Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Robot : Les voix de la nature
 Publié le 15/11/19  -  22 commentaires  -  1255 caractères  -  347 lectures    Autres textes du même auteur


Les voix de la nature



Au cœur de la forêt, avez-vous entendu
les arbres chuchoter quand leurs feuilles frémissent ?
Avez-vous écouté le ruisseau qui murmure
lorsque l’eau fait chanter les galets caressés ?

Arrachant à la rive une masse de rocs
le torrent coléreux exprime ainsi sa rage,
pour répondre furieux aux averses d’orage
venues troubler son cours déjà tumultueux.

Les pierres craquelées, quand le gel les enserre,
gémissent sourdement par les fentes ouvertes.
Sur leurs faces ridées les vents tempétueux,
s’en viennent susurrer des paroles d’ailleurs.

Parfois, les soirs d’été, montent les confidences
de mon jardin secret qui babille et s’épanche,
dans le doux tremblement des herbes et des branches,
et des rosiers heureux de rêver leurs amours.

Je perçois nettement, dans ces instants paisibles,
le léger froissement des mots que l’anémone
dans un souffle de brise échange avec la nuit,
en exhalant, subtil, le parfum du sommeil.

Ce qui paraît inerte a quelque chose à dire
d’une voix qui révèle aussi des sentiments :
La tristesse cachée d’un hiver qui soupire,
le bonheur enjoué d’un printemps qui s’éveille.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   ANIMAL   
26/10/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Superbe ! Je n'ai pas d'autre mot pour décrire ce poème. Les voix de la nature sont là, discrètes ou tonitruantes, se déroulant au fil de cette belle poésie.

C'est un hommage comme je les aime, basé sur l'observation et la communion avec la nature. Les arbres chuchotent, le ruisseau murmure, les pierres gémissent, le monde vit.

C'est tellement évocateur que j'ai presque regretté le passage au "Je" dans l'avant-dernière strophe, comme si l'humain dérangeait par sa seule présence. Mais la suite du quatrain me fait replonger dans l'univers des murmures et des silences. L'anémone vit sa vie et chaque chose a des sentiments. Je plussoie.

Bravo pour cette poésie faite de mots simples savamment assemblés pour en faire une vraie réussite.

en EL

   Corto   
31/10/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Ce poème est charmeur.
Le titre déjà, nous incite au silence pour écouter; oui écouter vraiment toute cette vie silencieuse qui nous entoure.

L'auteur commence par ces chuchotements des arbres que chacun a déjà entendu spontanément, lorsque la brise se lève. Chaque promeneur a aussi tendu l'oreille pour écouter le ruisseau murmurer en chahutant ses galets.

Puis le poème se fait plus fougueux avec "le torrent coléreux" et aussi "les vents tempétueux".

La strophe centrale (la quatrième) marque le tournant du récit et nous entraîne dans l'intime où "montent les confidences de mon jardin secret qui babille et s’épanche".
On découvre alors une succession de très belles images et une complicité avec la nature:
"des rosiers heureux de rêver leurs amours";
"l’anémone, dans un souffle de brise échange avec la nuit".

La nature qui bruisse, qui frémit, en toute complicité, s'exprime en attendant peut-être notre attention et notre amour.

La strophe finale conclue en apothéose cette écoute et ce regard.

On remarque dans ce poème une extrême finesse des sensations, une proximité hyper-attentive vis-à-vis de la nature, des expressions raffinées et superbement imagées.

Un vrai moment de communion et d'immersion que l'on apprécie aussi fort qu'il est rare.

Merci à l'auteur.

   FANTIN   
1/11/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Le balancement des alexandrins rythme ce poème et lui confère une musicalité certaine. L'ouïe est donc doublement à l'honneur puisque le thème de ce texte, comme son titre l'indique, est bien "Les voix de la nature".
Tout le champ lexical d'ailleurs -verbes notamment, mais aussi adjectifs, substantifs, adverbes - illustre le sujet. Les trois derniers quatrains introduisent, eux, une part de mystère qui est la bienvenue dans une évocation jusque là un peu conventionnelle.
Les deux premiers vers du dernier quatrain ont une tonalité romantique qui fait penser à Lamartine et à Hugo.
On ne peut dire qu'il y ait rien de vraiment très original dans ces évocations, mais un charme doux en émane, spécialement dans les quatrième et cinquième strophes que je trouve les plus personnelles et réussies.
Un poème intimiste agréable à lire dans son ensemble. Merci du partage
(.J'aurais aimé me positionner entre "Un peu" et "Bien"mais le degré intermédiaire n'existe pas; à défaut je choisis donc "Bien").

