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Poésie néo-classique
Ramana : Où sont les elfes ?
 Publié le 13/01/17  -  5 commentaires  -  727 caractères  -  183 lectures    Autres textes du même auteur

Et Dieu créa la femme…


Où sont les elfes ?



Avant qu’Adam ne soit dans le passé qui dort,
Existait un empire aux portes de la terre,
Magique comme l’eau, sage comme la pierre,
Baignant en sa clarté de tout être le sort.

Les peuples de ce temps ne craignaient point la mort,
Ils n’étaient pas humains et ne partaient en guerre.
D’une même ferveur ils priaient le tonnerre,
Non pas pour supplier, mais pour vivre plus fort.

Alors, Dieu conçut l’homme et, comme par miracle,
Apparut le premier d’entre nous qui renâcle
Au motif que déjà il peine d’être seul.

Et comment voulez-vous, descendances briefées
De mécontentement depuis feu cet aïeul,
Que vivent parmi nous les elfes et les fées ?


 
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   papipoete   
13/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour ramana,
Bien avant que Dieu " n'invente " Adam, vivait au nord un peuple vénérant le maître du tonnerre, Thor !
Notre aîeul à peine sur terre, voilà qu'il commence à geindre, souffrant de solitude, à laquelle remédie le seigneur en lui ajoutant une femme, celle qui serait à l'origine des plus grands maux !
Les Elfes qui charmaient les fous d'éclairs jadis, voyant ici ce qu'elles risquaient, se ravisèrent, et n'habitent que nos rêves .
NB ah, ces râleurs !
les rimes " terre/ierre " et " seul/ïeul " sont un peu légères

   Brume   
14/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Ramana

Joli poème bien qu'un peu trop superficiel pour moi. Vu le titre je m'attendais à être immergée dans un univers onirique et bucolique. Il y avait des choses à dire ça méritait un peu plus de développement.
J'ai bien aimé les deux dernières strophes qui m'ont fait sourire, avec ce ton posé empreint de reproche du narrateur.
Quelques strophes de plus n'auraient pas été de trop et auraient peut-être apporté plus de profondeur au récit.
C'est joli sans plus.

   TheDreamer   
14/1/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Voici un thème poétique intéressant que j'ai travaillé à deux reprises (non publiés sur Oniris). Il n'est pas évident à appréhender et demande pour donner corps au propos, un minimum de connaissances des légendes.

Je pense évidemment sur le sujet aux "Elfes" de Charles-Marie Leconte De Lisle.

Je pense à deux endroits du monde où ces légendes elfiques et les êtres comme les trolls, gnomes, farfadets, nains et autres korrigans restent vivaces : la Bretagne et la terre d'Islande.

Le fond du poème dans les quatrains me semble assez éloigné de la réalité de ces légendes qui bien souvent dépeignent ces êtres imaginaires comme des protecteurs de la Nature et pour certains d'entre eux des êtres facétieux et farceurs prompts à semer le désordre dans les esprits humains. Je ne retrouve rien de tel dans votre sonnet où vous dites que les "elfes et les fées" se cachent, car, l'Homme se plaint de sa solitude et qu'il est mécontent. Voilà qui me décontenance.

   Vincendix   
14/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Ramana
Je veux bien croire qu’avant la création de l’homme, l’univers était peuplé d’elfes et de fées et je pense qu’à leur arrivée sur terre, ces êtres surnaturels se sont mutés en humains. Nous sommes leurs descendants et il faudra des millénaires avant que nous retrouvions notre forme originale.
Je ne suis pas très enthousiasmé par ce sonnet, parfait dans le forme mais qui traite un sujet que je trouve superficiel.
Vincent

   Miguel   
14/1/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une petite poésie qui ne se prend pas au sérieux (avec des clins d'oeil comme la rime "briefées-fées) et qui n'en est pas mins sérieuse dans son sujet. Des vers gracieux, mélodieux et légers. Petit poème mais grand plaisir.


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