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Poésie libre
Robot : C’est comme ça dans mon jardin !…
 Publié le 01/09/15  -  24 commentaires  -  622 caractères  -  396 lectures    Autres textes du même auteur

Fantaisie, rêve… ?…


C’est comme ça dans mon jardin !…



Sur les arbres de mon jardin les poissons gazouillent en chœur.
Dans les branches de mon prunier
un aquarium est accroché.


Dans l’aquarium on voit nager les mésanges et les étourneaux.
Des baleines, par bancs entiers,
viennent parfois pour se baigner.


Un banc de baleines au verger où mon ami le jardinier,
en s’appuyant sur les fanons,
soulagera son dos fourbu quand il voudra se reposer.


« Ridicule, dit grand-père, ne sais-tu pas grand nigaud
que la baleine construit son nid
dans la toile des parapluies.

Hé oui !… »


 
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   Vincent   
3/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Sur les arbres de mon jardin les poissons gazouillent en chœur.
Dans les branches de mon prunier
un aquarium est accroché.

et puis

« Ridicule, dit grand-père, ne sais-tu pas grand nigaud
que la baleine construit son nid
dans la toile des parapluies.

Hé oui !... »

je me surviens lorsque j'étais jeune

avoir raconté à mes petits cousins

que les girafes volaient

évidement celui qui attend sur Oniris

des poèmes académiques

ne va pas être servi avec le votre

mais j'aime bien que cela parte un peu

alors j'aime beaucoup votre texte

   Bleuterre   
11/8/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour, un texte qui pour moi s'adresse à des enfants, ou à l'enfant intérieur que j'ai en tant que lectrice. Il y a dedans des petits accents de Prévert. Mais je reste un peu sur ma faim, certes, il ne m'emporte pas suffisamment pour me faire décoller, mais je pars aux frontières de l'imaginaire.
Sur la forme, qui se veut libre, je trouve qu'il manque un peu de musicalité, trop de rimes en "é" à la fin de chaque vers appauvrit les richesses que permet le vers libre, et du coup, je pense qu'il pourrait gagner en sonorité par quelques inversions par exemple "le jardinier mon ami", "par bancs entiers, des baleines"... ce qui éviterait la systématisation de ces rimes un peu pauvres... qui cassent la musicalité du texte.
Mais malgré tout j'ai apprécié ce texte pour ce qu'il est sans doute : un petit voyage imaginaire sans prétention.

   papipoete   
13/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
j'ai déjà songé à ce sujet pour écrire une rigolote fabulette, où tout est gentiment déjanté! Hélas, mes petits-enfants sont déjà trop grands; aussi ne saurais-je pas à qui la conter?
Qu'il est bon le temps où je leur faisais croire, quand le GPS parlait, que c'était " une dame sous le siège passager " qui s'exprimait!
J'aime bien ce poème et le dernier tercet en particulier.

   Lulu   
13/8/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Ce texte circule entre rêve et fantaisie, en effet.

J'aime bien les images de la première strophe que l'on peut percevoir comme un tableau surréaliste.

En revanche, je ne suis plus dès la seconde strophe avec l'arrivée des baleines. Certes, il n'est pas question de comprendre ; il faut juste se laisser porter par l'incongruité des images. Mais le problème est là, à compter de cette strophe, je ne me représente pas les baleines dans l'aquarium...

Quant à la troisième strophe, le problème réside dans le rythme des vers. S'il y avait un rythme plaisant dans les premières strophes, ici, cela ne va plus. Pourquoi ? Sans doute est-ce lié à la formulation de la phrase, trop longue par ailleurs.

Pour la dernière strophe, pourquoi pas ? L'image des parapluies est belle et il n'y a plus lieu de chercher à comprendre.

En relisant ce poème, je me heurte toujours à la troisième strophe pour la raison évoquée plus haut, ce qui est bien dommage. La phrase serait à reformuler.

   Miguel   
14/8/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Les poissons dans l'air, les oiseaux dans l'eau, on a déjà cela dans la poésie baroque du XVII ème siècle : les surréalistes n'ont rien inventé, et notre auteur non plus ; mais la surenchère de la fin apporte ici la note de fantaisie qu'on attendait.

   Anonyme   
1/9/2015
Bonjour Robot

La baleine du parapluie, fort bien!
On part dans un surréalisme dont on se demande le but. Et voilà le minuscule support du parapluie qui vient conclure cette fantaisie.
Fort amusant et bien amené. La baleine étant un mammifère, je l'aurai bien vue dans un corset d’autant plus que la scène se passe au jardin. J’arrête, car je crois que je risque la modération,

Merci pour ce sourire.

   Anonyme   
1/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut Robot ! Les trois premiers tercets n'étant là que pour amener le quatrième, leur côté baroque est grandement compensé par l'humour du dernier et les baleines de parapluie... Fallait y penser ! Hé oui !... Comme chantait Charles Trenet, c'est un jardin extraordinaire...
Merci pour ce sourire...

   Anonyme   
1/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Robot,

Votre poème est dépaysant à souhait. J'ai bien aimé votre jardin. Bien sûr, les poissons ne se trouvent jamais sur les arbres (quoique, il y a bien des poissons-volants) et ne gazouillent pas (à moins qu'on ait pas répertorié toutes les espèces).

Du coup se sont les oiseaux qui nagent dans les aquariums. C'est donc le monde à l'envers, mais c'est comme ça dans votre jardin !...

L'humour ici est distillé à petites doses, de façon subtile et bienvenue.

Une baleine qui construit son nid dans la toile des parapluies... et pourquoi pas ! Tout est permis, non ?

Hé oui !

