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Poésie néo-classique
Queribus : Le volcan Erebus
 Publié le 25/01/20  -  9 commentaires  -  727 caractères  -  165 lectures    Autres textes du même auteur

Il s'agit d'un sonnet en hommage à un célèbre volcan de l'Antarctique.


Le volcan Erebus



Ce bout de l’univers aux accents désolés
Répand sa froide haleine et son ardeur hostile
Et des coups de blizzard qu’un pôle sud distille,
Transforment des glaciers en sauvages palais.

Sur ce froid continent et ces lieux isolés,
On chercherait en vain une terre fertile,
Et jusqu’à l’horizon qu’un air furieux ventile,
Un ciel de fin du monde établit ses relais.

Lui lance sa blancheur faussement impassible,
Son air de grand monsieur à l’accès impossible
Qu’on ne peut parvenir à gravir pedibus,

Alors levant les yeux, chacun soudain l’admire,
Tel un géant debout, comme un grand point de mire,
Ce roi narguant le temps, le volcan Erebus.


 
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   Anonyme   
11/1/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Beau sonnet dont la description des quatrains est évocatrice. J'aime aussi le vers qui amorce les tercets :
" Lui lance sa blancheur faussement impassible" qui traduit bien la puissance de ce volcan personnifié de belle façon.
J'aime moins le " pedibus" qui est là pour la rime. Il faut dire qu'il n'est pas facile de trouver des rimes en -us-!!!

Le style est épuré à l'image de la blancheur du volcan...

Merci pour ce partage

   Corto   
13/1/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
On sent ici la volonté de faire à tout prix un poème mais la poésie n'est guère au rendez-vous.

Dès le troisième vers on sursaute devant des images trop ordinaires "des coups de blizzard qu’un pôle sud distille, Transforment des glaciers en sauvages palais."

La seconde strophe est descriptive sans rien nous apprendre que de très connu. Et surtout sans trouver le chemin d'une envolée sublimante.

La troisième strophe reste dans l'ordinaire et finit malencontreusement "pédibus".

La dernière strophe convoque l'admiration que je n'ai pas réussi à partager vu ce qui précède.

Désolé pour ma réticence.
A vous relire sur un autre thème ?

   papipoete   
15/1/2020
 a aimé ce texte 
Bien
classique
il est là, au milieu de nulle part où tout n'est que glace, où n'existe aucune terre fertile ; il se dresse devant vous, avec un air tranquille mais qu'il vienne à se mettre en colère, vous lui ferez la révérence " Monseigneur Erébus "
NB une page de géographie, que l'histoire put noircir avec la catastrophe aérienne de 1979, mais l'auteur prend le parti ici de ne montrer que ce géant enneigé !
le premier tercet, un peu moins narratif que les quatrains a ma préférence !
au 7e vers, " furieux " se lit en diérèse ( fu/ri/eux ) donc 13 pieds
pas sûr que les rimes " désolés/palais et isolés/relais " soient justes ?
papipoète

   Lebarde   
15/1/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour.

Joli sonnet classique que les rimes inhabituelles des premiers et derniers vers des quatrains,que j'aurais pour mon compte évitées, mais qui sont probablement autorisées, a en juger par la grande maîtrise de l'écriture , ne dénaturent pas.


Le sujet est original, traité avec rigueur et élégance en usant de mots simples et d' images plaisantes.

"Ce bout de l'univers aux accents désolés
Répand sa froide haleine et son ardeur hostile"

J'ai moins aimé "pédibus", (mais il fallait bien trouver une rime à Eribus), sans doute un peu tiré par les cheveux mais préférable à abribus ou autobus assez rares en Antarctique.

L'ensemble de poème me plait assez et j'ai pris plaisir à le lire.

