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Poésie libre
Reggio : En revenant du chemin de croix
 Publié le 21/09/10  -  7 commentaires  -  1215 caractères  -  136 lectures    Autres textes du même auteur

« Ad Majorem Dei Gloriam »
« Pas de nouvelle de Dieu », Léon Bloy.


En revenant du chemin de croix



Mangeons ensemble,
Parce que quelque part, il ne se passe rien



En ces temps où le vent avale les pensées,
Et le soleil éteint les désirs,

C'est acceptable,
D'autres que vous auraient déjà fini d'attendre.


En ce temps où, mâchant des bribes de mots,
L'on sent la mort rôder dans ses veines
Et semer sur la peau de fines cicatrices,

Si peu, vous savez,
Ils ne savent pas ce qu'ils font.


Nous marchons un poing dans la bouche,
Et les deux pieds dans la boue.

La boue c'est du caca de Dieu.


En ces temps riches et paresseux,
Il ne reste qu'une seule chose.
L'élégance.
L'élégance de mourir à petit feu.


J'étais vos jambes, j'étais vos bras.
Aujourd'hui je suis mon pouce.

Amen


 
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   framato   
21/9/2010
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé dans ce texte les parties qui ne sont pas entre parenthèses, particulièrement le dernier qui me parle vraiment fort.

J'ai un peu moins aimé le texte entre parenthèses, je le trouve ironique, mais pas assez poussé.

J'ai eu l'impression (agréable) de lire deux poésie différentes et entrecroisées.

Il me semble qu'à certains passage un peu plus de précision quant aux articles utilisés aurait pu donner plus de force et de fluidité au texte.
Ex : c'est du caca de Dieu (le caca - de Dieu m'aurait suffit pour la sonorité du de Dieu, c'est un peu lourd)
Ex : et semer sur la peau : sa peau puisque ses veines.

Bref, peu de retouches à faire, mais je crois que ce bon texte y gagnerait encore.

Pour l'avant dernier vers, j'aime ce je suis mon pouce : être ou suivre ? Les deux sans doute !

édition : j'ai compris pour les parenthèses, c'étaient des indications de mise en forme... pour indication, la balise pour centrer est < center >texte< /center > (sans les espaces)

   LeopoldPartisan   
7/9/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Voilà un texte qui m'interpelle et cela dans le bon sens. Voilà un texte sybillin mais assez marquant. Cela me fait un peu penser à des interprétations que des gens comme Nick Cave, Johnny Cash et Bob Dylan, donne de leur foi mais aussi et surtout de leur doute.

J'ai vraiment apprécier les vers suivants, pour leur simplicité et leur grandeur :
" En ce temps où, mâchant des bribes de mots,
L'on sent la mort rôder dans ses veines
Et semer sur la peau de fines cicatrices"

et surtout

"En ces temps riches et paresseux,
Il ne reste qu'une seule chose.
L'élégance.
L'élégance de mourir à petit feux."

je me serai par contre un peu plus creusé pour : la boue c'est du caca de Dieu.

La fin est aussi très intéressante, car elle m'a évoqué le under my thumb des Stones : dont l'expression sous mon pouce peut être interprétée "sous ma coupe". Ici d'être son pouce, peut s'apparenter à une libération des autres mais aussi à une sommission à soit même.

Ainsi soit-il !

   Anonyme   
14/9/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Le style est correct, mais franchement je trouve ce poème trop simple, trop évident. Le vers sur la boue caca de Dieu^par exemple: quelle utilité, que fait il là?
Pareil sur une succession de clichés dans la troisième strophe. Je ne suis pas du tout du tout convaincu, vraiment.

   wancyrs   
15/9/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Si je comprend bien, c'est un poème qui alterne entre parole dite et pensée ? l'idée peut être bonne, mais cela demande un minimum de cohérence, car je ne comprends pas que l'on utilise des antonymes pour parler de la même période, la même époque.

En ce temps où, mâchant des bribes de mots,
L'on sent la mort rôder dans ses veines
Et semer sur la peau de fines cicatrices, ====> Misère, souffrance

En ces temps riches et paresseux, ====> Richesse, oisiveté

Et en plus, dire que quelque part il ne se passe rien c'est un peu osée non ? il se passe toujours quelque chose quel que soit l'endroit.

   Lunastrelle   
19/9/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un certain contraste, qu'il faut adopter pour ne pas faire une lecture séparée. Je m'explique: j'ai l'impression de lire deux poèmes entrecroisés. Mais avec un peu d'attention, j'arrive à relativiser. Du coup, cela me pousse à trouver ce texte intéressant. Peut-être qu'à ces passages:

"Mangeons ensemble,
Par ce que quelque part, il ne se passe rien"

"C'est acceptable,
D'autres que vous auraient déjà fini d'attendre."

"La boue c'est du caca de Dieu."

Cela mériterait d'être plus poussé encore dans l'ironie, ou le burlesque... Mais c'est une question de point de vue...

   Azurelle   
22/9/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
"La boue c 'est du caca de Dieu" Cela fait un bon contraste avec le reste mais au contraire cela stoppe nette la lecture à cet endroit qui est judicieux car il se situe presque à la fin du poème comme si on mollissait et qu'il fallait savoir s'arrêter un moment ce qui colle avec l'idée de la marche et le vers "L'élégance de mourir à petit feu.". La répétition du mot élégance bien trouvé". La structure bien pensée aussi, c'est comme si cette marche était aléatoire et que tu offres au lecteur le soin de choisir sa direction. Oui de bonnes trouvailles :)

   Anonyme   
23/9/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Je trouve ce poème très artificiel et précieux dans sa forme, le style alterne naïveté et recherche. Le fond ne me percute pas, je reste assez impassible devant ce poème.

Un dialogue qui me semble intéressant de prime abord, mais dont je ne comprends absolument pas la découpe qui me semble floue, inaboutie ou inadaptée.

La boue c'est du caca de Dieu. je me dois de le souligner, me semble totalement déplacé dans le style qu'emprunte tout le reste du poème. Une forme de chapeau carré sur une robe à pois. Pourquoi pas!

Il est dommage de constater quelques erreurs de rythme, qui se tient pourtant.

Un chemin de croix à côté duquel je suis passé. Quoi qu'il en soit nous marchons un poing dans la bouche me plait. J'aurais osé un "le" en lieu et place du "un".


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