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Poésie contemporaine
Robertus : Abîmé
 Publié le 12/10/19  -  21 commentaires  -  413 caractères  -  336 lectures    Autres textes du même auteur

Inspiré de faits très irréels.


Abîmé



Ses iris, voraces, à l'appétit sans fin
Le conduisent dans l'impasse de l'ultime paresse ;
Ces trous noirs insatiables aspirant le néant
De la vie des autres qui défile à l'écran.

Il est là, sur son lit, les yeux ivres de vain
Qui vomissent les larmes d'une vie solitaire
À traquer, sans relâche, de multiples chimères
Sur la voûte binaire de ses plus bas instincts.


 
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   Lebarde   
26/9/2019
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Sujet assez confus, je renonce à tout comprendre.

Sur la forme, ce poème n'a pas sa place en classique ni sans doute en néo-classique: beaucoup trop de fautes de prosodie inacceptables:

- Césures improbables pour la plupart de vers,
- métrique non respectée qui oublie notamment de prendre en compte les e.
- ponctuation approximative.
- pas de rimes correctes.

On sent le travail d'un poète débutant qui doit persévérer mais en prenant quelques conseils utiles.

Vraiment désolé de ce commentaire dur.

En EL

Lebarde

D

   Anje   
28/9/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Classique.
Le texte ne correspond pas à la catégorie.
Voraces, à l'appétit sans fin, insatiables sont des répétitions alourdissant la lecture. Ivres de vain est un joli calembour mais l'ensemble reste trop nébuleux pour moi. Je ne parviens pas à comprendre de quoi, de qui l'on parle. Le texte aurait peut-être mérité un peu plus de longueur.
Anje en EL

   Gemini   
2/10/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Sans parler de catégorie ou de prosodie, j'ai trouvé intéressant ce titre qui peut porter à confusion (abîmé peut vouloir dire aussi : plongé dans l’abîme), et dont les deux sens peuvent correspondre au sens général du texte.
Ensuite, pour être partisan de la concision, je trouve quand même un peu trop resserré le portrait de ce solitaire très irréel, mais abîmé, qui se vautre dans l'oisiveté et des réflexions futiles. Je ne devine qu’un constat, un état de fait plus outré que désabusé, et qui manque un peu de gras.
Un peu de relief ("la vie des autres", "les larmes d’une vie solitaire") tout de même, mais le texte est plutôt à charge ; j’ai fini par me demander si le modèle ne hantait pas l’auteur.
PS : Je n’ai pas cerné l’image de « la voûte binaire des bas instincts ».

   ANIMAL   
2/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Si j'en comprends le sens, on pourrait traduire ce poème par "il s'ennuie seul devant son téléviseur". Et si l'on se fie à "ses plus bas instincts" peut-être regarde-t-il un film X ?

Ces vers sont explicites et le rythme en est harmonieux. Néanmoins, cela ne me suffit pas. J'aurais voulu en savoir plus sur ce personnage, pourquoi il est seul et oisif devant son poste, ce qui l'attend après.

Une ou deux strophes supplémentaires me semblent utiles pour compléter ce cliché pris sur le vif.

en EL

   Corto   
13/10/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Devant un tel poème le lecteur en est réduit à faire des suppositions.

Les yeux sans aucun doute jouent un grand rôle: "Ses iris, voraces,"; "Ces trous noirs insatiables"; "les yeux ivres de vain"; "Qui vomissent les larmes": nous avons ici une cohérence avec cette hypothèse.

Par ailleurs la déprime et l'inaction sont présentes: "Il est là, sur son lit"; "une vie solitaire"; "ses plus bas instincts" en font le tableau.

Mais bien sûr cela ne donne guère d'envolées poétiques.

L'auteur pourrait utilement reprendre ce thème pour le formuler autrement, avec pour objectif de mieux imager le ressenti et l'action (ou l'inaction) du narrateur.

A vous relire.

   papipoete   
12/10/2019
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
bonjour Robertus
Un texte où je crois voir Nicolson dans Shining, avec ses yeux monstrueux...
Je ne saisis pas toute la subtilité de vos lignes, mais je crois comprendre qu'un affreux personnage, qui ne fait rien d'autre que regarder la télé, se repaît de voir mourir des gens " trous aspirant le néant de la vie des autres ( décapitations ou autres barbaries que le Net laisse passer )
Je pense que s'il ne faisait que visionner du porno, il passerait pour quelqu'un à l'appétit insatiable, mais pas assez tordu... que notre " abîmé " à qui je ne demanderais pas de garder ma bambine... pour une minute !
NB des lignes malsaines quoi qu'il en soit, où comparées à " charogne de Baudelaire " , cette dernière semble une bluette !
J'espère que ce " héros " n'a pas de femme...

   Davide   
12/10/2019
Bonjour Robertus,

Même s'il est "inspiré de faits très irréels", ce poème aurait dû être plus explicite, au moins dans son titre : "Abîmé" est un terme fourre-tout, mal à propos je trouve et n'apporte aucune explication.

