Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
VictorO : Chatouillées par la brise
 Publié le 17/05/19  -  13 commentaires  -  472 caractères  -  240 lectures    Autres textes du même auteur

Nul besoin d'aller très loin pour trouver la poésie.


Chatouillées par la brise



Chatouillées par la brise
Six chaussettes rêvaient
D'orteils exorbitants
D'orteils en miniature

– Ah ces contrées lointaines
Que nous arpenterions !
– Ah ces terres intimes
Que nous dorloterions !

Chatouillées par la brise
Six chaussettes rêvaient
Sans contempler l'étoffe
Tissée par l'horizon

L'être humain vit ainsi
Toujours insatisfait
Il oublie les beautés
De notre quotidien


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   lucilius   
22/4/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Une idée originale mais un texte très épuré sans réelle touche poétique, quoi qu'en dise l'incipit. Quant à comparer le comportement de l'être humain avec une paire de chaussettes, on peut en rire ou bien pleurer.

   Corto   
27/4/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Ce poème est un beau divertissement.
Qui donc oserait contester aux chaussettes le droit de rêver? Rêver à des orteils de toutes tailles, ceux-là même qui les ont emmenées dans des contrées lointaines.

Evidemment il ne faut pas être trop chatouilleux des pieds...

Quel bonheur de rêver comment elles seraient si bien dans ces "terres intimes".

Bien sûr de là à en tirer une morale comme quoi "L'être humain vit ainsi toujours insatisfait", il y a un pas et même un grand pas.
C'est vrai que souvent "Il oublie les beautés de notre quotidien" mais reconnaissons que parfois il sait aussi prendre son pied...

Merci à l'auteur.

   Lebarde   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
A jeter comme une vieille paire de chaussettes, je n'irai pas jusque là, quoique!
La démarche ne manque pas d'originalité et l'idée de voyage et de découvertes en routard suggérée peut séduire.
Mais cela suffit t'il à faire un poème?

Six chaussettes pour habiller des vers de six pieds finalement bien cadencés ( comme le pas), ce pouvait être un bon début.
Dommage que les rimes manquent ( on est en libre, donc je ne m'offusque pas !) pour finir le travail que j'aurais alors mieux apprécié.

Les répétitions et la conclusion pour le moins décalée et hors propos me contrarient et trouent ma réflexion.

Il est bon de sourire un peu quelquefois.

Lebarde

   Vincente   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Agréable chansonnette qui a su par un aimable souffle de la brise entonner des mots de chaussettes : tour de force improbable que ces chaussettes pendues qui trouvent du souffle, donc une vie par le vent qui les agitent. Et puisqu'elles gigotent sur leur fil, autant entendre leurs pensées... oh celles-ci sont bien fugaces, d'apparence un peu simpliste (mais n'est-ce pas celle imposée à ce vêtement efficace et si modeste ?). On découvre qu'elles apprécient de marcher dans nos pas, d'aller dans nos "contrées lointaines" et de nous "dorloter".

J'étais dans ma lecture bon public bien emballé dans la surréalité des deux premières strophes, et puis de la deuxième occurrence de l'anaphore chatouillante quand vint ce "Sans contempler l'étoffe / Tissée par l'horizon" (très jolis vers au demeurant), mais là j'ai pris une sorte de claque...! Retour à la réalité.
Je m'explique : la négation par le "sans contempler" m'a fait un peu tiquer, parce que je les aurais bien vues, moi ces chaussettes pour une fois sorties de leurs terre-à-terre déambulations, se repaître en deux vers disant "Contemplant l'étoffe / tissée par l'horizon". Mais puisque l'auteur ne leur avait pas donné cette chance, alors pourquoi les avoir oubliées, complètement niées dans la dernière strophe. Nous sommes à comprendre alors que nous ne nous préoccupons plus que de l'homme qui oublie les beautés du quotidien, etc... Mais ici l'auteur n'aurait-il pas oublié ses petits fourreaux auxquels il prêtait attention ? Il m'a semblé que la rupture elliptique est trop brutale. En lisant l'enchaînement de la troisième à la quatrième strophe, l'on comprend que les chaussettes sont l'être humain ! Autant je suis séduit pas l'image proposée au début, autant il me semble perturbant de faire ce "raccourci".

Deux petites remarques également. Le poème est court et c'est bien ainsi, mais il serait préférable de limiter les répétitions.
D'accord pour l'anaphore, mais v4, des deux "orteils" (désolé, mais pour moi il faut amputer pour n'en garder qu'un ! :). Rassurez-vous, je vous proposerais mieux, tout un pied ! Ce qui donnerait ceci "D'orteils exorbitants / De pieds en miniatures".
Et puis, j'aurais écrit plus sobrement "L'humain", nous dispensant de "être".

   papipoete   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour VictorO
" fil de feristes ", 6 chaussettes rêvaient en séchant, en lorgnant vers l'horizon...
NB l'auteur ne dit pas si elles songeaient toutes à la même chose ? elles purent avoir chacune un scénario différent ?
On sait néanmoins qu'elles ne cauchemardent pas, le futur au conditionnel n'évoquant ni ampoule, ni odeurs repoussantes !
Je trouve que l'idée de départ est bonne, mais le développement trop succinct ! j'aurais fait parcourir monts et vaux, dans la " tête " de ces rêveuses !

   hersen   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'aime pas mal l'idée de ces chaussettes sur un fil, mais je suis plus réticente sur le traitement.
Je m'explique :

dommage de les faire parler, car cela m'éloigne du tableau visuel. Continuer sur la lancée de la première strophe m'aurait donné plus à voir.

