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Poésie néo-classique
Queribus : Ballade de la marchande de bonbons
 Publié le 07/01/18  -  13 commentaires  -  1003 caractères  -  302 lectures    Autres textes du même auteur

Il s’agit d’un petit hommage, sous forme de ballade, à une marchande de bonbons qui "sévit" sur les marchés près de chez moi.


Ballade de la marchande de bonbons



J’arrive dans quelque marché,
Installant chaque friandise
Quand le promeneur alléché
Donne cours à sa gourmandise.
Avec ma petite entreprise,
Mes gâteaux et moi regimbons
Le gai chaland qui musardise,
Venez acheter mes bonbons.

J’aime ce monde détaché
Friand de nougat, de bêtise,
Aimant le sachet panaché
Que le ciel des vacances attise.
Mes mots chantent comme une brise,
Les petits plaisirs vagabonds,
Quand la douceur se fait surprise,
Venez acheter mes bonbons.

Je sais que parfois le péché
Prend le doux nom de mignardise
Quand le mal au ventre a touché
Le vil gourmand de sa mainmise.
Aujourd’hui la joie est permise.
Berlingots, caramels si bons
Vous disent d’une voix exquise,
Venez acheter mes bonbons.

Princes, que mon chant vous conduise
Sans à-coups ni sans vrais faux-bond
Vers moi, douce terre promise,
Venez acheter mes bonbons.


 
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   papipoete   
24/12/2017
 a aimé ce texte 
Bien
contemporain
Quelle douce tentation à laquelle succomber n'est point péché ! Même Jésus en ces temps de Noël, pourrait aider à tenir le stand de la marchande de bonbons, et ses " areu " seraient autant d'appels à la clientèle, de venir acheter nougats et caramels !
NB la première strophe souffre d'une ponctuation aléatoire, mais chacune dût mériter un point d'exclamation après le bonbon final !
l'atmosphère du marché est bien rendue .
papipoète

   Miguel   
24/12/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un grand bravo pour cette ballade à la technique parfaitement maîtrisée et au charme frais et pur. Rien de plus beau que l'art de magnifier les humbles. La légèreté apparente du propos (car on sait qu'un métier reste un métier avec ses contraintes et ses soucis) fait oublier le travail d'écriture. Tout est dit ici avec le sourire, et j'espère que la marchande de bonbons aura connaissance de cette petite merveille. On ne saurait lui rendre plus bel hommage.

   solo974   
26/12/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
J'aime beaucoup votre ballade et la façon humoristique dont vous nous invitez à nous "balader" avec vous dans votre marché.
Le fait que le champ lexical de la friandise soit développé tout au long de votre poésie ("gourmandise", "gâteaux", "bonbons", nougat", "mignardise") est pour moi un plus, en ce sens qu'il en renforce l'unité thématique.
Bien sûr, la reprise de la ritournelle "Venez acheter mes bonbons" est très plaisante et confère à votre texte fraîcheur et ce je-ne-sais-quoi de charmant qui m'a - à titre personnel - séduite.
Bien à vous.

   Anonyme   
7/1/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
D'accord, je me laisse tenter par toutes ces gourmandises si bien présentées ; " bonbons, nougats, bêtises, berlingots ,caramels ".
De plus, quand la marchande est jolie, la gourmandise n'en est que plus présente - sourire -.

" Princes, que mon chant vous conduise
Sans à-coups ni sans vrais faux-bond
Vers moi, douce terre promise,
Venez acheter mes bonbons. "

Une jolie ballade sucrée.

   Gemini   
8/1/2018
Ballade carrée, joilment tournée. Un bon choix de rimes où les mots clés sont mis en évidence : péché, marché, gourmandise, bonbons etc...
Le rythme est entrainant, comme une chanson, dans l'esprit premier de la ballade.
Je reste un peu étonné par l"orthographe de faux-bond (sans "s") pourtant qualifié au pluriel.

   Anonyme   
8/1/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

La ballade est un genre des plus difficiles de l'écriture poétique.
Ces rimes à répétitions sont très difficiles à maitriser.

Ici, je trouve que l'auteur s'en sort honorablement et je pense
que le sujet s'y prête bien.
Entendre tous ces bonimenteurs de foires ou de marchés
est un spectacle à lui tout seul.

