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Poésie contemporaine
SaintEmoi : De tous les poètes dyschromiques
 Publié le 01/05/18  -  5 commentaires  -  1402 caractères  -  99 lectures    Autres textes du même auteur

Clins d’œil à des poèmes de Paul Éluard, de Charles Baudelaire, d’Alphonse de Lamartine, de Jules Supervielle.


De tous les poètes dyschromiques



Il m’arrive parfois, piteusement assis
Sur un muret de pierres devant les océans,
D’entendre des dialogues que traduit Polymnie,
Éparpillant ces mots dans la pluie et le vent.

Je les dépose ici, d’une plume naïve,
Et si certains secrets s’échappent de ces vers,
Ils ne seront livrés qu’aux âmes attentives,
Celles qui du silence comprennent l’univers.

Le jaune :

Moi aussi je suis la couleur de la Terre
Mais il ne m’a pas vu

Le cyan :

Tu sais moi il m’a vu
Mais d’une si étrange manière

Le magenta :

Ce n’est pas de sa faute
Il nous voit de l’intérieur

Le blanc :

Il est vrai que de lui parfois éclate la lumière
Avec toutes les couleurs du monde

Le noir :

Alors que d’autres fois il transporte les ténèbres
Pour au mieux s’en défaire

La Terre (de tous les poètes dyschromiques) :

Dans leurs yeux et leurs mots je me sens si entière,
Si pleine d’avenir, de passé et de présent,
Si riche du vivant, du mort et sans frontière,
Qu’il m’arrive parfois, en secret bien souvent,

D’offrir à ces géants maladroits et honteux,
Des aubes incarnées, des lacs intemporels,
Des gouttes singulières s’échouant de mes cieux
Ou des couleurs primaires, palettes éternelles.


 
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   Anonyme   
1/5/2018
J'avoue humblement n'avoir rien compris.
J'avoue ne pas savoir mesurer l'Univers à son silence
ni les aubes incarnées, ni les lacs intemporels
j'avoue que Polymnie n'habite pas dans ma campagne
j'avoue être daltonien achromatique

   Lulu   
1/5/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour SaintEmoi,

Je suis manifestement passée à côté de vos allusions aux auteurs cités en incipit... mais peut-être est-ce un défaut de culture de ma part, alors que j'aime beaucoup ces poètes... ?

En tout cas, je n'ai pas su d'emblée, et même en relecture, trouver une fluidité qui m'est nécessaire pour saisir l'ensemble. Ainsi, par exemple, je me suis demandée qui parlait et à qui, au niveau du dialogue. Qui est "il", par exemple, quand "Le jaune" dit "Mais il ne m'a pas vu" ?

J'ai bien pensé à Lamartine pour l'image du narrateur assis "Sur un muret de pierres", et apprécié la première strophe, mais ensuite, je me perds dans la quête de compréhension de votre poème.

Par ailleurs, je me demande ce à quoi renvoie l'expression "âmes attentives" ; seraient-ce nous, lecteurs ? Puis, qui "comprennent l'univers", là aussi, je ne suis pas sûre du sens... "Comprendre l'univers", cette expression me laisse perplexe, même si j'ai le sentiment d'être de celles et ceux qui sont attentifs...

Enfin, je ne suis pas parvenue à déceler "certains secrets de ces vers", même si je perçois le côté appliqué de leur rédaction. Ainsi, je n'ai pu partager les sentiments du narrateur.

Bien à vous.

   Anonyme   
1/5/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Après les deux premiers quatrains que j'ai trouvés bien écrits, je me suis un peu perdu dans ce dialogue des couleurs. Je n'ai pas défini de relation entre elles et la dyschromie.

" ces géants maladroits et honteux ". Certes la dyschromie a des manifestations diverses, mais elle n'altère pas le talent du poète qui en est accablé.

Les deux derniers quatrains comportent de belles images offertes par " La Terre ".

   BlaseSaintLuc   
1/5/2018
 a aimé ce texte 
Bien
J'eu compris "celles qui de l'univers comprennent le silence" mais peut être aurais je compris à l'envers ?

Serait-ce le soleil qui transforme les choses (leurs couleurs) aux yeux des poètes ?
Et la terre en dernier leur dépose un hommage .

Les poètes eux disent, comment ils ont pris la lumière, restés dans l'ombre ou mal compris

Le sens que j'y vois me plaît bien.

   Anonyme   
10/5/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Aurais-je aujourd'hui des difficultés de compréhension, de poèmes en poèmes, je me heurte à l'hermétisme des mots.

Des lectures intenses ne suffissent pas. Les mots lus se replient sur eux-mêmes.

Le poète tout à ses pensées transcrites en oublie parfois que le lecteur ne peut le suivre dans ses propos aussi riches soient-ils.

Tant pis, ce sera sans doute pour une autre fois ...


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