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Poésie classique
Sarah_K : Plaisir de Midinette
 Publié le 17/05/19  -  18 commentaires  -  637 caractères  -  313 lectures    Autres textes du même auteur

Non je ne me souviens plus
Du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
C'est de ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d'eux.

« Le petit bal perdu » – Bourvil


Plaisir de Midinette



« Quel chapeau vais-je mettre avec cette toilette ? »
S'interroge en son for, la jeune Midinette ;
Aujourd'hui, c'est dimanche et dans quelques instants,
Jules l'emmènera voguer sur les étangs.
Quand ils vont canoter, c'est lui qui prend les rames
Car c'est un gentleman, galant avec les femmes !

La brise ridera la surface des eaux
Et fera balancer les tiges des roseaux.
Puis le soir, un orchestre, au fond d'une guinguette,
Jouera jusqu'au matin des airs de bal musette ;
Et quand ils rentreront au lever du soleil,
Ils iront travailler... les yeux pleins de sommeil.


 
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   Corto   
17/4/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Gentille scène autour d'un vécu présenté un peu fadement.
La Midinette n'a-t-elle aucune émotion ?
Jules est-il invisible ?

On a l'impression d'assister à une description d'un tableau par un guide vraiment peu inspiré.

Même en regardant solitairement le "bal du moulin de la galette" de Renoir on aurait envie d'exprimer mille fois plus d'impressions et d'imaginer mille prolongements.

Dommage aussi pour Bourvil qui pouvait émouvoir avec des mots simples.
A vous relire.

   lucilius   
22/4/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Poésie sans prétention, écrite avec beaucoup de simplicité en usant de rimes bien plates. L'histoire est assez convenue (guinguette, canotage, bal musette…) et il y manque une réelle touche de singularité pour la rendre intéressante.

   Myndie   
23/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

votre poème démontre une telle aisance d’écriture, une telle maîtrise que je subodore derrière tout ça une plume connue…
Sur la forme donc, sur ces alexandrins parfaits, je n’ai pas grand-chose à dire.

Je me suis juste laissé aller à déguster cette charmante bluette aux couleurs sépia, qui m’a rappelé ces cartes postales de St Valentin au charme suranné.
Fidèle au titre, vous nous faites partager l’émoi fébrile d’une midinette qui s’apprête à retrouver son amoureux.

Mais c’est plus que ça.
Ce poème est simplement descriptif et avec un minimum d’effets – nul lyrisme, nulle envolée poétique – vous brossez le tableau d’une époque révolue, celle des dimanches au bord de l’eau partagés par la classe ouvrière, les amoureux et les familles, entre canotage, repas et bals musette dans les guinguettes des bords de Seine ou de Marne.
C’est une approche très cinématographique en fin de compte.
On revoit Casque d’Or danser ou Jean Gabin chanter...

C’est une agréable lecture, très évocatrice et pleine de légèreté et de douceur.

   embellie   
26/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"La brise ridera la surface des eaux
Et fera balancer les tiges des roseaux"
Ces deux vers me semblent être la seule tentative pour l'auteur de "faire de la poésie". Je voudrais le rassurer, à mon sens tout le poème est poétique, en raison de l'époque qu'il nous suggère et des images qui viennent s'y rattacher.
Car ce court poème est très évocateur. Il nous parle des plaisirs simples des "petites gens", la midinette et son Jules qui, au dernier vers , fatigués à l'issue d'un dimanche à la guinguette, retourneront travailler.
Nous voici transportés à l'époque de "Casque d'or" avec Signoret et Reggiani, et aussi au temps où Renoir peignait " La grenouillère", "Les canotiers à Chatou" ou mieux encore " En bateau" où on voit un rameur promenant sa belle sur l'eau...
Les alexandrins sont réguliers, la cadence bien respectée.
J'aime beaucoup cette évocation d'une époque que l'on disait "belle".

   Zorino   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Sarah_K,

Tout au long ("court" serait peut-être la parole la mieux adaptée :-) ) de ma lecture, mon esprit a voyagé et s'est retrouvé, voyez-vous ça, en plein cœur d'un tableau de Renoir. Une des satisfactions de la poésie, pouvoir voyager sans billet.
Rien que pour ça, mon appréciation vous sera favorable.
Un poème sans grande prétention et aux allures à la fois lyriques et bucoliques que j'ai trouvé fort agréable.

