignant nues dans les ruisseaux plutôt que ces hideuses bêbêtes crachant le feu ?

Quoi qu'il en soit, tous les goûts sont dans la nature :))
Quant aux fins de vers "sauroctone" et "ormin"..., j'apprécie un peu moins l'aspect "mot pour la rime". Non non ! Ne vous fâchez pas, je dis ça mais vous en faites ce que bon vous semble :)

J'ai apprécié l'enchaînement fluide des vers ainsi que le rythme régulier mais l'ensemble manque un peu de rondeurs poétiques.

   Catelena   
27/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Une lecture agréable de votre poème qui m'emporte dès l'entame dans un monde fantastique, joyeux, presque enfantin.

Ah, quel beau dragon est chassé là !
Aurait-il par hasard le ''regard envoûtant'' de l'Amour ?
Le poète serait-il St-Michel en personne ?

Oui, je sais, beaucoup de questions. Mais que voulez-vous, je suis curieuse de nature et votre dragon des bois de Parmeng suscite tout mon intérêt.

Merci, Polza, pour le bon moment passé à vous suivre dans ce périple épique autant que désarmant.


Cat

   BlaseSaintLuc   
28/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
Votre utilisation des éléments naturels, tels que les bois soufflés par le vent d’automne et les feuilles d’ormin, crée une atmosphère immersive. On peut presque sentir le froid mordant et entendre le bruissement des feuilles sous les pas du protagoniste.
j'aime moins la derniére strophe toutefois ,Le contraste entre la terreur initiale et l’enchantement final est saisissant. Le regard du dragon devient un lien entre le danger et la beauté.
mon coeur aussi balance ...

   Graoully   
4/6/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour,

J'ai lu votre sonnet avec attention et, conscient des obstacles qui se présentent à tout amateur qui s'essaie à cette forme exigeante, je vous prie de croire que j'écris ce qui suit sans volonté de vous nuire ni prétention de me croire infaillible moi-même :

La tournure "au fin fond" n'est pas très heureuse.
Le "y" de "Y chasser le dragon ..." est superfétatoire : il faudrait écrire : "Je me rendis dès l'aube au fin fond de Parmain / [pour] chasser le dragon"

Je regrette que la rupture - rupture dans la continuité, c'est là l'une des difficultés de l'écriture du sonnet - entre quatrains et tercets soit inexistante ; et je ne suis pas véritablement conquis par le dernier vers.

Grand mérite de ce sonnet à mes yeux : c'est, d'après mes souvenirs, la première fois que je tombe sur les mots "Parmain", "sauroctone", "ormin", placés en fin de vers.
En soi, cela constitue un petit renouvellement de la rime dont je vous sais très gré, et que je salue.

G.


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