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Poésie contemporaine
Prune : Le bûcher funèbre
 Publié le 27/03/17  -  4 commentaires  -  1274 caractères  -  114 lectures    Autres textes du même auteur

Text tiré d'un recueil futur.


Le bûcher funèbre



Je me suis souvenue de ces flammes dansantes
Agrandies par tes yeux. J'en léchais le pourtour
Et caressais des mains notre orgie pour l'amour
Que consommait, sans honte, une union éclatante.


Dans l'univers superbe offert au crépuscule,
À l'orée de la nuit, enfoncé sous la terre
Sanglotante, assoiffée de moindres particules,
Un tronc droit, vigoureux, s'élève. La lumière

Jaillit soudain, filet expulsé par le bas,
Comme une langue en feu crachant des boules d'or :
La mort est un soleil qui explose en novas,
Une douleur jouissive, un poison qui endort…

Un homme est lié au bois. Il expire la vie
Doucement, sans prière. Il pleure par sa bouche
Le souvenir futur de son épouse qui
Le rejoindra bientôt sur sa nouvelle couche

— Car l'amour les unit jusqu'au seuil de la mort,
Qu'il tresse les cordons aux magmas de la peau
Comme une veine sûre, et qu'il ne les détord
Qu'après avoir creusé lui-même leur tombeau !

Attends-moi, je te viens ; et notre urne sacrée,
Dont la braise affranchie se disperse en les cendres,
Rendra notre lueur — mourir semble si tendre
Dans les bras de son cher, et pour toujours, valser.


 
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   lucilius   
10/3/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Cela démarre si bien : "Je me suis souvenue de ces flammes dansantes agrandies par tes yeux. J'en léchais le pourtour...".

Et puis patatrac : "Et caressais des mains notre orgie pour l'amour".
Les caresses des mains procurent de la douceur, de la sensualité dans une relation intimiste alors que dans une orgie, il n'y a ni intimité ni amour mais une réunion de débauche et d'excès où tous les interdits sont permis.
"Que consommait, sans honte, une union éclatante" : le caractère grossiste du verbe "consommer" ne me plaît pas du tout ; "que consumait..." me semble davantage approprié au sens du texte et la sonorité plus fluide.

"Un homme est lié au bois. Il expire la vie...Il pleure par la bouche".
Là encore je trouve la tournure inélégante avec la répétition du pronom "il". Suggestion :
"Un homme au bois noué vient éteindre sa vie
Doucement, sans prière. Il pleure par la bouche..."
ce qui évite une suite trop importante d'adjectifs possessifs :
"sa bouche... son épouse... sa nouvelle couche..." tout cela dans la même strophe.

Dans la 5ème strophe, l'identification du "il tresse... il ne les détord... qu'après avoir creusé lui-même leur tombeau !", n'est pas claire.

Cette poésie sera sûrement très plaisante à lire, après avoir été remaniée.

   papipoete   
27/3/2017
bonjour Prune,
Je lis, attentivement puis marque une pause, essayant de suivre votre cheminement, mais je me perds, m'égare .
Je songe à un sabbat avec des formes, des ombres et le vaudou qui parle une langue dont la voix sortirait en volutes que seuls les soeurs et frères assemblés comprendraient ...
NB je ne puis exprimer une notation, ne sachant pas si votre texte est bon ou pas ; mais je ne doute pas un instant que ces incantations trouveront un écho sous vos lignes .

   Anonyme   
27/3/2017
La mort est un soleil qui explose en novas

Rien que pour ce vers ce poème méritait vraiment sa place ici.

Je pense qu'il vous faudrait reprendre patiemment ce poème pour en préciser mieux les contours que je trouve un peu dispersés.

J'ai un a-priori favorable mais ne vais pas mettre d'appréciation en attendant une refonte de ce texte prometteur.

Bon courage.

   Anonyme   
27/3/2017
Je ne suis pas parvenu à définir le vrai sens de ce poème.

Quelques explications me permettront de mieux appréhender ce texte qui comporte de belles images comme : " enfoncé sous la terre
Sanglotante, assoiffée de moindres particules,
Un tronc droit, vigoureux, s'élève ", mais un peu éparses à mon sens.


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