Bien à vous,

Wall-E

   wancyrs   
1/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut Robot,

Sardou, voilà ce que me rappelle ton poème ce matin : "tous les bateaux s'envolent, tous les avions se noient". Rien comme de la fantaisie pour égayer les moments les plus moroses. Merci ! Ce matin tu fais ma journée !

Wan

   Pimpette   
1/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
C'est la chute qui fait ma joie!

le reste suit...tout en précédent!!

BCp de gaité!

   Anonyme   
1/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il y a autant de joyeuse fantaisie dans ce poème, que dans celui de Desnos auquel j'ai pensé :

Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
ça n'existe pas, ça n'existe pas.

Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards,
ça n'existe pas, ça n'existe pas.

Une fourmi parlant français,
Parlant latin et javanais
ça n'existe pas, ça n'existe pas.
Eh ! Pourquoi pas ?

Robert Desnos - Chantefables et Chantefleurs

   Blacksad   
1/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Texte agréable et rafraîchissant. Du surréalisme intelligent avec des renvois en forme de jeux de mots qui se répondent à travers les strophes.
La musicalité est agréable, et le texte quoique simple et sans formalisme particulier, sonne bien.

Merci pour ces quelques bulles de poésie =)

   Anonyme   
1/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Déjanté ou surréaliste ? peu importe.
" Des poissons qui gazouillent ", des mésanges et des étourneaux qui nagent ; cool ! un monde nouveau. Et peut-être verrait-on les humains avec des ailes.

" Un banc de baleines " pour faire se reposer le jardinier ; C'est la cerise sur le gâteau.

   in-flight   
1/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Un texte surréaliste à la chute fantaisiste. J'ai pensé à Arizona dream à la fin de ma lecture, j'ignore pourquoi. En tout cas, je rejoins l'idée que c'est un très bon texte pour un public d'enfants.
C'est un détail mais j'aurais enlevé le "hé oui..." à la fin.

Un détail vous dis-je.

   Anonyme   
1/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J’aime bien la fraîcheur qui se dégage de ce poème…un peu fou sans trop en faire…qui retourne les choses peut-être pour mieux les montrer. Oui parce ce qu’un étourneau qui nage…jamais vu, mais au fait ils ressemblent à quoi les fameux oiseaux qui nagent dans le jardin de Mr Robot…ha oui ! Ils sont quand même beaux les vrais oiseaux…etc.

Merci pour le bol d’air frais et la leçon de choses ; o)

À vous relire.
Cordialement
C.

PS. j’ai un peu médité sur les petits bonheurs vs le Bonheur…au petit bonheur, et ça ne me fait pas de mal...

   lala   
2/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Robot,

J'ai souri, j'ai ri, j'ai goûté vos mots comme une gourmandise à la fois acidulée et sucrée.
C'est un jardin où on se sent bien, chacun y trouve sa place, s'y épanouit, et l'ensemble forme une harmonie, un "choeur".
Au moment des réflexions sur l'accueil des migrants, c'est une leçon de vie, une évidence.
Chacun apporte à l'autre, à l'ensemble, comme les baleines prêtent leur banc au jardinier.
Cette toile animalière est du plus bel effet.

Le "Hé oui !..." final me semble toutefois inutile.

   Arielle   
2/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Joli clin d'oeil à la rentrée ! l'humour est au tableau d'honneur et le grand-père se fait une joie, à l'heure du tout -plastique, d'expliquer à son petit-fils l'origine de ces fameuses baleines qui ensoleillent son parapluie.

   leni   
2/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
de quoi disjoncter un peu J'aime beaucoup la finale

« Ridicule, dit grand-père, ne sais-tu pas grand nigaud
que la baleine construit son nid
dans la toile des parapluies.

salut cordial
leni

   Francis   
3/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Derrière les vitres de la véranda, J'ai vu mon petit jardin devenir un aquarium ! Le platy y gambillait et le rouge- gorge nageait entre deux rosiers. vos derniers vers m'ont fait sourire et je me suis souvenu des histoires que me racontait mon père. Les bateaux avaient des ailes !

   Anonyme   
4/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Hé oui !
Belle trouvaille, courte et surréaliste, vous m'étonnez... -;)

Je trouve juste la 3 ième strophe -un peu- "pas vraiment nécessaire".
... et deux fois "grand" dans le même texte, bon... "petit" aurait été aussi valable, ne trouvez-vous pas ?

Merci !

   Raoul   
5/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime assez mais...
Pour moi ça ne va pas assez loin. Quid des insectes qui pullulent et vrombissent, des fleurs, du linge qui danse au vent sur sa corde (s'il fallait des déclencheurs visuels...). En revanche, les détournements et glissades sont réussis. La dernière strophe est vraiment charmante, on y retrouve un peu l'enfance de l'art du poète, c'est une jolie trouvaille. Je suis moins convaincu par la strophe où le banc de baleine revient à aussi peu d'intervalle à cause de son côté répétitif, du coup, très voyant. ( N'aurait il pas été possible de n'en faire qu'une strophe, par exemple...)
L'ensemble est toutefois réussi, personnel et délicatement pou et tic !

   melancolique   
12/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Robot,

Un joli poème qui m'a fait sourire. Beaucoup d'imagination, et des images assez originales.

J'ai adoré la fin:
"Ridicule, dit grand-père, ne sais-tu pas grand nigaud
que la baleine construit son nid
dans la toile des parapluies."

Merci pour cet instant de rêverie.
Au plaisir de vous relire.

   ameliamo   
4/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beaucoup d’imagination poétique. Un beau jardin pour les rêves de l’enfant intérieure qui reste toujours dans notre âme. C’est bien quand il ne sourire, quelquefois. Une belle poésie.

   luciole   
25/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Beaucoup de fantaisie dans ce texte que j'ai trouvé très frais, très réussi et qui m'a fait sourire.
Poétique.


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