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Poésie libre
saintsorlin : À la source du bonheur
 Publié le 16/02/20  -  8 commentaires  -  893 caractères  -  144 lectures    Autres textes du même auteur

Lorsque l'enfant paraît.


À la source du bonheur



La dernière étoile s’évanouit
Avalée aux plis de l'étoffe déchirée
Que supplie la nuit
Accrochée à ses persiennes

Entre les jets de l'aube naissante
Les mains jointes vers l'autre ciel
Tu accueilles la vie à voix basse
En ton refuge de silence

Dans les veines de cette vie nouvelle
Coule le sang libre de tes blessures
Et le ciel tranchant
Cache tes prières exaucées

C'est le sourire de ton enfant
Qui ouvre ses yeux brûlés de paix
Bercé dans les bras nus du soleil
Sous la mitraille du vent chaud

Offre-lui le sein
Gonflé du lait pressé au ferment de ton âme
Sève sucrée sucée à la source
D'Amour maternel

Les bras chargés d'une vie ordinaire
Abandonnée aux vérités des mortels
Terre nouvelle où tu prends racine
Que sa douceur soit ton soleil


 
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   Gabrielle   
4/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Un bonheur ressenti comme une célébration ...

La vie nouvelle du nouveau né est ressentie comme une ouverture vers un bonheur exclusif renvoyant ainsi sur quelque chose d'universel.

Ce texte s'adresse à toutes les mères accueillant la vie d'un petit être dans lequel "coule le sang libre de leurs blessures".

Une ambivalence que l'on peut relever ici entre ces blessures et la douceur émanant du nouveau-né.

Belle continuation à l'auteure de ce travail de création.



Gabrielle

   Robot   
7/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Douleur de l'enfantement. Accueil du nouveau né. Réflexion sur l'amour maternel.
De belles métaphores sur le bonheur et l'espoir qu'apporte une naissance adressées à la mère.

   Corto   
16/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Cette digression autour de la naissance, autour de la relation mère/enfant est parfois difficile à suivre.

Les deux premières strophes sont pourtant une belle introduction sur l'événement essentiel partagé par tout être vivant.

Dans la troisième strophe l'absence délibérée de toute ponctuation peut engendrer un contresens dans le second vers.

Puis viennent des images quelque peu forcées ou hasardeuses "ses yeux brûlés de paix"; "Sous la mitraille du vent chaud" etc.

J'ai bien aimé les deux dernières strophes où l'on sent mieux l'attention amoureuse de la mère pour le petit être qui l'émerveille.

Merci à l'auteur.

   Stephane   
16/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème très reposant et rempli de tendresse pour décrire une scène familière et intemporelle.

Je retiendrai tout particulièrement cette belle allitération du "s" dans la "Sève sucrée sucée à la source" pour décrire la tétée du nouveau-né contre le sein de sa mère.

Un beau travail d'écriture,

Stéphane

   papipoete   
16/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour saintsorlin
" nous vous faisons part de la naissance de notre enfant " dirait un message sur papier glacé... mais l'auteur nous l'annonce... différemment ! Enfanter dans la douleur, disaient les vieilles biques d'autrefois, pour effacer ce terrible péché... et là, cette femme ne vole pas son bonheur...
NB comme cette nuit est imagée, de scène et de sons tantôt terrifiants, puis enfin apaisants, quand au sein bébé s'accroche tel une bouée... à la mère.
la seconde strophe est ma préférée, au milieu de ce tableau si réaliste !

   Donaldo75   
16/2/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour saintsorlin,

A l'issue de cette lecture, j'ai eu envie de dire "Amen" mais pas "Alléluia". Et c'est ce qui me gêne dans cette poésie, ce côté religieux dans la tonalité, un peu comme si je regardais des vitraux dans une église de campagne. Si j’essaie de me projeter dans cette dimension, de lire ce poème comme une œuvre religieuse ; je n’en retrouve pas non plus le lyrisme que j’en attends d’habitude. Du coup, même dans cette optique, l’ensemble me parait fade, un peu comme ces tableaux qu’on trouve dans les églises et qui représentent des scènes de la Bible mais sont passés, autant au niveau des couleurs que du cadre.

C’est dommage.

   Lariviere   
25/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

"Il est né le divin enfant"

J'ai bien aimé ce poème, par sa douce poésie qui se déroule comme une messe de minuit jusqu'à la naissance dans l'étable au petit matin, quand pour la première fois la vierge Marie (qui possédait des mamelles, comme tout mammifère...) regarde ce petit être qui lui sourit, pendant qu'un néon bleu avec une grosse voix assez douce lui dit :

"C'est le sourire de ton enfant
Qui ouvre ses yeux brûlés de paix
Bercé dans les bras nus du soleil
Sous la mitraille du vent chaud

Offre-lui le sein
Gonflé du lait pressé au ferment de ton âme
Sève sucrée sucée à la source
D'Amour maternel"

Sérieusement, j'aime beaucoup ce passage. Malgré le coté "grâce divine" qui se dégage de ce texte, et je ne sais même pas si c'est intentionnel ou pas chez l'auteur, consciemment ou non, j'ai trouvé qu'il y avait de la grâce poétique tout court dans celui-ci, un certain rapport bien traité sur la réalité de l'accouchement qui remet les pendules papales à l'heure, de belles évocations de ce moment de grâce, et j'ai bien aimé ma lecture.

Je souhaite à l'auteur une bonne continuation !

   BlaseSaintLuc   
25/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien
il y à de la beauté dans ce texte , même si la description se perd parfois à la limite du "sacré", idée légitime en soit pour l'incipit "lorsque l'enfant parait !

le thème ici est donc bien servit , bon (ciel ,exaucées,silence,prière, blessures , et autre références...)font pensées à la nativité évidement!


"Offre-lui le sein
Gonflé du lait pressé au ferment de ton âme
Sève sucrée sucée à la source
D'Amour maternel"


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