Merci
En EL

Lebarde

   Anonyme   
25/1/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour

L'idée est bonne de célébrer l'Érébus, ce volcan sous son manteau
de glace...mais mon Dieu que c'est mal foutu !
Déjà au premier quatrain, pour une meilleure compréhension,
j'aurais mis : Où des coups de blizzard... Et encore, je n'arrive pas
à trouver la bonne liaison entre les 2 premiers vers et les suivant
même si les idées sont bonnes.
Quatrain n°2 , j'aurais mis continent froid, l'inversion est inutile.
Le reste est bon même si je changerai furieux(on a tendance à faire
la diérèse) et ses relais qui ne sont là que pour une mauvaise rime.

Mauvais démarrage du premier tercet avec ce "Lui" et ce pedibus
qu'on devine, évidemment pour la rime à Erébus.

Ce qui m'agace prodigieusement dans ce texte est qu'il contient
de très bonne images :

Les 2 premiers vers
Un ciel de fin du monde
Son air de grand monsieur,
glaciers en sauvage palais,
Tel un géant debout comme un grand point de mire

mais qu'une prosodie plus qu'aléatoire fiche tout parterre.

C'est le genre de texte qui me donne furieusement envie
de le refaire.

Ce bout de l’univers aux accents désolés
Répand sa froide haleine et son ardeur hostile
Où des coups de blizzard qu’un pôle sud distille
Transforment les glaciers en palais ciselés.

Si de faire rimer un nom avec un verbe ou un adjectif est
de mettre n'importe quoi, alors autant s'abstenir.

   Ioledane   
26/1/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Ce poème est pour moi assez plat, malgré quelques jolies images qui ne suffisent pas à relever l'ensemble.
J'ai aimé "sa blancheur faussement impassible", "Son air de grand monsieur".
Je n'ai pas aimé le choix du verbe distiller pour les coups de blizzard, celui du verbe ventiler pour l'air furieux, les "sauvages palais" dont je ne vois pas le rapport avec les glaciers, "établit ses relais" dont je ne vois pas l'image, "à l'accès impossible" qui me semble très maladroit comparé au début du vers, l'emploi de "pedibus" très artificiel.
Plusieurs passages auraient gagné à être plus recherchés, en termes d'image et/ou de vocabulaire, par exemple :
"Sur ce froid continent et ces lieux isolés"
"chacun soudain l'admire"
"comme un grand point de mire"
Et sur le plan formel, ou plutôt phonétique, les rimes en "lés" / "lais" m'ont gênée.
Donc, une belle intention, mais une réalisation qui pour moi manque de relief (sans mauvais jeu de mot !).

   Donaldo75   
26/1/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Queribus,

J'ai bien aimé ce poème que j'ai trouvé bien tourné; rien ne m'a choqué dans la rime et surtout pas le vocable "pedibus" - il faudra m'expliquer un jour pourquoi certains s'acharnent à refuser les mots issus du langage courant mais qui enrichissent la langue par leur variation étymologique, le dictionnaire n'est pas un cimetière des mots que je sache - qui rend plus humaine cette poésie.

Bravo !

Donaldo

   hersen   
29/1/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Ah, le volcan Erebus et son environnement minéral !
Il est très bien décrit et l'on sent la désolation du lieu.

Je fais hélas partie des lecteurs qui se sont heurtés à "pedibus".

J'ai zune question, fort stupide sans doute, Queribus : pourquoi vouloir mettre Erebus en rime ? car en "bus" il y en a, des rimes,mais toutes me font sortir de ce poème si évocateur.

Ou alors, pourquoi n'avoir pas insisté dessus, tout au long du poème, pour qu'elle ne soit plus une inconguïté ?

Bon allez, je te lâche avec ça, j'ai bien aimé le poème :))))

en plus, ça ne te coûte qu'une flèche en bas, c'est correcte, non ?

   Apolluc   
10/5/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un beau sonnet, puissant et volcanique, à la gloire d'Erebus !
J'en ai encore le vertige !
Bravo Queribus !


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