La dernière strophe me casse "l'effet chaussette" par une morale qui n'aurait pas dû être exprimée, mais laissée en filigrane à la compréhension du lecteur.

Pour la forme, je regrette cette régularité de vers. nous sommes en libre et cette catégorie prêtait à plus de folie, surtout au regard du sujet. Ici, cela me donne une impression beaucoup trop statique et je ne sens pas la brise.

A te relire !

   Zorino   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour VictorO,

Un poème que, de par sa longueur, j'ai relu plusieurs et qui, au final, ne m'a pas déplu.

L'originalité du sujet choisi pour nous emmener à la morale qui clôt ces quelques vers est plutôt intéressante et mérite d’être soulignée.
C'est bien connu que l'herbe est toujours plus verte ailleurs mais encore faut-il en avoir sous les chaussettes.

Merci pour ce partage

   Davide   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour VictorO,

Si le début de ce court poème est d'une lecture plaisante, je n'ai pas bien compris l'enchaînement avec : "Sans contempler l'étoffe..."
Moi qui m'étais plu à imaginer ces chaussettes en train de sécher au vent, "chatouillées par la brise", il m'aurait semblé plus juste (ou plus réaliste) qu'elles puissent, au contraire, contempler "l'étoffe" de "l'horizon".
Seulement, pour convenir à la "morale", le point de vue peut se justifier...

De plus, même si l'idée de comparer l'être humain à une chaussette n'est pas pour me déplaire, la quatrième strophe marque une cassure trop brutale d'avec le charme de cette scène quotidienne.
De prime abord, on se demande ce que vient faire "l'être humain"...

Belle idée que cette personnification moralisante (dans l'idée de Jean de La Fontaine), de même que cette deuxième strophe amusante qui fait parler les morceaux de tissu (on appelle "prosopopée" cette figure de rhétorique) ; je la trouve ici d'un emploi réussi.

Mais, malgré la musicalité et la sympathie qui se dégagent de ces vers courts, le traitement du sujet, sans doute trop elliptique, manque selon moi de précision.

Merci du partage,

Davide

   Anonyme   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
A la lecture du premier quatrain, le sujet m'a séduit par son originalité.
Mais je dois dire que la suite m'a déçu.
Envolée l'originalité.
J'ai retrouvé les sempiternels rêves de " contrées lointaines " et " l'être humain toujours insatisfait."

Je m'attendais à moins convenu.

   Donaldo75   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour VictorO,

J'aime bien les poèmes courts qui ont de l'impact. Ici, c'est son côté surréaliste, décalé, qui m'a beaucoup plu.

"Chatouillées par la brise
Six chaussettes rêvaient
D'orteils exorbitants
D'orteils en miniature"

C'est très court mais il y a beaucoup, des images réussies, instantanées, très évocatrices.

Et la construction fait penser à une chanson courte.

Je suis vraiment sensible à cette poésie.
Bravo !

Donaldo

   senglar   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour VictorO,


On pourrait renvoyer ce poème a pas mal de références littéraires et des plus grands littérateurs voire de gravures du XVIIè où l'on croyait aux créatures fabuleuses dont des pieds géants. L'insatisfaction perpétuelle de l'homme de caractère philosophique est contée ici avec beaucoup de fantaisie voire de drôlerie en un superbe raccourci. C'est de la philosophie mise à la portée des enfants (dite pour enfants ?). De la philosophie en graines pour qu'ils n'oublient pas de rêver devenus grands, conscients que le bonheur est à portée des yeux plutôt que des bottes de sept lieues, ou alors pieds nus.

Ou bien encore :

Gai ! Gai ! Portons des chaussettes dépareillées ! Et vive
"... l'étoffe
Tissée par l'horizon" !

Lol


Senglar

   Robot   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
A la lecture de ce poème dont le thème est pour le moins original, j'ai ressenti le chatouillis du vent sous la plante des pieds.
Et glisser une réflexion dans ce texte sur l'humain toujours insatisfait, il fallait le faire !

A prendre comme une fable !

   BlaseSaintLuc   
19/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Sur le fil de l'horizon, la poésie se niche partout et "l'air" de rien nous souffle une chanson, rigolote, mais pas que sur les petits riens de notre quotidien, il a bien fallu que 2 paires en fassent une troisième.


" Chatouillées par la brise
Six chaussettes rêvaient.
D'orteils exorbitants
D'orteils en miniature "

>> le couple ,l'enfant

"– Ah ces contrées lointaines
Que nous arpenterions !
– Ah ces terres intimes
Que nous dorloterions !"

>> les voyages, l'amour.

Du simple qui fait du beau !


Oniris Copyright © 2007-2023