   Donaldo75   
3/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Je me suis marré intérieurement en relisant ce poème parce que souvent c’est le thème des exercices d’écriture poétique, dans les ateliers du même nom. Et autant dire que le résultat est rarement de ce niveau, l’exercice prenant le pas sur la poésie, l’auteur contraint et forcé restant emberlificoté dans la technique, le thème, le temps, bref que des problèmes auxquels il ne trouve pas de solution.

Mais dans le cas présent, vu que ce n’est pas un exercice, je suppose, que nenni des problèmes ! Le lecteur impatient, exigeant, parfois irrévérencieux que je suis vit une expérience de lecture très agréable, avec un poème bien tourné, du rythme, du souffle, de l’allant, bref tout ce qui donne à la poésie une autre gueule que celle enfarinée des parangons de la forme classique et absolutiste, de l’expression figée dans des carcans presque millénaires, alors que les arbres vivent plus longtemps que les poètes et que le ruisseau murmurera encore pendant des années.

Bravo, ami poète.

Donaldo

   Pouet   
15/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Salut,

ah oui, un poème très inspiré!

De très beaux vers sans rime ou avec, très coulants qui chuchotent, qui frémissent, qui murmurent...

Assez puissant comme texte, encore une fois on ressent l'inspiration brute, comme jaillit d'un jet, comme je l'aime.

J'aime beaucoup le premier quatrain par exemple, j'aime aussi beaucoup le troisième, j'aime "le parfum du sommeil", j'aime "ce qui parait inerte a quelque chose à dire"...

L'expression n'est pas toujours très "originale" de par les adjectifs et les noms choisis ou certains emplois, mais c'est tellement bien fait que ça passe (pour moi) tout seul.

En phase avec les saisons, en voix avec la nature, la parole du poète nous parle puissamment.

Bravo, bien sincèrement.

   Anonyme   
15/11/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour,

C'est une très belle lecture matinale , qui me ravit.
Je suis sous le charme de vos alexandrins magnifiques.
La poésie, lés images, la musicalité et la fluidité de vos vers, j'adore.
Très belle invitation à écouter les " voix de la nature",
Le silence s'impose et l'imagination fait le reste.
BRAVO.

   hersen   
15/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
C'est un très bel éloge de la nature, de sa vie et de ses sons, communicants pour ceux qui savent écouter.

il y a une belle qualité d'écriture, des alexandrins qui étirent la pensée vers cette expression de la nature.

j'ai seulement une assez grosse réserve concernant les deux derniers vers : alors que tout au long du poème l'auteur chante les sons de la forêt, en ce qu'elle est une entité à part entière, soudain les sentiments prêtés sont ceux des humains. En effet, je ne m'imagine pas que la nature est "triste" de son hiver ou "joyeuse" de son printemps. Elle est un cycle immuable (j'espère, jusque-là !) et son repli hivernal n'est pas tristesse. Il est nécessité. D'ailleurs, les forêts tropicales n'ont pas ce "repos", cette "tristesse". C'est l'homme qui ressent cette tristesse, même chose pour le printemps.

Par contre, que ce qui paraît inerte ait quelque chose à dire est bien une base de la nature, elle suit sa route lentement, à l'insu souvent des sens humains qui ne réalisent que bien tardivement...

   Vincente   
15/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La scansion très équilibrée, et l'expression souple semblent faire lit au silence favorisant l'écoute. Si bien que la forme nous aide à entendre et à découvrir plus que ce à quoi le sujet pourrait prétendre. Les convenances ainsi s'écartent et l'on se retrouve dans un état d'esprit propice à l'éveil perceptif ; l'auteur nous propose un autre regard sur notre entendement habituel de la nature, et ça c'est vraiment très appréciable.

J'ai particulièrement aimé la quatrième strophe :

" Parfois, les soirs d’été, montent les confidences
de mon jardin secret qui babille et s’épanche,
dans le doux tremblement des herbes et des branches,
et des rosiers heureux de rêver leurs amours.
".

Je trouve que l'orientation vers le narrateur, ce dévers incarné où "montent les confidences / de mon jardin secret" y donne une dimension essentielle au saisissement de l'émotion. Car la "nature" devient une sorte d'exo-corps de celui qui s'y fond, comme une atmosphère, elle participe à son existence et se déclare entité attentive à ses éléments. J'ai eu l'impression qu'il a fallu que l'auteur s'investisse profondément pour que lui parviennent ces ondes, puis révèle dans les deux avant-derniers vers :

" Ce qui paraît inerte a quelque chose à dire
d’une voix qui révèle aussi des sentiments :
"

Sans cette intention extrapolante vers le sentimental, le poème, à la suite de son titre assez anodin, aurait pu se perdre dans le beau par trop modeste, en évoquant la nature dans sa simple naturalité.