Toutefois, le vocabulaire ("iris, voraces", "défile à l'écran", "binaire" (like/dislike ?), "ivres de vain"...) m'a rapidement évoqué le phénomène d'addiction moderne aux écrans, et en particulier l'addiction aux réseaux sociaux, dans un monde où l'on est de plus en plus seul ("vie solitaire").

Si certaines images sont parlantes, d'autres m'ont semblé moins judicieuses. Le mot "conduisent", par exemple, infléchit un mouvement qui ne se fait pas sentir dans le poème. Et puis, entre les "iris voraces", les "trous noirs insatiables" et les "yeux ivres", tout se répète paresseusement, rien n'évolue jamais, comme si la monotonie lexicale avait contaminé le poème et son anti-héros - ou inversement. La forme quelque peu anarchique est-elle aussi un clin d'œil au sujet ?

Mon avis d'ensemble reste mitigé, pas négatif donc, mais j'aurais aimé quelque chose de plus "pathétique", de moins distant, de moins froid. Dommage qu'un poème sur un thème si prégnant n'éveille aucune compassion en moi...

Merci du partage,

Davide

   Provencao   
13/10/2019
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.

   troupi   
12/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'exergue nous propose une fausse piste.
Je vois au contraire dans ce petit texte une inspiration très réelle.
Abîmé comme détérioré mais aussi plongé dans l'abîme. Cet abîme sans limite de la toile qui détruit le temps de vie de ceux qui s'y adonnent sans limite.

"Ses iris, voraces, à l'appétit sans fin" fasciné.

" néant de la vie des autres qui défile à l'écran." qui devient la vie anéantie ou abîmée de celui qui sombre dans "l'impasse de l'ultime paresse"

Le deuxième quatrain continue le constat devant l'écran d'une existence vaine dans l'attente, la traque de chimères ( faux amis)
alors qu'on est accablé de solitude.

Une observation très pessimiste mais assez réaliste des accros des écrans et de leurs "réseaux sociaux" en particulier.

Dure histoire.

   hersen   
12/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un personnage qui s'abîme dans le puits sans fond d'interminables vidéos ou films ou peu importe, qui s'abîme dans l'illusion d'un écran. Un écran abîme qui le draine, passif, et l'entraîne dans une vie solitaire.

Un homme abîmé de ne vivre qu'au travers d'un écran vain. de n'avoir d'émotions que pour du factice, du fabriqué.

j'aime beaucoup ce poème qui montre une grande détresse, un homme devant un écran toujours allumé, inhumain et pourtant seul (faux) ami.

   Anonyme   
12/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un homme qui tente d'étouffer la fadeur de sa vie en s'abrutissant de films et vidéos.
'' ses iris voraces à l'appétit sans fin '',,, '' aspirant le néant
De la vie des autres qui défile à l'écran."

Le premier quatrain campe la situation.
Le deuxième, exprime le désarroi et le sombre de cette vie solitaire.
" les yeux ivres de vain "
" vomissent les larmes "
"...de multiples chimères ".

Une vie décrite en seulement huit vers : C'est là que réside l'intérêt de ce texte.

   Vincente   
12/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
À partir du moment où l'auteur nous invite à "utiliser" l'exergue, il semble logique que nous l'utilisions ; il est en amont du poème pour aider à la lecture à venir. Dans ce texte à l'écriture assurée, cette petite phrase, "Inspiré de faits très irréels", véhicule un penchant amusant, plutôt sympathique, dans son contre-pied à l'expression "faits réel" qui nous fait trébucher. Ce qui me gêne, c'est qu'il s'est pour moi révélé spécieux quand, après avoir lu les huit vers du poème, j'ai eu l'impression de m'être un peu fait avoir. Ce terme "irréels" qualifie les faits n'est-ce pas ? Mais le personnage lui est bien réel, ce qui lui arrive est a priori réel (enfin rien ne nous indique l'inverse), ce qui a inspiré le poème est donc réel, la seule chose "irréelle" serait donc ce qui se passe dans les fictions que regarde le sujet. Mais ce ne sont pas elles qui ont inspiré l'évocation.

J'ai beaucoup apprécié la concision du propos dont les trois phrases sont puissantes et inspirées. Ainsi l'image de cet individu mollasson qui est phagocyté par une "ultime paresse", dévolu à une noyade dans les fictions sur écran à la pensée "binaire". Tout ceci est très expressif dans une certaine poésie noire.

Le manque d'adéquation de l'exergue est regrettable mais après tout, elle n'est qu'une excroissance du texte, oublions-là.
Le style et sa conception formelle ne manquent pas d'attraits.
Quant au fond, j'ai trouvé le regard intéressant dans sa façon exacerbant l'état pourtant morne du sujet, comme si le poème donnait une ampleur insoupçonnée à la pauvreté d'un état mental, sur ce plan il y a une vraie réussite. Cependant je trouve un peu dommage qu'il n'y ait pas un élargissement final qui sortirait de ce que l'auteur décrit comme une léthargie infernale. Ne serait-il pas lui aussi un peu "binaire" en se cantonnant ainsi dans la problématique abordée ?

