Duos karaoké, la fête à son climax
Unit près du micro mon doux œil timoré
À son regard halé, d’un éclat mordoré
Semblant me murmurer un rassurant « Relax ».

Le mesclun de nos voix aux volutes d’un sax
Fraîchit mon cœur désert d’un espoir arboré.
Son sirupeux merci d’un duplice « Honoré ! »
Endolorit mes sens d’encens et de styrax.

Ô mon cœur engorgé dans cet étroit thorax,
Quand sa main dans la mienne à présent décorée
D’une audacieuse lettre osant sans pérorer
Magnifier ma personne en passionnel hapax.

Sa préméditation changea ma parallaxe :
Depuis quand souffrait-il en « amant éplorer » ?
Sur ce prompt désaccord, fatal à l’adoré,
Cet engageant roman s’enraya comme un fax.


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