Merci pour ce partage

   Lebarde   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème gentillet mais d’un classicisme délicat ne parlera qu’aux plus anciens d’entre nous et quand je dis anciens je devrais dire très anciens!
Il nous parle d’une époque surannée où les distractions du dimanche se résumaient à un pique-nique en bord de Marne avant une « partie de canotage «,  monsieur aux rames, cigarette au bec et mademoiselle la bouche en cœur, vêtue d’une robe à fleurs et grand chapeau à rubans aux couleurs vives, sagement installée à l’arrière de la barque.
Les plus audacieux pouvaient faire une pause et s’assoir dans l’herbe à l’ombre d’un saule pour échanger quelques mots doux et peut être de tendres baisers .
La soirée et la nuit se poursuivaient jusqu’au petit matin, dans une guinguette à danser la java ou la valse au son de l’accordéon!!

Arrête de broder papy, tu te fais mal et peut être même que tu n’es même pas assez vieux pour avoir connu tout cela!
Oui bien sûr mais je me souviens des films , des cartes postales jaunies et des tableaux de Renoir.

Vous dire si j’ai aimé? Bien sûr c’est une poésie nostalgique avec de beaux alexandrins classiques superbes .
Je regrette que vous n’ayez pas écrit une strophe de plus mais un peu plus audacieuse et enlevée .

Merci
Lebarde

   papipoete   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Sarah_K
J'y ai pensé toute la semaine, et le voilà enfin venu le jour d'aller guincher à la guinguette au bord de l'eau! On canotera sur l'étang jusqu'au soir, ( je me laisserai emporter, c'est mon " Jules " qui rame ) et on oubliera complétement que demain, on retourne au boulot...
NB sous des aspects de chronique dominicale, l'auteure nous transporte aux côtés de la midinette, vers un coin de Nogent, et l'on fredonne un air de musette en valsant à l'endroit, à l'envers !
Une poésie toute simple, mais oh combien charmante !
le 10e vers en " classique " semble mesurer 13 pieds ? ( jou/e/ra )

   Davide   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Sarah_K,

C'est un joli poème, délicat et plein du charme d'un autre temps, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Mais, il lui manque du relief, à cette promenade dominicale, une personnalité, quelque chose qui la singularise, qui fait d'elle une promenade "pas comme les autres"...
Ni l'histoire ni l'expression poétique ne m'ont vraiment surpris.

L'ensemble est trop froid, trop descriptif et manque d'images, de métaphores, de suggestions, de contrastes...
Pourquoi ne pas faire parler les amants ? Le paysage qui accueille leur amour ?

J'aurais aimé que cette peinture s'orne de couleurs, de clairs-obscurs, de nuances... à l'image d'une toile impressionniste.
Quel chapeau choisit-elle finalement ? Une capeline ? Avec un ruban ? Et que ressent-elle ? Se prennent-ils la main ? L'eau des étangs, comment est-elle ? Bleue ? Pourquoi pas turquoise ?

Reste un poème soigné, fort d'une écriture rigoureuse.
Et malgré tout, on ne peut qu'être attendri par ce moment d'intimité amoureuse... C'est beau quand même !

Merci du partage,

Davide

   Anonyme   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Joli petit poème classique qui manque peut-être d'un peu
de développement mais pas de charme.
C'était le temps des guinguettes, le temps de la jeunesse où le travail
succédait à l'amusement du dimanche. Tout une époque.

J'aurais bien aimé une strophe de plus pour l'atmosphère
un peu succincte à mon goût.

   Anonyme   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Sarah K,

Le poème manque tout de même un peu de densité. Ça ressemble à un exercice appliqué de poésie classique dont le sujet serait de mettre quelques photos d’un film d’après-guerre en alexandrins. Tout dépend du niveau de la classe à qui on a proposé l’exercice. Si le poème s’adresse à des midinettes, alors c’est un chef-d’œuvre.

Venant de vous dont j’ai par exemple adoré La Muraille, je considère ce poème comme un jeu des forums récré. La plume semble avoir glissé sur le papier sans jamais le quitter, comme une maîtrise bien acquise au service d’un badinage un peu plan-plan.

Si une chose est intéressante, c’est le futur employé comme temps du récit. Il dit toute la simplicité de la même attente qui se répète semaine après semaine. On dirait que la brise à la surface des eaux est la seule à régler l’imprévu. A partir de la classe de seconde, je pense qu’on pourrait prévoir un final du genre :
« Et quand ils rentreront au lever du soleil,
Ils iront se noyer... les yeux pleins de sommeil. »

Il est temps d’enseigner la notion de rupture et de drame. Tout dépend s’ils connaissent déjà ou non Le dormeur du val.

Je ne suis pas inquiet pour la qualité de votre plume.