   Anonyme   
15/11/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Une description qui évite la monotonie, ce qui est difficile, sur un thème pareil.

Une belle envolée, en ce magnifique quatrain :

-Arrachant à la rive une masse de rocs
-le torrent coléreux exprime ainsi sa rage,
-pour répondre furieux aux averses d’orage
-venues troubler son cours déjà tumultueux.

l'ensemble est cohérent, mélodieux. Pour résumer : écrit de main de maître. Comment noter autrement que par Passionnément.

   leni   
15/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
la nature se confie à ceux qui veulent bien l'écouter

les arbres chuchotent
Le ruisseau murmure
les pierres craquelées gémissent


Parfois, les soirs d’été, montent les confidences
de mon jardin secret qui babille et s’épanche,


Je perçois nettement, dans ces instants paisibles,
le léger froissement des mots que l’anémone


Ce qui paraît inerte a quelque chose à dire
d’une voix qui révèle aussi des sentiments :
La tristesse cachée d’un hiver qui soupire,
le bonheur enjoué d’un printemps qui s’éveille.

superbe finale

Les inanimés ont une âme ils nous font ressentir
Ce poème est un brillant exercice de style
Ce sujet souvent traité coule comme une eau vive
C'est un texte délicat
merci Robot Mon salut très cordial Leni

   papipoete   
15/11/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonjour Robot
Entendez-vous ce que la nature raconte ? vous approchant du grand arbre, longeant le bord de la rivière, ou dans votre jardin, tendez l'oreille et vous saurez tout ce qui se dit sans la parole !
Bien sûr que l'auteur ne se promène pas en ces lieux, des écouteurs diffusant décibels greffés aux oreilles ! si vous le voyez sourire, ce n'est pas d'une blague de comptoir, mais du plaisir de savourer ces vocalises susurrées, ces gémissements étouffés, ces pierres qui roulent ailleurs qu'à " London "...
NB une fois n'est pas coutume, ce sont là des vers en liberté, qui semblent se bousculer gentiment, voudraient dire " attends, moi aussi j'ai mon bruit, mon murmure, mes colères ! "
Et dans une joyeuse désharmonie, les lignes remplissent cette heureuse partition, où le poète-guide nous fait entendre une douce musique que des " fortissimo " chahutent ça et là.
l'avant-dernière strophe est si délicate, quand la dernière semble dire " alors, avez-vous entendu... "

   Raoul   
15/11/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,
J'aime bien l'ensemble, c'est une promenade où l'on observe, avec une focale restreinte, une nature idéal(isé)e.
Joli balancement des vers. Tout y est bien dit, le vocabulaire est précis et sans préciosité, la nature est. Incomparable.
Perso, il me manque quelque imprévu, quelque surprise, c'est une belle écriture mais qui ne me provoque guère d'émotion. Trop dit, pas assez ressenti... mais peut-être ai-je perdu la capacité d'émerveillement aussi.
Agréable lecture en tous cas.

   Anonyme   
15/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Voilà une belle ode à la nature, si vivante, si proche de nous et pourtant tant malmenée... Ses voix sont exprimées ici avec de belles images.
" Parfois, les soirs d’été, montent les confidences
de mon jardin secret qui babille et s’épanche "

" le léger froissement des mots que l’anémone
dans un souffle de brise échange avec la nuit " mon coup de coeur pour celle-ci.

   LylianR   
15/11/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est un paysage métaphorique où les arbres, le torrent, les pierres, la végétation sont personnifiés. Tout y est délicat, frémissant, vivant. On voit, on entend ce jardin naturel, idéal, à travers le regard du narrateur.
Ce poème au rythme régulier ressemble à un poème contemporain mais n'en est pas un. C'est une poésie libre. J'aurais apprécié qu'il y ait des rimes pour un si joli poème.

Ce qui paraît inerte a quelque chose à dire
d’une voix qui révèle aussi des sentiments :
La tristesse cachée d’un hiver qui soupire,
le bonheur enjoué d’un printemps qui s’éveille.

