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Poésie contemporaine
SaintEmoi : Résilience
 Publié le 16/07/15  -  4 commentaires  -  728 caractères  -  372 lectures    Autres textes du même auteur

C'est un mot à la mode, c'est aussi une des forces de l'enfance. "Force", premier titre de ce poème.


Résilience



Quand le froid insensible imposait à ma peau
Le tranchant délicat de sa lame terreuse,
Quand le vent outrageant dégrafait le drapeau
Que je posais enfin sur mon âme frileuse ;

Quand le temps assassin, bras armé de la vie,
Cognait en mon cerveau de ses coups violents,
Quand la pluie maladive chantait ses litanies
En ces nuits orphelines aux charmes impuissants,

Je tournais mon visage vers cette mer absente,
Je plongeais en ses eaux aux formes élégantes
Et je nageais maudit flottant dans mon chagrin.

Quand le sort renouvelle en mon faible destin
Ces outrages puissants que les humains subissent,
Je puise l'énergie dans l'ancienne injustice.


 
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   Vincent   
21/6/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Quand le temps assassin, bras armé de la vie,
Cognait en mon cerveau de ses coups violents,
Quand la pluie maladive chantait ses litanies
En ces nuits orphelines aux charmes impuissants,

votre texte m’emmène

dans cet univers atroce

que je connais bien...

dans les couloirs de la souffrance

dans les dédales d'un monde

que l'on voudrait n'avoir jamais connu

et duquel il est possible de pouvoir se délivrer

grâce à cette résilience

j'ai beaucoup beaucoup aimé votre texte

   Robot   
16/7/2015
Quelque difficulté à trouver le sens profond de ce texte. Par exemple qu'est-ce que l'ancienne injustice ?... et ces outrages puissants c'est plutôt vagues. J'ai apprécié l'écriture mais avant toute appréciation j'aimerais avoir des explications.

   Bleuterre   
16/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour, je commente peu les poésies formalisées, avec des rimes et de la métrique, mais celle là a pour moi le mérite d'apporter des images pudiques pour raconter le mal-être :

Quand le froid insensible imposait à ma peau
Le tranchant délicat de sa lame terreuse,

effectivement, la peau interface entre soi et les autres... ces deux vers en forme d'oxymore apportent des contrastes :
le froid insensible
le tranchant délicat.
La lame terreuse, je comprends que ce qui relie à la terre au quotidien, peut-être douloureux, malgré l'insensibilisation qu'on essaie de mettre pour se protéger.
Comme le drapeau pour recouvrir l'âme "frileuse" qui rappelle ce froid infligé à la peau qui resurgit sur l'âme.

Ainsi, les éléments, comme le vent, la pluie, les eaux, symbolisent les événements de la vie qui ont pu blesser, enfin, c'est comme ça que je le lis.
Évidemment cela reste vague et on aimerait en savoir plus, mais n'est-ce pas l'art de l'image poétique de combler avec pudeur ce qu'on tente de dire mais qu'on ne veut pas ire explicitement ?

Le titre est bienvenu pour aider, à mon avis, à la compréhension du texte : s'appuyer sur les anciennes blessures pour trouver de la force. Et c'est le dernier vers qui en apporte le dénouement.

Ainsi, ce texte m'a plu par sa construction, l'appel aux éléments, et sa pudeur.

Je ne suis pas trop compétente par contre pour commenter cette forme, mais la versification ici ne me semble pas malheureuse. Parfois elle peut desservir le texte, je n'ai pas l'impression ici.

Merci.

   Anonyme   
16/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Cela ne vous est pas spécialement adressé, mais je ne comprends pas en quoi ceci est de la poésie contemporaine puisque c'est un sonnet en alexandrins! Ceci dit il a de la force et les souffrances psychologiques ne sont pas les aisées à supporter. Cependant le sens complet du dernier vers m'échappe un peu, notamment cette ancienne injustice. J'aime bien cependant l'ensemble.


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