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Poésie néo-classique
Quetzal : Côté fenêtre
 Publié le 09/04/08  -  7 commentaires  -  783 caractères  -  60 lectures    Autres textes du même auteur

Voyage en train.


Côté fenêtre



La pluie fouettait le reflet de mon visage
Douce mélancolie sur paysage
J'avais oublié mon âge
au tournant d'une page.

Seconde classe
Non fumeur
Sourire de glace
Yeux de tueur

Un homme s'installa
à mes côtés

Côté couloir
Que croire ?

Côté fenêtre
Qui être ?

Avancent les masques
Corps flasques
Imbibés de frasques
Larmes sous les casques

Train silencieux
Au parcours sinueux
Homme silencieux
Aux abords mafieux

Regards croisés
Chassés-croisés

Ses yeux mitraillent
Mon cœur déraille

Côté fenêtre
vient de renaître
Côté couloir
Une nouvelle histoire

Sur d'autres rails...


 
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   clementine   
9/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Court, léger, efficace, rythme rapide pour tout dire, sans rien dire, imaginer comme il nous plait...
J'ai aimé l'ambiance, le fond (dans un train, tout peut arriver) la forme me convient également.
Vers courts et irréguliers qui cognent malgré quelques uns un peu faciles peut-être.

   bernalot   
10/4/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Il y a d'abord la mélancolie, puis le rythme du train prend le dessus. J'ai bien aimé le vocabulaire de "gangster" employé pour le voleur de coeur. Jolie trouvaille que celle d'attribuer des destins à chaque côté !
Bref ! J'ai aimé.

   Anonyme   
11/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Oui, un bon moment de douce terreur... Pour le passager
fenêtre... Juste le "aux abords mafieux" que j'aime pas trop
mais l'ensemble est prenant et divertissant.

ps : Rien à voir mais le pseudo quetzal me parle.
2 mois passés en Amérique centrale...

   Anonyme   
11/4/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Quand on aime, pas question d'être tiède.
Or j'ai aimé ces vers. D'abord pour les images, installées avec la maîtrise fine d'un bon scénariste.
Ensuite, pour les aspects poétiques : la rythmique du 4, 3, 2 , 5 secoue le voyageur-lecteur, rupture avec la monotonie du train, impression d'instants inégaux, d'émotions (l'autre -sourire de glace brise le rythme)
Je regrette simplement ce passé " Un homme s'installa"
pourquoi ne pas rester dans ce présent itemporel ?

   nico84   
11/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Belles descriptions et comme le dit un lecteur-commentateur, on peut imaginer tout ce que l'on veut avec tes images inspirées et inspirantes.

J'ai été jusqu'à penser que tu parlais des trains de la guerre avec les mots "mitraille" et "casque"mais relisant je ne sais plus, est ce important ?

Imaginons.

   Anonyme   
14/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Tres agreable à lire. La forme n'est pas facile mais convient tres bien ici

   Anonyme   
14/4/2008
j'ai aimé ce texte, agréable à lire, avec des images remplies de mélancolie.


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