   STEPHANIE90   
15/11/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Robot,

les voix de la nature vous ont certes habité, et je me plait à écouter la mélopée de celle-ci dans vos vers si chuchotants que j'ai tendu l'oreille : entendre, écouter, percevoir ; puis entendu : chuchoter, murmurer, susurrer, babiller, s'épancher, dire ; et perçu : frémir, gémir, échanger, paraître, révéler, soupirer et s'éveiller.
Je m'étonne du positionnement de votre poésie en libre mais après relecture constate en effet des métriques différentes sur certains vers et l'absence de rime par endroit.

Vous terminez avec deux vers superbes qui rien que pour cela mérite grandement que je m'arrête sur vos lieux de promenade.
"La tristesse cachée d’un hiver qui soupire,
le bonheur enjoué d’un printemps qui s’éveille."
Vous avez tout dit pour qui sait prendre le temps de s'arrêter et de l'écouter nous parler.

Un grand merci à vous,
Stéphanie

   Luz   
15/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime vraiment beaucoup ce poème où passent la forêt, le ruisseau, le torrent, les pierres, les fleurs qui nous parlent...

Tiens un haïku :
"le ruisseau murmure
lorsque l’eau fait chanter
les galets caressés"

C'est doux et superbe.
Merci.

Luz

   Lebarde   
16/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ce poème superbe plonge le lecteur dans l'atmosphère apaisante, sereine, presque onirique mais aussi parfois violente de la nature et l'invite à écouter et être attentif à tous les messages qu'elle murmure ( ou crie ) à tous ceux qui veulent bien entendre.

J'arrive un peu tard et tout a déjà été dit, en louanges, sur cette magnifique poésie, sublimée par des images originales, des mots délicatement choisis et une écriture parfaitement maîtrisée et limpide.

Dommage ( ou pas après tout) que vous ne l'ayez pas traitée en néo ou en classique, le sujet s'y prêtait bien.
Ce n'est que mon humble avis.

Pourtant Robot, je dis bravo; des poésies comme cela comblent à la fois le coeur et l'esprit.

Merci

Lebarde ravi

   Robot   
16/11/2019

   Cristale   
16/11/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Un poème libre en alexandrins soulignés de discrètes rimes un quatrain sur deux.

L'ensemble se lit agréablement. À la question "Avez-vous entendu?" je réponds oui, non seulement entendu "les arbres chuchoter" et écouté "le ruisseau qui murmure" mais aussi entendu et écouté ce poème riche en couleurs.

Un jardin secret dont l'heureux hôte a laissé nos regards se glisser entre les tresses des branches feuillues. Restée sur l'autre rive, debout sur une "pierre craquelée", je ne saurais qu'admirer l'eau qui coule sans la troubler de mes doigts qui rêvent de l'effleurer.

Ce n'est pas un poème...c'est de la poésie pure à mes yeux.
La voix de la nature a trouvé la voie de vos mots.

Merci Robot.

Cristale

   emilia   
16/11/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Une poésie qui chante la nature, dont les vers nous caressent avec charme et que l’on prend grand plaisir à déclamer à haute voix en nous faisant apprécier ses allitérations et assonances participant à l’harmonie imitative et musicale de l’ensemble tout en « frémissements », à l’écoute des « murmures » et des paroles qui « susurrent » sur le ton de la confidence d’un instant « paisible » et onirique, avec le « souffle de la brise exhalant son parfum » et une nature qui révèle au poète- narrateur, tous les sens en éveil, ses « sentiments secrets »… ; une lecture très plaisante et qui fait du bien, en subtile alchimie entre rythme classique des alexandrins et absence de rimes des vers « libérés » !

   troupi   
17/11/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Le premier quatrain embarque le lecteur pour ne plus le lâcher jusqu'au dernier vers.
Vous dire si j'ai aimé l'eau qui tempête après l'orage, les pierres fendues par le gel, et les vents qui apportent des histoires lointaines.
"Ce qui paraît inerte a quelque chose à dire
d’une voix qui révèle aussi des sentiments :
La tristesse cachée d’un hiver qui soupire,
le bonheur enjoué d’un printemps qui s’éveille."
Quelle belle poésie. Bravo, j'ai adoré.

   sauvage   
9/2/2020
J'ai apprécié modérément votre poésie.

Celle-ci est classée dans le libre or elle se rapproche sur bien des points à un découpage classique : quatrain, alexandrins, césure.
Le message délivré est clair et l'on suit les états d'âme de la nature personnifiée.
Le thème et la manière de l'aborder sont pour ma part trop convenus.

Etant indécis, je ne mets pas d'appréciation mais je vous lirai bien volontiers une prochaine fois.


Oniris Copyright © 2007-2023