FrenchKiss
Canotier du Grand parc aux étreintes

   Anonyme   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir,

C'est un petit poème gentillet en cette veille de week end où les amoureux vont en profiter pour danser jusque tard dans la nuit...jusqu'au lundi matin, compliqué....
Des vers fluides, simples mais efficaces, rendent la lecture agréable.

   senglar   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Sarah_K,


Scène intemporelle, je veux dire immortalisée, qui renvoie aux plus grands peintres, aux plus grands cinéastes, aux endroits mythiques, au monde ouvrier aussi au temps où l'on savait encore être heureux, de soi, de l'autre, temps des guinguettes, temps des bals musettes, temps de l'accordéon encore, accordéon musette, et le choix de Bourvil n'est pas anodin car il a demandé à ce que l'on privilégie l'accordéon dans sa version du "petit bal perdu". Bourvil c'est la tendresse, c'est du bonheur assuré.

Aucune faute dans ce poème où le gandin s'appelle Jules, galant rameur mais qui ne rame pas avec les femmes.

La femme ici, une figure immémoriale, la Midinette, incorrigible rêveuse, qui jure qu'on ne l'y reprendra pas mais que l'on y reprend toujours, qui s'amuse, rêve et travaille, figure même de l'amour romantique, à fond sur le bonheur. C'est un état d'esprit que d'être une midinette. C'est pas hippie une midinette. C'est intime. C'est sentimental. C'est complice. On est dans une bulle quand on danse avec une midinette. Il y a plein de bulles dans un bal musette où l'on danse l'un contre l'autre.

Si j'osais... Une danse mademoiselle Sarak_K ? Voulez-vous bien être ma midinette le temps d'une java car vous êtes bien une Midinette n'est-ce pas ? Votre poème me l'a dit.

Merci :)))


Senglar

   Anonyme   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Un flash-back sur l'époque des guingettes, promenades en barque et bals musette.
Rien de bien nouveau sur le sujet ; mais l'écriture est simple comme l'étaient ces plaisirs tant attendus du dimanche.

" Ils iront travailler... les yeux pleins de sommeil. " Eh oui ! en patientant que dimanche revienne...

   Cristale   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Oh Sarah ! Il s'en aurait fallu de peu, si vous aviez forcé votre talent, pour obtenir une toile de maître où la musique aurait jailli de la trame avec la couleur de vos mots.

La scène est délicatement décrite mais les rimes suivies lui donnent une platitude qui la met en arrière-plan.
Toutes les finales sont des noms communs ce qui sans doute provoque ce relief uniforme, la variété aurait accentué l'envol de la poésie.

Je me souviens de vous "La muraille", magnifique écrit, donc je soupçonne votre plume de faire, un peu comme la mienne, preuve de paresse parfois.
Ne m'en voulez pas d'être aussi sincère, j'attendrai votre prochaine oeuvre poétique avec impatience, certaine que vos mots sauront régaler mes yeux et mon âme comme vous l'avez déjà si bien fait.

Cristale

   Mokhtar   
18/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Poème qui ressemble...à un extrait de poème. Comme si l'auteure nous disait : "voici un échantillon de ce que je suis capable de faire".

L'écriture est sûre, l'alexandrin alerte et maîtrisé. Mais le thème est un peu rebattu ; Les mots aussi, clichés surexploités.

Faute de grain à moudre, on pourrait grattouiller le JU-LE-LAN du quatrième vers, ou penser que le mot « dame » serait plus élégant, à la bouche d’un gentleman, que le « mot femme ».

Sinon, tout ce qu’il est possible de dire sur ce texte l’a été par mes prédécesseurs.

   Curwwod   
18/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime beaucoup cette séquence un peu rétro qui replonge le lecteur à une époque bien moins sophistiquée que la nôtre, celle des plaisirs simples parce qu'on ne peut pas s'offrir autre chose et que cela suffit au bonheur. L'écriture est simple, expressive avec plein de petits détails, ces menus bonheurs, qui rendent cette balade inoubliable.
Je pense à l'enthousiame naif qui présidait à "la belle équipe" avec ses bords de Marne ou de Seine où l'on pensait que se nichait le lieu du bonheur. Le dernier vers ramène à une réalité sans doute moins souriante, celle du monde ouvrier d'avant 36.

   Sarah_K   
20/5/2019

   Miguel   
29/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
On est à la fois chez Renoir et chez Maupassant : comme compagnie, il y a pire. C'est charmant, c'est concentré sur un petit nombre de vers, et la chute montre les limites de la joie populaire, qui se paie.


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