Mais le genre de l'écriture choisie engendre évidemment une
approximation, surtout pour les rimes, que n'importe quel auteur
aussi doué soit-il, ne peut éviter : les pièges sont trop nombreux
pour être tous contournés.

   Arielle   
8/1/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai eu, en lisant cette ballade, une pensée pour France Gall décédée hier et pour ses "Sucettes à l'anis". Je n'ai pu m'empêcher de voir un sens légèrement grivois à cette ravissante invite au péché de gourmandise et si je me trompe ce n'est pas Gainsbourg qui me contredira ...
Pour faire la fine bouche, j'aurais juste évité le "mal au ventre" un peu trop prosaïque à mon goût mais ces"petits plaisirs vagabonds" sont, dans leur ensemble, un vrai régal sur lequel ne pèse pas du tout les contraintes de la forme fixe. Bravo pour cette friandise !

   Capricorne   
8/1/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Quéribus,

Voilà une petite ballade élégamment menée.
J’ai trouvé cette marchande de bonbons très sympathique et avenante dans son cadre de travail qui est dépeint avec une élégance réaliste que j’ai appréciée.
C’est une poésie un peu partisane où l’auteur réduit les excès de sucrerie à un léger mal de ventre et passe sous silence l’inconvénient majeur qui est la carie dentaire.
Ceci dit la forme et le fond me satisfont et j’ai apprécié ma lecture.
Merci pour ce plaisir non sucré.
La ballade est une forme fixe des plus difficiles à composer et l’auteur s’en tire avec compétence.
Merci pour ce plaisir.

   leni   
8/1/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Queribus
Que voilà u!ne belle idée OUI je vais m'acheter des bonbons ET quel choix!

Friand de nougat, de bêtise,
Aimant le sachet panaché
Que le ciel des vacances attise.

LE PECHE

Prend le doux nom de mignardise

en terre promise!!!!

MERCI pour ce joli moment
J'ai aimé Mon salut cordial LENI

   Anonyme   
8/1/2018
Lu avec un plaisir certain cette ballade au sujet si léger et frais.

Un petit regret : celui de n'avoir pas substitué au "Princes" de l'envoi (patronage qui ne rime plus à grand chose aujourd'hui) le mot "Enfants" !

   Anje   
8/1/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bien que la marchande de bonbons ne m'ait pas hélé d'un point d'exclamation, je me suis arrêté à son étal sucré comme une abeille butinant. Et j'y suis revenu pour le plaisir.
Je ne saurais faire aucun commentaire sur la technique de cette ballade au rythme de laquelle ma promenade poétique fut très agréable.
Merci.

   Ioledane   
8/1/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est une belle réalisation dont les rimes se répètent avec aisance d'un huitain à l'autre - ce qui représente assurément un certain travail.

Je suis étonnée par certains passages :
- "Mes gâteaux et moi regimbons / Le gai chaland qui musardise" : je ne vois pas en quoi le verbe regimber est adapté ici ? Et la phase est construite de curieuse manière. Ou alors je n'ai rien compris.
- "Sans à-coups ni sans vrais faux-bond" : pour moi il faudrait écrire "Sans à-coups ni vrais faux-bonds" ou "Sans à-coups et sans vrais faux-bonds" (mieux pour la métrique, évidemment). Avec un s à faux-bonds, non ?
- "Que le ciel des vacances attise" : certes on est en néoclassique, mais il eût été facile d'arranger la chose pour éviter la syllabe surnuméraire : "Que le ciel estival attise", par exemple.

Bon n'empêche, c'est très bien fait et ce texte ne manque pas de saveur - mon vers préféré : "Friand de nougat, de bêtise". De Cambrai, évidemment.

   Anonyme   
16/1/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je me suis longuement attardé, car ce poème par sa forme exquise
mérite bien cette attention.

C'est délicieusement agréable à lire et à relire, sans modération
aucune. Je me suis délecté de chaque mot avec plaisir.
Une telle ballade se savoure sans empressement. J'ai laissé
les images prendre forme, m'apportant couleur, et saveur.
Ce qui d'ailleurs n'a pas manqué, c'est si subtilement écrit.

J'ai le bonheur de connaître pareil chaland, dans ma ville
les jours de marché, cela a rendu encore plus vivant mon ressenti, et je résiste jamais à la tentation, c'est bien trop
insupportable de renoncer à de tels délices ...


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