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Poésie libre
Provencao : Le roulis de l'abîme
 Publié le 19/09/25  -  5 commentaires  -  731 caractères  -  85 lectures    Autres textes du même auteur

« L'abîme appelle l'abîme. »
Victor Hugo


Le roulis de l'abîme



Une pause hâlée
silence obscur, abîme sans mirages
il a sombré sans savoir.

Hors temps
hors monde jusqu'alors
ignoré
il chute
lourd, très lourd avant
de rechuter
hors tout…

Le halo d'un lampadaire
chancelle
écueil
roulis de l'abîme
où la peur se fait frayeur
pierres sépulcrales blanches puis noires,
sous la lune innocente
puis ténébreuse.

Dans l'embué, le pas terne d'une insulte,
un soupir revêche,
l'encre de la querelle,
les chimères vacillent.
Épinette sourde
quartz pâle de l'espoir
un silence hâlé.


Silence obscur abîme sans mirages
il a sombré sans savoir.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Volontaire   
3/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour,

Poème mystérieux. Tombé du jardin d'Eden, le protagoniste erre la nuit et se souvient de la dispute qui l'aurait précipité là ? Je ne sais pas mais j'aime bien. Des bribes inquiétantes forment une atmosphère étrange, tout en sourdine. Je découvre l'épinette.

Merci de ce partage,

Bonne fin de journée :)

   Vincent   
19/9/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Provencao

Le mystère appelle le mystère, Edgard Morin disait il y a peu la vie est plus mystérieuse que la mort

J'ajouterais si je peux, que les deux nous angoissent alternativement

Si j'ai compris, la chute vers la mort est horrible

Vos vers le disent si bien...

Merci Provencao

   papipoete   
19/9/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Provençao
Je sais...
Comme lâché d'une nacelle, le voici chuter dans le néant de la nuit, là où nulle âme ne l'accueillera dans ses bras.
La vie chantera son ultime refrain, que des orants reprendront en choeur...
Celle qui restera survivante, lâchera un " gros mot " contre celui qui du Ciel, tire les ficelles. Au loin, la musique hachée d'une épinette, et puis plus rien...
NB Je serais tenté de dire, évoquant notre poétesse,
- c'est du Provençao, une façon de manier la plume, reconnaissable parmi des millions
Comme à mon habitude, je me fais mon scénario, qui pourrait être le juste thème du " roulis de l'abîme "
" Dans l'embué... silence hâlé " est le passage que je préfère.
Heureux de voir qu'après nombre d'insuccès, la plume de Provençao régulièrement ici s'offre à la lecture !

   Boutet   
19/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Une chute que rien ne peut enrayer. L'exergue du père Hugo convient bien à ce poème d'une grande noirceur et qui dit l'essentiel en peu de mots.
Un ivrogne ou un clochard, peut-être, qui s'écroule et ne se relèvera pas, usé par la Vie.

   A2L9   
20/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Pause et silence hâlés
Abîme sans mirages, roulis
Il a sombré sans savoir

La petite musique est morte
Les derniers mots sur un bout de papier perdu dans la rue

Peut-être

Un poème dans lequel je ressens la vague


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