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Poésie libre
Romuald : Mon amour, il est tard...
 Publié le 15/10/20  -  6 commentaires  -  1295 caractères  -  97 lectures    Autres textes du même auteur

Mon amour, il est tard...


Mon amour, il est tard...



Mon amour, il est tard, il faut que je te parle
Le ciel en ce soir s'est couché dans ses larmes,
Et moi, cris dans l'âme, je meurs d'avoir souffert.
Du tombeau de mes tristesses tu n'es pas étrangère.
Quand la lune descend en hoquets inégaux
Que les débauchés pauvres commencent leurs travaux
Quand le vent du monde souffle la solitude
Et que l'ennui s'endort sur la multitude
Mon âme est pareille aux cimetières des bateaux
Qui regardent le soleil mourir au fond des eaux.
Alors que tes yeux sont deux couchers de soleil
D'une mer de ciel où baigne l'île vermeille
Alors que ta bouche est une blessure
Qui soigne les cœurs d'une franche morsure
Alors que ton corps est une métaphore
De la beauté qui s'endort sur de beaux lits d'or
Alors, comment veux-tu, bel ange au visage tendre,
Que j'oublie le granite de ta peau
D'où l'essaim de merveilleux anges
A mis l'odeur des rameaux

Je t'aime
Mon amour
Pour toujours
Et comme tu m'oublies
Je crie à la nuit
Que c'est un scandale
D'avoir mis mes yeux
Dans tes profondes opales
Et de ne laisser à ces deux amoureux
Qu'une réserve de larmes
Pour passer l'hiver
Qui profile son désert.


 
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   hersen   
2/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je suis très partagée sur ce poème. Il y a quelques belles idées, mais elles souffrent d'être perdues dans du trop bavard.
Certains mots cassent trop; Scandale, par exemple; Métaphore aussi. j'aurais préféré une métaphore plutôt que le mot.

Pour autant, je trouve le ton assez juste, il y a comme un élan, un cri du coeur.
Merci de a lecture.

   Corto   
15/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Le thème annoncé par le titre est assez séduisant. Un amoureux qui s'écrie, qui veut tant dire et tant exprimer.
Malheureusement la forme est trop abondante et les phrases trop discursives.

Un cri se contente plutôt de concision, de mots sobres. C'est ainsi qu'il est convaincant. Le rythme aussi aurait pu être plus rapide comme lorsqu'on a beaucoup à dire sous le coup de l'émotion.

D'ailleurs il semblerait que vous ayez senti vers la fin ce besoin de concision avec "Je t'aime / Mon amour / Pour toujours".
J'aime bien la dernière formule: "passer l'hiver / Qui profile son désert".

Merci pour ce partage..

   papipoete   
15/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien
bonsoir Romuald
" mon amour, il est tard... " il n'est jamais trop tard, pour dire les choses qui nous empêchent d'aller bien, d'aimer la vie même quand son sel s'est évaporé...
NB un cri d'amour qui, s'il n'est écouté que par les murs, finira par résonner et venir toucher le coeur de celle avec qui le héros ne fit qu'un...
la dernière strophe est très touchante ; j'entends vibrer son écho !

   Provencao   
16/10/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
" Mon amour, il est tard, il faut que je te parle "

J'ai été gênée, par ce vers annonciateur de votre poésie où votre caquetage, qui s'opère en vous répétant, se multiplie et finit par augmenter l'écart entre vous et votre amour...C'est ainsi que j'ai ressenti votre écrit.

Cela modifie votre confidence en recel. Et cette dissimulation est naturelle et non volontaire, que l'on retrouve spécifiquement au bavardage.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Vincente   
16/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
"Le ciel en ce soir s'est couché dans ses (mes) larmes" d'amour ; j'ai trouvé très "invitante" l'entame poétique que révèle cette image. De même, la forme déclarative du début, où le narrateur lance sa demande de discussion à sa "compagne", nous introduit sans circonvolution dans une scène vivante, avec des vrais gens dans le tourment de leur relation pourtant ancienne.

Ensuite j'ai senti que la volonté "d'écrire" prenait le pas sur celle, déclarative, du besoin de se raconter et de se reconstruire. L'afflux de métaphores sature le propos. Bien qu'elles soient plutôt bien inspirées (par exemple cette belle-ci : " Mon âme est pareille aux cimetières des bateaux / Qui regardent le soleil mourir au fond des eaux. "), ce qui s'est redessiné pour moi a été une sorte de défilé de convocations riches mais assez "dispersantes" ; par exemple celle-ci plutôt déroutante, " Alors que ton corps est une métaphore / De la beauté qui s'endort sur de beaux lits d'or ".

J'ai trouvé le poème très touchant, sous le phrasé travaillé, assez emprunté, émerge largement une sincérité et un amour toujours brûlant du narrateur, bien qu'éconduit. Il semble au ton affligé que la douleur de l'impasse affective tienne lieu de relation substitutive, un pis-aller amoureux en quelque sorte, un c'est mieux que ne pas l'avoir connu malgré tout, une consolation de préférence à une négation plus totale.

Dans la forme, en plus d'une certaine lourdeur de la formulation, il est à regretter les trop multiples pronoms ("qui / que"), ainsi que les "alors" qui tous les deux vers, en quatre occurrences, se succèdent ; ceci venant se surajouter à la pesanteur endémique (ce n'est pas le principe anaphorique qui est dérangeant ici, car il se justifie par ses insistances, mais le fait d'un charge supplémentaire dans une expression déjà très riche).

Dernier détail : je ne vois pas bien à quoi sert l'exergue qui est répété dans le titre ?...

   Melorane   
17/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,
J'ai bien aimé le sujet de ce poème.
J'ai trouvé, dans la première partie du poème, plusieurs images intéressantes et joliment formulées, par exemple:
"Le ciel en ce soir s'est couché dans ses larmes,"
ou encore
"Mon âme est pareille aux cimetières des bateaux
Qui regardent le soleil mourir au fond des eaux.".
Malheureusement, elles étaient cachées au milieux d'images plus "classiques" ou moins intéressantes de mon point de vue.
La première strophe reste dans l'ensemble plaisante.
Par contre, la seconde m'a moins parlée. Je l'ai trouvée plus simple et moins recherchée. De plus, ces vers courts rendent la lecture hachée, ce que je ne trouve pas très agréable dans ce cas là.
Au plaisir de vous relire.
Melorane


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