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Volontaire
19/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
"Hier encore, j'avais vingt ans" chantait Aznavour la voix secouée de mélancolie. Votre hier se passe d'un encore, et en gagne paix et clarté. J'aime que le poème commence arrivée au bout du chemin ("dévoré de soleil" comme cela retranscrit bien une marche sous le cagnard), alors que la poète contemple le lieu qu'elle est venue rejoindre. Les détails me charment (le cabanon en friche, l'onctueuse pénombre). Puis les souvenirs se mêlent à la description du lieu, entre "vase et onde" et la disparition de la jeunesse laisse apparaître le cheminement méthodique des fourmis, le vent qui circule entre les feuilles. Le temps passe, au figuré et au propre, et ce n'est pas triste. La dernière strophe me plaît beaucoup, j'ai l'impression que la répétition du "silence" avec et sans point d'exclamation dit à la fois le scandale du temps qui passe et le profond apaisement auquel cela conduit. Un seul bémol, le vers "l'émotion est douce, paisible" est trop explicite à mon goût. Merci de ce partage :) Bonne fin de journée, |
EtienneNorvins
20/8/2025
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et
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Scène bucolique empreinte de nostalgie et de douceur, qui évoque un lieu paisible, baigné de lumière et de silence, où chaque élément naturel – ruisseau, libellules, églantier, chêne – semble suspendu dans une harmonie tranquille.
L’espace décrit semble d'abord comme figé dans le temps, comme un souvenir d’enfance ou de jeunesse que l’on revisite avec tendresse. La nature y devient le théâtre d’émotions douces, de secrets et de réminiscences. Le style est sensoriel, avec des images précises et évocatrices : la "toile blanche", le "ponton à demi éboulé", les "roses dans l’onctueuse pénombre". Il culmine dans une prise de conscience intime – celle des "quarante ans" – qui fait du silence non plus un simple fond sonore, mais l'écrin d'une vraie présence intérieure, presque spirituelle. Jolie une méditation poétique sur le passage du temps, la mémoire, et la beauté discrète des choses simples. |
Dimou
22/8/2025
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Donc chez vous la crise de la quarantaine n'a pas voix au chapitre.
Moi j'y arrive non d'un chien !! Mais restons sur vous : Le pari poétique est bucolique, tout est dans l'apaisement, une fraicheur certaine se dégage de ce joli poème. Petit pincement au coeur chez notre Poétesse / Poète : "où la jeunesse campait / les matins de printemps..." "À demi éboulé /... en friche" Allons bon, cachez-vous sous vos métaphores mais votre plume à la méga-pêche elle !! une bien jolie pièce. Dimou en EL |
Lebarde
26/8/2025
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Le calme, la beauté secrète et douce de la nature, simplicité des mots , limpidité de l’écriture, émotion, sérénité, magnifiques tableaux bucoliques, belles métaphores et surtout délicate poésie…
Je prends tout et “j’accueille” dans un silence religieux ce joli poème un brin nostalgique. Merci Lebarde à son affaire avec ce superbe texte. |
Cristale
2/9/2025
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Bonjour Provençao
Beaucoup de fraîcheur nimbe l'ambiance délicatement nostalgique de ce poème. "L'émotion est douce, paisible, des secrets calmement dansent entre vase et onde…" Suivre les lignes, déguster les mots, un plaisir dont la lectrice que je suis s'est régalée. Merci à la Poétesse. Cristale |
Vincent
2/9/2025
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Bonjour Provencao
En vous lisant j'ai hésité entre la peinture que vous aimez et le clip Puis je suis passé au court métrage Enfin au moyen, celui de Renoir Une partie de campagne "magnifique" Je vous vois dedans pensive sur le temps qui passe Merci Provencao |
Pouet
2/9/2025
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Slt,
je suis moi-même dans les quarante ans, mais je vois pas trop de clarté, je devrais changer d'opticien métaphysique... Comme à son habitude ou souvent l'autrice nous propose un instant zen. Ce que j'ai préféré ? Que la "pénombre" soit "onctueuse". La description est bucolique et un peu nostalgique, mais quoiqu'il advienne, nous resterons toujours des enfants... Bien à vous. |
Eskisse
2/9/2025
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Bonjour,
Vous avez su instiller la paix dans votre poème grâce notamment à l'énumération des éléments que vous évoquez. Je partage avec vous l'appel de la quiétude, le plaisir des sensations. Les expressions "vase et onde", " l'onctueuse pénombre" suggèrent bien ce qui nous frôle, ce qui nous enveloppe, ce qui nous emplit. Au plaisir |
Boutet
2/9/2025
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Toujours cette beauté de la Nature dans la présentation du message final que je comprends
que notre environnement demeure malgré le temps qui passe pour l'être humain. Le silence a remplacé les rires des tentes. Il en est ainsi partout et pour tout. |
ALDO
2/9/2025
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Accueillons.
Un paysage se déploie dans l'espace où tout ne veut que le silence : " comme une tente sous le chêne vert cette toile blanche... " silence et lumière. Et dans ce fin tableau au présent de l'infinitif une petite touche d'imparfait, nostalgie du bout de pinceau. Avec la touche finale, nous accueillons le sujet, à sa très juste place et l'espace devient du temps : Un âge où la rose et la vase, la feuille calme et l'agitation des insectes, le soleil dévorant et l'onctueuse pénombre, le souvenir et l'instant se réconcilient dans l'Unité. Bravo Un petit message de mon oreille (qui n'est que mon oreille) : " L'émotion est douce, paisible" est dispensable : on la sent partout. |
Cyrill
2/9/2025
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Ce cabanon, évoqué dans d'autres poèmes, m'est devenu familier. Son évocation, avec celle
de ce qui mène à lui, du ruisseau au ponton en passant par la flore, ouvre la porte aux souvenirs et à l'émotion. «des secrets calmement dansent entre vase et onde… Comme une tente sous le chêne vert cette toile blanche où la jeunesse campait les matins de printemps…» : Un très beau passage, comme la clé de voûte de cette inspiration où «la clarté de mes quarante ans » illumine a posteriori la réminiscence. Bravo et merci ! |
A2L9
2/9/2025
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très aboutie
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Chacun a je le crois son bout de chemin. Ici il mijote sous les nénuphars avec quelques planches qui avaient formes, du temps qui a moins de quarante ans, les enfants que nous étions s'y retrouvent au travers de vos mots. Les fourmis viennent troubler leurs ombres dansantes pour revenir calmement au nombre d'années de l'instant présent. Chut !
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