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Poésie libre
saintsorlin : Là-bas, meurt le soleil
 Publié le 17/11/19  -  8 commentaires  -  783 caractères  -  182 lectures    Autres textes du même auteur

Quand le soleil meurt ce sont les belles années ou l'amour qui partent vers un futur plus lumineux. C'est peut-être une envie de paix, d'harmonie entre les peuples, à la lumière de la connaissance.


Là-bas, meurt le soleil



Les paumes jointes à mes lèvres collées
Conque marine, je souffle, le bonheur
De l’océan fait fondre le cœur

Tessons de verre polis par la mer
Cerfs-volants disloqués, arrachés, dispersés
Saigne la nuit au ciel couleur de vent

Je poursuis la colombe en quête de lumière
Quelques lambeaux d'amour
Collent aux ailes des derniers beaux jours

Ma peau « blé grillé »
Détourne le regard de l'hiver
Sur les collines chauffées à blanc

Je gorge mes sens fleur de sel
Peurs primitives souffle mortel
Je saisis la voile de la dernière chance

Sur la rive, tu m'attends
Ciel d'été futur amour
Saurais-je t'aimer ?

Mais la lumière s'éloigne, efface ton prénom.


 
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   Corto   
4/11/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voici un poème qui ne se laisse pas pénétrer facilement.
Cependant l'ambiance créée est attirante, avec une volonté de créer douceur positive: "Conque marine, je souffle le bonheur".

De "colombe en quête de lumière" à "Quelques lambeaux d'amour" on erre entre saisons et sentiments, fuites et espoirs.

Je préfère ce beau vers "Je saisis la voile de la dernière chance" au final qui, à mes yeux, introduit doute et nostalgie voire tristesse.

   Robot   
17/11/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Si j'apprécie le fond de ce poème et sa poésie je suis moins séduit par l'écriture et notamment par les inversions.

le bonheur
De l’océan fait fondre le cœur (fait fondre le coeur de l'océan)

Saigne la nuit au ciel couleur de vent (au singulier, c'est la nuit qui saigne, alors l'inversion est lourde. La nuit saigne au ciel couleur de vent ou Au ciel couleur de vent la nuit saigne.)

   papipoete   
17/11/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour saintsorlin
on croit lire des haïkus, que l'auteur découpe dans le ciel de ses pensées, et l'on médite chaque vers à pieds, pieds à pieds...
entre chaque " gong " on attrape un morceau de vers, verre dépoli, glace avec tain...
Un poème libre qui séduira un public averti, mais chaque vision de l'auteur me plonge dans un flou...artistique !

   Vincente   
17/11/2019
 a aimé ce texte 
Bien
De la lumière, il y en a dans ce poème, et elle argumente une coloration assez insolite, tout en l'encadrant de ce "Là-bas, meurt le soleil" ; un titre énigmatique puisqu'il ne semble pas signifier le conventionnel occident du soleil couchant.

Je me suis étonné de la belle "ambiance" faisant lit à la méditation ? Chaque tercet semble instiller des signifiances indépendantes assez brumeuses et pourtant attractives, mais je n'arrive pas à joindre entre elles les visions. Cette indépendance du sens, que l'on devine très chargé, fait penser à des haïkus qui ricocheraient de l'un à l'autre plus qu'ils ne suivraient un fil défini. Si bien que la "constante" qui m'est apparue m'évoque une quête amoureuse, une belle histoire en perspective, "Mais la lumière s'éloigne, efface ton prénom" que dévoile le dernier vers confirme juste que l'espérance est un sentiment bien fragile, sujet à l'extinction…

   Anonyme   
17/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai ressenti l'appel du large pour "changer d'air". Pas d'amour languissant, mais un espoir d'ailleurs. Une application à dissimuler le sens réel par de jolies images mais furtives. Colombe pour liberté ? Il m'a plu de le croire.
Bien écrit. Le style est cachottier, mais je ne déteste pas les devinettes.

   ANIMAL   
17/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C’est la fin de l’été, la fin aussi des amours estivaux, brûlants et fugaces. C’est ce que m’évoque ce poème sensuel, empli de très belles images, des touches délicates et visuelles.

« Les paumes jointes à mes lèvres collées,
Conque marine je souffle,... »

« Quelques lambeaux d’amour
Collent aux ailes des derniers beaux jours »

Eh oui, les jours raccourcissent, les amoureux désertent la plage, on se promet de se revoir sans trop y croire.

« Mais la lumière s’éloigne, efface ton prénom »

Dans ce poème, le bonheur des sens qu’induit l’amour attisé par la chaleur, la mer, le soleil et le vent, se mêle à l’inéluctable tristesse de la séparation annoncée, symbolisée par le retour des mauvais jours.

Des vers tout en finesse, sensibles, plein du charme de ces rencontres d'un seul été au goût de sel.

Un beau partage.

   Lulu   
18/11/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Saintsorlin,

J'ai bien aimé ce poème pour sa douceur et sa tranquillité ; à tout le moins celles qu'il suscite dans la contemplation de cet espace, "Là-bas," où "meurt le soleil".

J'ai toutefois buté à la première strophe, au niveau du troisième vers. Je pense que c'est lié à un problème de ponctuation. Peut-être une absence de virgule qui déroute ? A revoir, je pense…

Mais plus j'ai progressé, plus j'ai apprécié ce texte, surtout à partir du dernier vers de la seconde strophe "Saigne la nuit au ciel couleur de vent" qui a commencé à me faire entrer dans une lecture plus fluide, et plus agréable, parce que plus libre, à mon sens. Auparavant, la longue énumération "Tessons de verre polis par la mer / Cerfs-volants disloqués, arrachés, dispersés" m'a semblé déséquilibrée. Je n'aurais lu que "Cerfs-volants dispersés", la force du tercet entier m'aurait paru aussi forte visuellement, mais surtout moins lourde.

Ainsi, à partir du dernier vers du second tercet, j'ai plus aimé la fluidité du poème. Avec l'envol de l'image de la colombe, les mots portent ceux des "beaux jours". La métaphore apport aussi un élan plus poétique.

Ensuite, si les images m'ont plu, j'ai aussi apprécié le choix des tercets qui n'empêchent pas une liberté dans l'écriture et le rythme est agréable.

Pour le choix d'isoler un dernier vers, pourquoi pas ? Mais le rythme, s'il doit briser la logique des tercets, impose à la lecture - en tout cas, la mienne - une assez longue pause après "Mais la lumière s'éloigne". De fait, l'effet de "efface ton prénom" m'aurait semblé plus pertinent en retour à la ligne. Un distique, plutôt qu'un seul vers serait là mon conseil.

Enfin, je le dis seulement maintenant, mais je l'ai senti très vite, dès l'apparition à mes yeux des "Tessons de verre polis par la mer", j'ai été pour mon plus grand plaisir emportée vers "Là-bas, où meurt le soleil '', soit vers ces lieux où le soleil se couche.

Merci du partage, et bonne continuation.

   krish   
20/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
En dehors du fait que les majuscules en début de chaque ver rendent la lecture peu aisée, j'ai beaucoup aimé ce poème.
Ces images en particulier

"Quelques lambeaux d'amour
Collent aux ailes des derniers beaux jours "

Je saisis la voile de la dernière chance"

j'aime bien le côté "instantané". Les images se succèdent puis marquent une pause le temps d'une sensation.

Les vers semblent se répondre :

Le "efface ton prénom" de la fin explique le "fait fondre mon cœur" et se succèdent en alternance la nécessité ou l'obligation de détachement et de nouveau départ, le tout dans une relative sérénité.

Merci pour ce partage


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