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Poésie libre
rosebud : Les scandaleuses
 Publié le 11/10/17  -  12 commentaires  -  537 caractères  -  287 lectures    Autres textes du même auteur

L'histoire d'une vieille photo.


Les scandaleuses



La vie qui brûle
La beauté que l’on possède
Et qui s’en va inexorablement

Alors que ma vie était encore fraîche et dispose,
qu’elle déroulait le cours interminable de sa rivière
riante et claire, je découvrais des contrées ravissantes,
mais que je pressentais parfois dangereuses.

Saint-Tropez – Paris-Match
Trois femmes sur une balancelle
Les seins nus comme un scandale
Cigarettes et cocktails
La vie qui brûle
Inexorablement
Indifférente
Infidèle


 
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   Provencao   
26/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"Inexorablement
Indifférente
Infidèle "

Une tres forte allusion au mythe "Bardot" tout à fait légitime , à mon sens.
La richesse de ce poème, ce sont ces images sublimes pour immortaliser cette beauté qui s'envole au fil des années.

Je citerai : "La vie qui brûle
La beauté que l’on possède
Et qui s’en va inexorablement"

Au plaisir de vous lire.
Cordialement.

   papipoete   
1/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
libre
Une " oie blanche " découvre, au détour de contrées ravissantes, un spectacle scandaleux !
NB 3 femmes sur une balancelle, fumant, et les seins nus en plus ! non mais quel scandale !
En peu de lignes, l'auteur ouvre une page de " Paris-Match ", où certains clichés sur la côte d'azur étaient autrement plus offensants que d'autres, tels ceux montrant le corps nu de femmes dans les rizières d'Hanoï, sous le déluge des bombes incendiaires !
papipoète

   hersen   
1/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
j'aime beaucoup cette écriture, "La vie qui brûle... infidèle", je suis très sensible à ce thème qui ici ne s'embarrasse de rien et l'écriture est à l'image du fond, libérée. Donc très raccord.

Merci de cette lecture

   Anonyme   
11/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
" Saint-Tropez – Paris-Match
Les seins nus comme un scandale
Cigarettes et cocktails "
Bien sûr, le mythe BARDOT; des films comme Dolce vita, Les tricheurs etc... qui commencent à abattre les tabous.
En plus de rêver, les jeunes filles s'aperçoivent qu'il faut mettre les cols claudine dans la naphtaline (sourire).

Surtout, la jeunesse prend conscience de " La vie qui brûle
La beauté que l’on possède
Et qui s’en va inexorablement ".

68 était en train de se préparer...

   leni   
11/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour RSEBUD

La vie qui brûle
La beauté que l’on possède
Et qui s’en va inexorablement

Ces trois vers m'ont frappé J'ai pensé à si tu t'imagines et ensuite tenté d'assimiler le reste

Mais les contrées ravissantes sont parfois dangereuses

et partout cigarettes et cocktails et la vie brû
INEXORABLEMENT


UN raccourci saisissant

J'ai beaucoup apprécié
salut cordial Leni

   solo974   
12/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour rosebud,

J'aime cette poésie libre : les changements de rythme, les phrases nominales, tout contribue à rendre émouvante cette évocation de "la vie qui brûle".

Bonne continuation et au plaisir,
solo974

   Vasistas   
12/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour rosebud,
C'est magnifique, écrit en trois parties toutes différentes, mais toutes parfaitement juste, j'aime beaucoup la deuxième plus personnelle fraiche rivière placée au centre des deux autres, brasiers de la vie, l'eau et le feu !
Trois femmes sur une balancelle, qu'elle belle image, amie-ennemie ?
et l'aspect inexorable, j'en ai la chair de poule.
Indifférente, infidèle, comment ne pas l'être quand la vie brûle ...
un grand bravo.

   Anonyme   
13/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Comme d'autres j'ai pensé à B.B en lisant ce poème.
On parle ici d'une époque où j'imagine que l'on pouvait encore s'offusquer dès qu'un sein était montré. D'une époque où il était peut-être encore mal vu pour une femme de fumer.
Et surtout d'une époque où l'on voulait bouffer la vie.
Je pense par ailleurs un peu à Françoise Sagan après relecture pour l'élégance de l'écriture et le thème évoqué.

   FABIO   
14/10/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour

Un peu court pour moi, j'étais très emballé par les images du début et l'équilibre de la rime mais ça se termine aussi vite que ca commence, c'est votre volonté mais ca manque de développement pour moi.

   Anonyme   
14/10/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Je me serais volontiers contenté de cette finale

Saint-Tropez – Paris-Match
Trois femmes sur une balancelle
Les seins nus comme un scandale
Cigarettes et cocktails
La vie qui brûle
Inexorablement
Indifférente
Infidèle


Elle se suffisait à elle-même.

Le reste - ce qui précède devrais-je dire - est assez superflu et plutôt mal fichu mais bon...par exemple je ne crois pas que la beauté s'en aille jamais lorsqu'elle existe.
Madame Casadesus est partie à un âge fort avancé en n'ayant rien cédé au temps : elle était restée belle.

La jeunesse passe inexorablement oui mais la beauté je ne le crois pas.

Quant au quatrain qui constitue la proue de ce texte je le trouve un peu niaiseux si vous me permettez.

Bref, je vais faire comme si je n'avais lu que la dernière partie et mettre une appréciation qui ne concerne que celle-ci

Merci pour ce partage

   Robot   
14/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je pense à cette chanson, cigarettes et whiskies et p'tites pépées.

J'aime bien cette page de magazine un peu jaunie par le temps baignée de nostalgie. Une époque qui se voulait à la fois prude et hypocrite...
... comme aujourd'hui ?

   senglar   
4/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour rosebud,


Poème à la typographie pigeonnante agréable au regard... qui ramène au temps où tous les espoirs étaient permis. Le temps a passé ; les scandales aussi. La typographie serait-elle pour autant inversée si l'on réécrivait ce poème dans vingt ans ? Je ne le crois pas, les vieilles photos ont toujours vingt ans... et le regard porté aussi.

Hélas... ou non... peut-être aujourd'hui n'y a-t-il plus rien à "découvrir" ; du moins n'est-on plus niais où Paris Match ne matche plus.

Bouffée de nostalgie !


senglar jadis brabant :)


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