   BernardG   
13/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

J'ai bien aimé votre travail qui bien évidemment n'est pas celui d'un débutant ☺
Le thème choisi (inspiré de faits réels) est malheureusement celui dans lequel se complaisent des milliers, voire des millions d'êtres humains.....Voie assurée pour une solitude de qualité !

Développer un peu plus cette oisiveté addictive en incluant quelques vers supplémentaires entre les 2 quatrains donnerait -à mon sens - plus d'impact à votre poème.
"La voûte binaire" me laisse perplexe.....

Il importe quand même de l'écrire. Si les responsables du site ont décidé de classer le poème en poésie contemporaine, c'est que justement il n'a pas sa place en classique ou néo classique et développer un propos sur ce thème revient à "peindre la girafe"....Mais bon, ça fait du volume !

Merci

   Recanatese   
13/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Des vers saisissants, des propos tranchants et tranchés, j'aime beaucoup. J'ai d'emblée pensé au téléspectateur d'une émission de télé-réalité : "le néant de la vie des autres qui défile à l'écran"; "les yeux ivres de vain". Quant à la "voûte binaire de ses instincts les plus bas", elle m'évoque les jugements lapidaires, violents même, que ce genre d'émission peut inviter à formuler...mais peut-être pensiez vous à internet et notamment aux réseaux sociaux (qui peuvent induire le même mécanisme).
Au plaisir de vous relire
Recanatese

   Robertus   
13/10/2019

   Anonyme   
14/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Concis. Une vie par procuration. Éloquence avec peu de mots.
Le titre donne les raisons : abîmé par un vécu pénible. Et le renoncement...
Les yeux ivres de vain : superbe car explicite.

   Pouet   
14/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bjr,

un très bon rendu d'une certaine forme de dépression-addiction, de l'incapacité à faire entrer le soleil, de l’auto-apitoiement, de l'existence par procuration.

Perso, rien que pour "les yeux ivres de vain" -qui ne se cantonne pas au jeu de mots- je trouve le texte réussi.

Mon seul regret est que j'en aurais bien lu un peu plus.

Au plaisir.

   Castelmore   
14/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Trop court pour emporter tous mes éloges... une troisième strophe aurait été la bien venue pour moi...
Un sujet à la fois original et d’actualité ... l’impasse d’une forme de vie par procuration, virtuelle....
J’aime la construction, vos mots chargés d’une violence sous-jacente (vorace impasse ultime insatiable...)
Si vous voulez un conseil ... travailler en libre ... la recherche d’une prosodie parfaite peut amputer votre aptitude à dire au mieux ce que vous ressentez...
Merci pour cette lecture

   Robot   
22/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce poème a des aspects de structure et de composition intéressant. Mais heureusement, comme je le découvre tardivement, je suis passé auparavant sur le forum qui en donne les clés.

Je regrette justement qu'il ait été nécessaire de fournir autant d'explications pour sa compréhension. J'aurais pour ma part préféré que cet éclairage soit plus perceptible dans le poème lui même. Bien sûr j'ai saisi d'emblée le sujet de l'addiction, mais ce sont les métaphores trop absconses qui empêchent une totale immersion dans le récit.

Par contre, je salue l'écriture et le rythme qui donne aux quatrains le sentiment d'une ambiance enveloppante et pesante.

   Anonyme   
24/5/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Robertus,
Vous avez évoqué ce poème dans votre sujet sur "Vi(e)rtuelle et m'avez donné envie de le découvrir.
Avec l'éclairage sur votre poème suivant, il est plus facile d'aborder celui-ci.

J'ai aimé :
le côté surréaliste, les images, l'hermétisme mesuré.
J'ai moins aimé :
le format et la mise en page, trop court à mon goût et le choix du contemporain trop sage pour le sujet. (je suis fan de poésie libre).
Les rimes (incomplètes, dans le premier quatrain "fin" ne rime pas avec "paresse"). Je trouve que le choix de les employer demande plus de rigueur pour être appréciable.

Merci du partage,
Éclaircie

   chVlu   
24/5/2020
 a aimé ce texte 
Bien
J'aimé l'angle choisi pour parler de la non vie du geek des réseaux.
J'ai regretté le coup de projecteur d'une lumière blanche et crue qui vient vers 4 et 5.
j'ai cherché le sens de faire presque rimer le poème et finalement j'ai trouvé une explication mais je ne crains qu'elle ne soit qu'à moi, peut être un coup de paresse au début donc pas à la fin... Du coup je m'en amuse et adopte cette ouverture sans son.
Le sujet est propice aux mise en abîme et il pointe son nez dans cette vie anéantie qui s'emplit du vide affichée d'autres tout en les nourrissant...
Bien que j'ai aimé 6 images sur 8 dans un format aussi court on passe vite de beaucoup à peu, je me suis arrêté à mi chemin.


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